Qui aurait parié au début de la saison 2014-2015 qu’avec seulement six jours à faire au calendrier régulier, que les Penguins de Pittsburgh ne seraient pas assurés de participer aux séries éliminatoires?

C’est pourtant la réalité, car affichant un dossier de 42-26-11 pour 95 points après 79 rencontres, la troupe dirigée par Mike Johnston risque de rater le rendez-vous du printemps pour la première fois depuis 2005-2006. 

Elle lutte actuellement avec les Red Wings de Detroit, les Bruins de Boston, qui totalisent également 95 points en 79 matchs, mais aussi les Sénateurs d’Ottawa, dont la fiche est de 40-26-13 pour 93 points après 79 rencontres.

Les Penguins en arrachent plus que jamais depuis trois semaines, car leur rendement est de 3-8-1 pour seulement sept points lors de leurs 12 derniers matchs disputés depuis le 14 mars dernier, ayant été surclassés 37-20 (plus 17), au chapitre des buts marqués-concédés lors de cette période.

Pis, lors de cette difficile séquence de 12 matchs, ils ont vaincu les misérables Coyotes de l’Arizona à deux reprises et les Sharks de San Jose une fois, deux équipes qui ne participeront pas aux séries éliminatoires. Leur victoire précédente de cette série a été contre les Oilers d’Edmonton (6-4), au Consol Energy Center, le 12 mars dernier, un match où ils avaient laissé filer une avance de 4-0 avant de marquer deux fois en fin de troisième période pour se sauver avec le gain.

Un match capital : ils affrontent les Sénateurs d’Ottawa, au Centre Canadian Tire

Ayant perdu leurs trois derniers matchs, tous en temps régulier, les Penguins doivent retrouver immédiatement leur excellence, car ils disputeront mardi leur match le plus important de la saison, en rendant visite aux Sénateurs d’Ottawa, dans la capitale fédérale canadienne.

Ils doivent gagner ce match, car s’ils subissaient une défaite en temps régulier, ils seraient dans l’obligation de gagner leurs deux derniers matchs, car les Sénateurs pourraient les coiffer au classement final.

Après le match contre les Sénateurs, les Penguins joueront seulement vendredi, en recevant la visite des Islanders de New York, et samedi prochain ils auront la chance de visiter les minables Sabres de Buffalo, la pire équipe du circuit cette saison, dans un scénario où ils pourraient avoir besoin d’une victoire pour participer aux éliminatoires.

LA FICHE DES PENGUINS LORS DES 12 DERNIERS MATCHS

14 mars 2015-Boston 2 à Pittsburgh 0

15 mars 2015-Detroit 5 à Pittsburgh 1

17 mars 2015-Pittsburgh 0 au New Jersey 2

19 mars 2015-Pittsburgh 1 à Dallas 2

21 mars 2015-Pittsburgh 3 en Arizona 1

24 mars 2015-St. Louis 3 à Pittsburgh 2 (pro.)

26 mars 2015-Pittsburgh 2 en Caroline 5

28 mars 2015-Arizona 2 à Pittsburgh 3

29 mars 2015-San Jose 2 à Pittsburgh 3 (fus.)

1 avril 2015-Philadelphie 4 à Pittsburgh 1

4 avril 2015-Pittsburgh 3 à Columbus 5

5 avril 2015-Pittsburgh 1 à Philadelphie 4

7 avril 2015-Pittsburgh à Ottawa (19 h 30)

10 avril 2015-Islanders de N. Y. à Pittsburgh (19 h)

11 avril 2015-Pittsburgh à Buffalo (19 h)

 

Les Rangers de New York gagneront-ils le trophée des Présidents?

En cette saison 2014-2015, tout indique que les Rangers de New York ont de bonnes chances de remporter le trophée des Présidents, remis à la formation qui termine au premier rang du classement général.

En effet, la formation dirigée par Alain Vigneault, dont la fiche est de 50-21-7 pour 107 points en 78 matchs, se retrouve au premier rang, à égalité aec les Ducks d’Aanaheim, mais ces derniers ont joué deux matchs de plus.

Sans oublier que les Rangers possèdent l’avantage du premier bris d’égalité, eux qui totalisent 46 victoires en temps régulier et en prolongation, quatre de plus que les Ducks.

Avec quatre matchs à disputer, ils devraient être en mesure de mettre la main sur cet honneur pour la troisième fois de leur histoire, eux qui ont réalisé l’exploit en 1991-1992, terminant avec un dossier de 50-25-5 pour 105 points en 80 matchs et aussi en 1993-1994, alors qu’ils avaient affiché un dossier de 52-24-8 pour 112 points, en 84 matchs et un fait à souligner, ils avaient remporté la Coupe Stanley.

Cet honneur existe depuis la saiosn 1985-1986, mais les Rangers de New York avaient aussi remporté le championnat du calendrier régulier lors de la saison 1941-1942, terminant avec un dossier de 29-17-2 pour 60 points en 48 matchs.

Les Rangers vont recevoir ce soir, la visite des Blue Jackets de Columbus (qui viennent de signer neuf gains de suite), visiter mardi soir, les Devils du New Jersey, recevoir les Sénateurs d’Ottawa, jeudi soir et visiter les Capitals de Washington, samedi prochain.

 

Un troisième championnat régulier en cinq ans pour Alain Vigneault?

Dans le cas d’Alain Vigneault, il semble avoir pris une habitude de voir ses équipes mettre la main sur le Trophée des Présidents, car il a déjà guidé les Canucks de Vancouver à deux titres, lors des saisons 2010-2011 et 2011-2012.

Par contre, il n’a pas été en mesure de remporter la Coupe Stanley, s’arrêtant très près en 2010-2011, avec les Canucks de Vancouver, s’inclinant dans la septième rencontre de la grande finale, face aux Bruins de Boston, alors que l’an dernier, il avait également atteint la finale, à la barre des Rangers de New York, perdant en cinq matchs, contre les Kings de Los Angeles.

Le retour de Kyle Okposo n’a pas donné les résultats souhaités

Même s’ils ont réussi à présenter une fiche respectable en l’absence de l’attaquant Kyle Okposo, les Islanders de New York ont de la difficulté depuis le retour de ce dernier dans la formation!

En effet, la troupe dirigée par Jack Capuano, qui affichait en date du 20 janvier dernier, un rendement de 31-14-1 pour 63 points, une moyenne de ,685 après ses 46 premiers matchs disputés avec Kyle Okposo, a eu un dossier de 12-7-3 pour 27 points, une moyenne un peu moins reluisante de ,614 lors des 22 matchs joués sans ce dernier, du 27 janvier au 9 mars.

Depuis le retour au jeu de ce dernier, les Islanders en arrachent, n’ayant pu faire mieux qu’un dossier de 3-6-2 pour huit points, une moyenne de ,364 lors des 11 rencontres disputées depuis le 10 mars dernier.

Pis, ils ont une fiche de 2-5-1 lors de leurs huit matchs disputés à domicile lors de cette période, subissant six défaites de suite (dont une en tir de barrage), du 10 au 28 mars.

L’atataque a été beaucoup moins explosive, car depuis le retour d’Okposo, elle n’a marqué que 23 buts en 11 matchs, une moyenne de 2,09 par match, comparativement à une moyenne de 3,05 durant son absence, marquant 67 buts en 22 rencontres.

Les Islanders ont encore trois matchs à disputer, eux qui vont visiter les Flyers de Philadelphie, mardi soir, les Penguins de Pittsburgh, vendredi et recevront les Blue Jackets de Columbus, samedi prochain.

Nick Foligno connaît la meilleure saison de sa carrière

Après avoir mis plusieurs saisons à sortir de l’ombre, tout indique que l’attaquant Nick Foligno, des Blue Jackets de Columbus est sur la bonne voie du succès.

En effet, le premier choix des Sénateurs d’Ottawa, le 28e au total du repêchage de 2006, qui n’avait jamais atteint le plateau des 20 buts, a explosé cette saison, atteignant le plateau des 30 filets et affichant un dossier de 30-40-70 avec un différentiel de plus 12 en 75 rencontres.

Il a réalisé de nouveaux sommets personnels pour les buts, les assistances et les points, lui dont le total de 18 buts avec les Blue Jackets de 2013-2014 avait été le plus élevé, ayant marqué 17 fois en 2008-2009, alors qu’il était avec les Sénateurs d’Ottawa.

On sait qu’après avoir connu une dévevante production, alors qu’il avait affiché un dossier de 6-13-19 avec un différentiel de plus six en 45 matchs lors de la campagne écourtée de 2012-2013, les Sénateurs l’échangeaient aux Blue Jackets de Columbus, en retour du défenseur Marc Méthot, le 1er juillet 2013.

En carrière, il présente un dossier de 115-161-276 avec un différentiel de plus deux en 541 matchs, ce qui équivait à une moyenne de 0,51 point par rencontre.

Auteur du premier tour de chapeau de sa carrière samedi, marquant trois buts (dont un dans une cage déserte), dans un gain de 5-3, face aux Penguins de Pittsburgh, il tentera de poursuivre sur cette lancée en visitant ce soir, les Rangers de New York, au Madison Square Garden.

Que de défaites par un but pour le Wild du Minnesota!

Depuis plusieurs semaines, on dirait que les équipes qui réussissent à vaincre le Wild du Minnesota, le font d’une manière très difficile, car c’est toujours par la faible marge d’un seul but!

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui a été tout simplement extraordinaire depuis la pause du match des étoiles, affichant un dossier de 24-6-2 pour 50 points lors de ses 32 matchs disputés depuis le 27 janvier dernier, a subi ses neuf dernières défaites par un seul but d’écart, depuis le 20 janvier.

Les Blue Jackets de Columbus sont la dernière équipe à avoir triomphé par plus d’un but contre le Wild, l’emportant 3-1, le 19 janvier, au Xcel Energy Center.

Depuis ce revers, le Wild a perdu six fois en temps régulier et trois fois en bris d’égalité, subissant cinq revers de 3-2 (dont un en tirs de barrage), trois fois par un score de 2-1 (dont un en prolongation) et un autre par un résultat de 5-4, en tirs de barrage, face aux Red Wings de Detroit, le 20 janvier dernier, au Joe Louis Arena.

Les Red Wings ont aussi gagné 3-2, en tirs de barrage, samedi soir, au Xcel Energy Center et c’était la première fois depuis les 19 et 20 janvier, que le Wild subissait deux défaites de suite, lui qui avait également perdu 3-2, contre les Rangers de New York, jeudi soir.

Le Wild, qui est presque assuré de participer aux éliminatoires, mais qui a une fiche de 4-5-0 lors de ses neuf derniers matchs locaux, va recevoir la visite des Jets de Winnipeg en ce lundi de Pâques, une équipe qui lutte avec l’énergie du désespoir pour prendre part aux séries.

Ce match est le dernier à domicile du Wild cette saison et il disputera ses trois dernières parties à l’étranger et ce ne sera pas de la tarte, car il va visiter les Blackhawks de Chicago, mardi soir, les Predators de Nashville, jeudi soir et les Blues de St. Louis, samedi, trois formations qui luttent pour le premier rang de la section Centrale de l’Association de l’ouest et pour le trophée des Présidents.

Mais, le Wild semble vraiment à l’aise à l’étranger, car il a remporté ses 10 derniers matchs sur les patinoires adverses, subissant son dernier revers le 16 février dernier, 3-2, face aux Canucks de Vancouver, au Rogers Arena.

LES NEUF DERNIÈRES DÉFAITES DU WILD DU MINNESOTA

19 janvier 2015-Columbus 3 au Minnesota 1 (dernier revers par plus d’un but d’écart)

20 janvier 2015-Minnesota 4 à Detroit 5 (fus.)

10 février 2015-Minnesota 1 à Winnipeg 2 (pro.)

16 février 2015-Minnesota 2 à Vancouver 3

24 février 2015-Edmonton 2 au Minnesota 1

8 mars 2015-Colorado 3 au Minnesota 2

13 mars 2015-Anaheim 2 au Minnesota 1

19 mars 2015-Washington 3 au Minnesota 2

2 avril 2015-Rangers de N. Y. 3 au Minnesota 2

4 avril 2015-Detroit 3 au Minnesota 2 (fus.)