Les Kings ont marqué autant de buts en désavantage qu’en avantage numérique !

Dans les présentes séries éliminatoires, il serait peut-être avantageux que les adversaires des Kings de Los Angeles refusent les pénalités imposées à cette équipe, car elle marque aussi souvent en infériorité numérique que lors de son jeu de puissance !



En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui a une fiche de 5–1 lors de ses six premiers matchs éliminatoires, a marqué trois buts en avantage numérique et autant durant le temps où elle s’est retrouvée en désavantage numérique !

Son rendement durant le jeu de puissance est plus qu’ordinaire,9,68% (trois buts en 31 avantages), au 14e rang du circuit, alors qu’elle présente une efficacité de 87,50% en infériorité numérique, au 5e rang, ayant concédé trois buts en 24 désavantages.

Donc, c’est la règle de trois pour les Kings : trois buts marqués en avantage numérique, trois buts marqués en désavantage numérique et trois buts concédés en infériorité, sans oublier qu‘ils ont marqué le premier but en trois occasions, ont remporté trois victoires par la marge de deux buts et que lors de lors de leurs quatre matchs disputés à l’étranger, ils ont marqué trois buts en première période et trois lors du deuxième vingt également.

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À quand le prochain but de Ruslan Fedotenko en éliminatoires ?



Après avoir été l’un des artisans de la victoire de la coupe Stanley par le Lightning de Tampa Bay en 2003–2004 et par les Penguins de Pittsburgh en 2008–2009, l’attaquant Ruslan Fedotenko, des Rangers de New York n’est plus capable de marquer dans les éliminatoires !

Après avoir présenté une fiche de 7–7-14 en 24 matchs lors des éliminatoires de 2008–2009 (dont un but dans le premier match de la finale de sept rencontres), il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0–6-6 lors de ses 25 dernières rencontres dans les séries (ne totalisant que 27 tirs au but), son dernier filet remontant au 30 mai 2009, lors d’un revers de 3 à 1, contre les Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.

Soulignons que Fedotenko, qui a remporté deux fois la coupe Stanley, dont celle de 2003–2004, dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay, avait marqué 12 buts en 22 matchs lors des séries de cette saison-là, dont les deux filets de la victoire de 2 à 1, lors du 7e et décisif match de la finale, face aux Flames de Calgary, le 7 juin 2004.

C’est la 10e fois qu’il participe aux éliminatoires et c’est tout ou rien pour lui, car il n’a pas marqué dans six de ses neuf premières participations et n’a aucun but actuellement, lui dont la fiche est de 0–2-2 en huit rencontres et qui après avoir terminé les séries de 2008–2009 avec une fiche de 0–2-2 en six matchs, a eu un rendement de 0–0-0 en six matchs en 2009–2010 et de 0–2-2 en cinq matchs l’an dernier.

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Quel mois d’avril superbe pour Jason Hammel des Orioles de Baltimore !



Loin du Coors Field, c’est un début de saison tout simplement extraordinaire que connaît le lanceur Jason Hammel, des Orioles de Baltimore.

En effet, le droitier de 29 ans, qui avant la présente saison, présentait une fiche de 34–45 (trois sauvetages) avec une moyenne frôlant le 5,00 (4,992) en 169 matchs (dont 115 départs), est tout simplement phénoménal en ce mois d’avril, car il affiche un dossier parfait de 3–0 avec une superbe moyenne de 1,73 en quatre matchs, ayant concédé deux points mérités ou moins dans les quatre départs.

Encore plus, lors de son dernier match, il fut dominant, ne concédant que quatre coups sûrs et un but sur balles en sept manches, un gain de 3 à 0, face aux Blue Jays de Toronto.

En ce dernier jour d’avril, Hammel, qui fut obtenu avec Matt Lidstrom des Rockies du Colorado, en retour de Jeremy Guthrie, en février dernier, sera confronté aux Yankees de New York et leur puissante attaque, une équipe contre laquelle il présente un dossier de 1–2 avec une astronomique moyenne de 7,45 en 11 matchs (dont cinq départs), ayant concédé 39 coups sûrs, 12 buts sur balles, 24 points mérités et pas moins de huit circuits en seulement 29,0 manches de travail.

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