PITTSBURGH - Les Penguins de Pittsburgh se sont entraînés en vue d'un adversaire inconnu, samedi. Ils ne savent pas non plus quand commencera leur série de deuxième tour, ce qui explique partiellement pourquoi ils ne sont restés que 50 minutes sur la patinoire.

L'équipe a tenu un entraînement léger, puis plusieurs des joueurs ont pris le chemin de la maison pour regarder à la télévision les diverses séries en cours dans la LNH.

"Je suis un téléspectateur régulier, a dit l'attaquant Jordan Staal. C'est toujours agréable de voir du hockey des séries. Même si vous en faites partie, vous aimez quand même en voir à la télé."

Les Penguins ont complété un balayage des Sénateurs d'Ottawa, mercredi. Ils ne connaîtront pas leur prochain adversaire avant lundi au plus tôt, quand les Flyers seront de retour à Philadelphie avec une avance de 3-2 dans leur série face aux Capitals de Washington.

La plus longue attente dans l'histoire des Penguins est survenue en 1989, lorsqu'ils ont balayé les Rangers au premier tour et ont dû attendre huit jours avant de se mesurer aux Flyers. Menés par Mario Lemieux, les Penguins ont ensuite gagné le premier match, mais la série a été gagnée en sept matches par Philadelphie.

"Ce n'est peut-être pas la meilleure chose d'avoir à attendre si longtemps avant de rejouer, a dit le gardien Marc-André Fleury, mais je suis sûr que nous serons prêts quand notre prochaine série va commencer."

Sidney Crosby a une approche un peu différente, lui qui a raté 28 matches en raison d'une blessure à la cheville, cette saison.

"C'était bon pour nous de régler la première série en quatre matches, pour ensuite se reposer et récupérer, a dit Crosby. Tout repos est important dans les séries éliminatoires."

Au fil des années, on n'a pas été en mesure de conclure à une tendance pour les équipes ayant eu de longs congés entre deux séries. Parfois l'élan victorieux se perd, parfois on réussit à conserver son dynamisme, comme si on avait obtenu une seule journée de repos.

Les trois dernières formations qui ont complété des balayages, les Rangers, en 2007, ainsi que les Devils et les Mighty Ducks, en 2006, ont toutes été éliminées au tour suivant. Mais comme autre exemple, le Lightning a balayé le Canadien, en 2004, pour ensuite remporter la coupe Stanley.

"Nous serions prêts à jouer demain, si nous pouvions, a fait valoir l'attaquant Ryan Malone. Mais je crois que ce sera encore mieux d'attendre un bout de temps, parce nous serons encore plus excités quand ce sera le temps de rejouer."