Comment expliquer pareil déséquilibre chez le Tricolore ?

Depuis le début de la présente saison, les unités spéciales du Canadien de Montréal se retrouvent dans des situations diamétralement opposées !



En effet, la troupe de Randy Cunneyworth présente le pire jeu de puissance du circuit, affichant un rendement de 12,23%, ayant réussi 23 buts en 188 avantages numériques, derrière les Coyotes de Phoenix, qui sont à 13,01%, affichant un dossier de 19 buts en 146 supériorités numériques. Ce rendement est loin de celui des Canucks de Vancouver (44 buts en 189 avantages, moyenne de 23,28%), qui sont au premier rang du circuit.

Par contre, en désavantage numérique, le Canadien trône au premier rang de la LNH, affichant une efficacité de 89,19%, ayant concédé 20 buts en 185 infériorités numériques, tout juste devant les Devils du New Jersey, qui ont un rendement de 89,16%, ayant concédé 18 buts en 166 désavantages numériques.

On sait que l’attaque du Canadien n’est pas très explosive et ce qui explique un peu la faiblesse en avantage numérique, mais de voir cette formation, qui n’est également pas très efficace en défense se retrouver au premier rang en infériorité numérique, relève un peu du miracle et du travail des Tomas Plekanec, Travis Moeen, Josh Gorges, Hall Gill, P.K. Subban et aussi du gardien Carey Price, dans ces circonstances, car on sait que le meilleur joueur d’une équipe en désavantage numérique est habituellement le gardien de but.

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L’attaque des Stars de Dallas ne brille plus



Nul doute, l’absence de certains attaquants a été plus que jamais néfaste aux Stars de Dallas, qui connaissent une séquence misérable !

La formation dirigée par Glen Gulutzan, qui avait présenté une fiche de 23–17-1 lors de ses 41 matchs lors de la première moitié de saison, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 1–4-1 lors des six rencontres de la seconde moitié, dont une séquence de 0–4-1 lors des cinq derniers match, son dernier gain remontant au 12 janvier, 5 à 4, en tirs de barrage, face aux Kings de Los Angeles, au Staples Center.

Pis, l’attaque privée des Jamie Benn et Mike Ribeiro n’est vraiment plus à la hauteur, ayant été limitée à seulement six buts lors des cinq dernières rencontres, une anémique moyenne de 1,20 par match.

Les Stars, qui ont une fiche de 24–21-2 pour 50 points en 47 matchs, se retrouvent au 11e rang de l’Association de l’Ouest, avec un retard de quatre points sur l’Avalanche du Colorado, au 8e rang.

Ils affrontent en ce mardi, les Ducks d’Anaheim, qui connaissent une poussée irrésistible, comme l’indique leur fiche de 8–0-1 lors de leurs neuf derniers matchs.

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Utilisé à profusion, Zach Parise des Devils est tout feu tout flamme !



Après avoir connu une saison misérable en raison de blessures et un début de saison ordinaire, tout indique que l’attaquant Zach Parise, des Devils du New Jersey, est finalement sorti de l’enfer !

En effet, le premier choix de la formation (le 17e) au repêchage de 2003, qui affichait un rendement plus qu’ordinaire de 6–5-11 après ses 21 premiers matchs, a rebondi d’une façon spectaculaire comme l’indique son dossier de 9–19-28 en 26 matchs, depuis le 26 novembre dernier, ayant récolté au moins un point dans pas moins de 18 des 26 rencontres.

Le capitaine de cette formation a ainsi porté sa fiche à 15–24-39 en 47 matchs, lui qui l’an dernier, n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 3–3-6 en seulement 13 rencontres, ratant 69 matchs en raison d’une blessure majeure au genou droit.

Il est utilisé à toutes les sauces et son temps d’utilisation de 22 :07 par match en fait preuve, car il se classe au 2e rang du circuit chez les attaquants, n’étant surpassé que par son coéquipier Ilya Kovalchuk, qui fut utilisé durant 24 :41 minutes par match.

Son rendement actuel donne l’impression qu’il a retrouvé sa forme de la saison 2008–2009, alors qu’il avait présenté une superbe fiche de 45–49-94 en 82 matchs, ce qui lui avait valu d’être nommé sur la deuxième équipe d’étoiles, (ailier gauche) du circuit.

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