OTTAWA - Après 68 parties, les joueurs des Sénateurs d'Ottawa ne semblent toujours pas avoir saisi le message.

À la suite d'une cinglante défaite de 6-2 aux mains des Panthers de la Floride jeudi, les Sénateurs (31-30-8) parlent à nouveau de l'importance de mieux gérer les matchs.

Ce revers les a laissés six points derrière les Penguins de Pittsburgh pour le dernier rang disponible afin d'accéder aux séries éliminatoires. Les Penguins auront deux matchs en main après leur duel face aux Blue Jackets de Columbus vendredi.

« La défaite de jeudi soir a évidemment fait mal, a mentionné le vétéran Chris Neil. Je croyais que nous avions joué une bonne première période, mais par la suite, tout s'est écroulé. À ce temps-ci de l'année, ça ne peut pas se produire. »

« Ce sont plusieurs jeux individuels qui nous ont coûté la rencontre. Ce n'est pas un joueur en particulier, ce sont tous les joueurs. Jeudi, il y a eu un effet d'entraînement. »

Les Sénateurs sont encore une fois la cause de leur propre malheur. À égalité 2-2 en milieu de deuxième, ils ont accordé deux buts en 14 secondes et n'ont pas été capables de se relever.

« Ce n'était pas beau hier (jeudi) soir, a affirmé Marc Methot. Je sais que nous avons subi des revers tout aussi cuisants plus tôt cette saison. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous permettre ça en ce moment. Je n'ai pas aimé notre effort et je n'ai pas aimé la façon dont nous avons joué. »

Après la partie, l'entraîneur-chef des Sénateurs, Dave Cameron, n'était pas très impressionné par la performance de ses troupes et a dit que « l'entêtement avait fait mal pendant toute la campagne. »

Selon lui, cet entêtement s'explique par l'incapacité de mettre en pratique le système de jeu et de gérer le match. Les joueurs tentent trop souvent des jeux risqués plutôt que de garder les choses simples.

Vendredi, les Sénateurs ont choisi de tenir une rencontre à l'interne plutôt que de sauter sur la patinoire et même si le message de mieux gérer le match a été lancé à plusieurs occasions, Cameron estime qu'il est en train de passer.

« J'ai aimé la réponse des joueurs lorsque je leur ai parlé de cette facette du jeu pendant notre rencontre, a exprimé Cameron. J'ai aimé ce qu'ils m'ont dit. Dans cette ligue, la moitié du temps on parle et l'autre, on écoute. Ce n'est pas de savoir qui a tort et qui a raison, c'est plutôt de savoir ce qui te donne la meilleure chance. »

Samedi soir, les Sénateurs tenteront de rebondir rapidement en accueillant les Maple Leafs de Toronto (22-33-11).