Les Rangers de New York ont le pire jeu de puissance de la LNH !

Marian Gaborik, Rick Nash et Brad Richards sont 0 en 14 !

Qui aurait cru que les Rangers de New York en arracheraient autant sur leur jeu de puissance en cette saison 2012–2013 ?



En effet, après avoir fait l’acquisition de l’attaquant Rick Nash, des Blue Jackets de Columbus, on s’attendait à une explosion à ce chapitre, mais c’est une difficile période que traverse la formation de John Tortorella, car elle n’a réussi que six buts en 53 avantages numériques, une anémique moyenne de 11,32%, la pire de toute la LNH !

Ils ont un rendement ordinaire de 15,15% (cinq buts en 33 avantages numériques) lors de leurs neuf matchs à domicile, mais c’est surtout à l’étranger que la médiocrité est évidente, car les Rangers n’ont réussi lors de leurs cinq rencontres à l’extérieur, qu’un but en 20 supériorités numériques, une moyenne de 5,00% (au 28e rang), leur seul but dans ces circonstances ayant été réussi dans un revers de 2 à 1, face aux Flyers de Philadelphie, le 24 janvier dernier.

Le plus drôle c’est que ce but n’a pas été marqué par les Nash, Richards ou Gaborik, mais par l’illustre Taylor Pyatt, à 1:39 de la 3e période, durant une pénalité à Braydon Coburn.

Depuis ce filet, les Rangers ont un rendement de 0 en 14 lors de leurs 14 derniers avantages numériques sur les patinoires adverses, ayant terminé la rencontre du 24 janvier avec un rendement de 0 en 3 et été 0 en 2, dans le gain de 3 à 2, face au Lightning de Tampa Bay, le 2 février, 0 en 5, dans le revers de 3 à 1, face aux Devils du New Jersey, le 5 février et 0 en 4, lors du gain de 4 à 3, en tirs de barrage, face aux Bruins de Boston, mardi dernier.

Rick Nash, Brad Richards et Marian Gaborik ont été neutralisés !

Soulignons que les trois gros attaquants des Rangers qui devraient marquer en avantage numérique, n’ont pas encore réussi un but sur cette unité spéciale, car les Rick Nash (3 buts), Brad Richards (2 buts) et Marian Gaborik (7 buts), qui totalisent 12 buts dans les 14 matchs, n’ont pas encore réussi à trouver le fond du filet en supériorité numérique, une léthargie incroyable !

Les six buts en avantage numérique de l’équipe ont été marqués par Ryan Callahan (2), Carl Hagelin (1), Derek Stepan (1), Taylor Pyatt (1) et J.T. Miller (1).

Malgré cette faiblesse, les Rangers ont une fiche de 8–5-0–1 pour 17 points en 14 matchs, dont 4–0-0–1 lors de leurs cinq dernières rencontres, eux qui ont disputé neuf de leurs 14 rencontres à domicile.

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Quelle dégringolade pour les Sharks de San Jose !

Après sept gains de suite, ils ont subi sept défaites consécutives …

Après avoir connu le meilleur début de saison de leur histoire, les Sharks de San Jose sont vraiment tombés à plat, eux qui semblent avoir perdu la manière de remporter des victoires !



En effet, la formation dirigée par Todd McLellan, qui affichait un dossier parfait de 7–0-0–0 lors de ses sept premiers matchs, n’a pas savouré la victoire lors de ses sept dernières rencontres (fiche de 0–4-0–3), ne marquant que huit buts lors de cette période, en concédant 21 à ses adversaires.

Cela doit constituer une sorte de record de l’histoire de la LNH, une équipe qui débute avec sept gains de suite et subi par la suite sept défaites d’affilée (quatre en tirs de barrage).

Encore plus difficile à expliquer, les Sharks avaient été parfaits en janvier, mais n’ont pas gagné en février, ayant signé leur dernier gain le 31 janvier, 3 à 2, en tirs de barrage, à domicile, face aux Oilers d’Edmonton.

Le jeu de puissance qui avait fait des ravages, marquant 12 buts en 39 supériorités numériques, une efficacité de 30,77%, durant la séquence de sept victoires, a été presque totalement neutralisé, ne marquant que deux buts en 31 avantages, une efficacité de seulement 6,45%, lors de la série de sept défaites.

Les Sharks, qui ont eu un calendrier favorable, ayant disputé huit de leurs 11 premiers matchs à domicile, disputent en ce mardi, le 4e match d’une série de six matchs de suite en 13 jours à l’étranger, en affrontant les Blues de St. Louis, qui semblent avoir retrouvé un peu de leur lustre, ayant remporté leurs trois derniers matchs.

Patrick Marleau et Joe Thornton ne produistent plus et Scott Gomez …

Cette séquence qui a débuté avec le présent mois de février, a vu les Patrick Marleau et Joe Thornton, qui avaient connu des débuts sur les chapeaux de roues, sombrer dans une profonde léthargie, car ils ont une fiche plus qu’ordinaire depuis huit rencontres.

Marleau, dont le rendement était de 9–5-14 après seulement six matchs, est 1–0-1 lors de ses huit dernières rencontres, alors que pour Joe Thornton, ce fut un scénario semblable, car auteur d’une fiche de 3–11-14, lors de ses six premiers matchs, il a n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0–1-1 lors de ses huit dernières parties, son dernier but ayant été réussi contre les Canucks de Vancouver, le 27 janvier dernier.

La défense et les gardiens ont dans l’ensemble bien fait dans cette période difficile, car ils ont concédé deux buts ou moins en quatre occasions dans les sept derniers matchs et comble de malheur, ils ont perdu deux matchs de 1 à 0, en tirs de barrage, face aux Coyotes de Phoenix, le 9 février et contre les Predators de Nashville, mardi dernier.

S’ils veulent sortir de cette léthargie, les Sharks auront besoin de la production offensive de tous les joueurs, car en plus des Marleau et Thornton qui ne marquent plus, ils sont toujours en attente du premier but de Ryane Clowe (0–6-6 en 14 matchs) et aussi de l’illustre Scott Gomez, dont la fiche est de 0–2-2 en 10 rencontres.

LA SÉQUENCE DE SEPT VICTOIRES DES SHARKS DE SAN JOSE

Fiche : 7 parties, 7 victoires, 29 buts marqués, 12 buts concédés

20 janvier 2013-San Jose 4 à Calgary 1

22 janvier 2013-San Jose 6 à Edmonton 3

24 janvier 2013-Phoenix 3 à San Jose 5

26 janvier 2013-Colorado 0 à San Jose 4

27 janvier 2013-Vancouver 1 à San Jose 4

29 janvier 2013-Anaheim 2 à San Jose 3 (fus.)

31 janvier 2013-Edmonton 2 à San Jose 3 (fus.)

LA SÉQUENCE DE SEPT DÉFAITES DES SHARKS DE SAN JOSE

Fiche : 7 parties, 4 défaites, 3 défaites en fusillade, 8 buts marqués, 21 buts concédés

2 février 2013-Nashville 2 à San Jose 1 (fus.)

4 février 2013-San Jose 1 à Anaheim 2

5 février 2013-Chicago 5 à San Jose 3

9 février 2013-Phoenix 1 à San Jose 0 (fus.)

11 février 2013-San Jose 2 à Columbus 6

12 février 2013-San Jose 0 à Nashville 1 (fus.)

15 février 2013-San Jose 1 à Chicago 4

LES CINQ PROCHAINS MATCHS DES SHARKS DE SAN JOSE

19 février 2013-San Jose à St. Louis (20h)

22 février 2013-San Jose à Chicago (20h30)

23 février 2013-San Jose à Dallas (20h)

26 février 2013-Colorado à San Jose (22h30)

28 février 2013-Detroit à San Jose (22h30)

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À l’étranger, les unités spéciales des Red Wings de Detroit sont atroces

Ils sont au dernier rang sur le jeu de puissance et en désavantage numérique !

En ce début de saison, on peut dire que les unités spéciales des Red Wings de Detroit ne connaissent pas beaucoup de succès et plus particulièrement à l’étranger où elles sont tout simplement atroces à tous les niveaux !

En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui affiche un dossier de 7–6-2–0 pour 16 points en 15 rencontres, n’a pas été très bonne sur ses unités spéciales, affichant un rendement cumulatif de 89,10 sur 200, l’un des pires de la LNH actuellement.

C’est surtout à l’étranger que le rendement des Red Wings est difficile à expliquer, car ils n’ont pas encore réussi un seul but sur le jeu de puissance, ayant été neutralisés en 26 avantages numériques, alors que leur unité spéciale a concédé pas moins de neuf buts en 23 désavantages numériques, une atroce efficacité de 60,87%, lors de leurs six rencontres, eux qui occupent la 30e et dernière position à l’extérieur, sur ces deux chapitres.

Comble de malheur, les Red Wings ont aussi concédé trois buts pendant qu’ils évoluaient en avantage numérique, dont deux à l’étranger, ce qui leur fait un rendement à l‘extérieur global de moins deux !

À domicile, c’est beaucoup mieux, car en neuf matchs, les Red Wings ont une moyenne de 21,74% en avantage numérique (10 buts en 46 supériorités), alors que leur unité spéciale a une efficacité de 83,33%, ayant concédé sept buts en 43 désavantages numériques.

Globalement, cela fait une moyenne de 89,28 sur 200, ayant un rendement de 13,89% en avantage numérique (10 buts en 72 supériorités) et de 75,38% en désavantage numérique, ayant concédé 16 buts en 65 infériorités.

Rien pour aider les Red Wings, ils visiteront en ce mardi, les coriaces Predators de Nashville, qui sur le plan défensif, n’ont concédé que 35 buts en 16 rencontres, une moyenne de 2,19 (dont six lors du revers de 6 à 5, face à l’Avalanche du Colorado lundi) et qui sont efficaces sur leurs unités spéciales à domicile, affichant en sept matchs, une efficacité de 25,00% sur leur jeu de puissance (5 buts en 20 avantages numériques) et de 90,48% en désavantage numérique, concédant seulement deux buts en 21 infériorités numériques.

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