Les vedettes des Penguins atroces, les Pens pourraient être balayés et un jeu de puissance impuissant
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:59 vendredi, 7 juin 2013. 05:24Les meilleurs joueurs des Penguins sont atroces contre les Bruins !
Crosby, Malkin, Iginla, Neal et Letang sont 0-0-0 avec un différentiel de moins 22
Plus les séries avancent, plus la réalité frappe en plein visage : les Penguins de Pittsburgh n’obtiennent pas le rendement souhaité de leurs meilleurs joueurs dans la présente confrontation face aux Bruins de Boston.
En effet, la formation dirigée par Dan Bylsma, qui a perdu les trois premiers matchs de sa lutte contre celle de Claude Julien, a été surclassée 11–2 (moins neuf) au chapitre des buts marqués, tous à forces égales.
Les Evgeni Malkin, Sidney Crosby, Jarome Iginla, James Neal et Kris Letang n’ont pas récolté un seul point et en arrachent aussi sur le plan défensif.
Les attaquants Evgeni Malkin (moins cinq), Sidney Crosby (moins deux), Jarome Iginla (moins trois), James Neal (moins sept) et le défenseur Kris Letang (moins cinq), ont été rayé de la feuille de pointage et ont un misérable différentiel de moins 22 lors des trois premiers matchs disputés contre les Bruins de Boston dans l’actuelle série finale de l’Association de l’Est.
Les Penguins, qui n’ont pas réussi à prendre les devants dans cette série, ont obtenu des buts de la part de Brandon Sutter, à 19:26 de la première période du deuxième match, qui s’est soldé par un revers de 6 à 1, lundi soir et un but de Chris Kunitz, à 8:51 de la deuxième période, du troisième match, un revers de 2 à 1, en deuxième prolongation, mercredi soir.
Que feront les Penguins dans ce quatrième match, eux qui n’ont pas été balayés dans une série quatre-de-sept depuis 1978–1979, justement contre leurs adversaires actuels, les Bruins de Boston ?
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Les Penguins n’ont pas été balayés souvent dans leur histoire
Seulement deux balayages de 0-4 dans leurs 47 séries quatre-de-sept
Depuis leur entrée dans la LNH en 1967–1968, les Penguins de Pittsburgh n’ont pas été balayés très souvent dans leurs séries quatre-de-sept dans les éliminatoires.
En effet, il n’est arrivé que deux fois en 47 séries que la formation dirigée par Dan Bylsma soit éliminée en quatre matchs (0–4) les deux dans les années 1970, alors qu’ils avaient plié l’échine dans les quarts-de-finale, contre les Blackhawks de Chicago en 1971–1972 et face aux Bruins de Boston en 1978–1979.
Cela fait 42 séries quatre-de-sept de suite où les Penguins n’ont pas été balayés.
Soulignons que les Penguins ont disputé un total de 54 séries éliminatoires, mais il y eu quatre séries deux-de-trois et trois séries trois-de-cinq et ils n’ont jamais été balayés lors des sept séries en question.
En 1971–1972, les Penguins, qui n’avaient récolté que 66 points en 78 matchs, avaient été balayés par les Blackhawks de Chicago, qui avaient totalisé 107 points, alors qu’en 1978–1979, les Penguins avaient récolté 85 points en 80 matchs, 15 de moins que les Bruins de Boston (100).
Actuellement, les Penguins, qui ont terminé au premier rang de l’Association de l’Est (72 points en 48 matchs), sont 0–3 dans leurs trois premiers matchs contre les Bruins de Boston, dont la fiche fut de 62 points en 48 matchs réguliers.
Les Penguins avaient balayé les Bruins (3-0) durant le calendrier régulier …
On constate de plus en plus que les résultats du calendrier ne veulent plus rien dire dans les éliminatoires, car les Penguin avaient réussi à balayer les Bruins lors des trois matchs régulier, alors qu’ils sont 0–3 dans les trois premiers matchs de la présente série.
Le pire début offensif dans une série dans l’histoire des Penguins de Pittsburgh
On peut ajouter que les Penguins connaissent le pire début offensif de leur histoire après trois matchs dans une série quatre-de-sept, eux qui n’ont marqué que deux buts, aucun lors du premier match et un lors des deux rencontres suivantes.
En 1971–1972, ils avaient compté seulement trois buts lors des trois premiers matchs de la série quart-de-finale contre les Blackahwks de Chicago, alors que lors de la finale de 2007–2008, face aux Red Wings de Detroit, ils n’avaient également marqué que trois buts lors des trois premiers matchs, ayant été blanchis lors des deux premières rencontres.
Qui aurait parié qu‘avant cette série, les Penguins pourraient être en vacances avant la fin de semaine de la fête des Pères ?
LES BALAYAGES CONTRE LES PENGUINS DE PITTSBURGH
(QUART-DE-FINALE 1971–1972, CHICAGO 4 PITTSBURGH 0)
5 avril 1972-Pittsburgh 1 à Chicago 3
6 avril 1972-Pittsburgh 2 à Chicago 3
8 avril 1972-Chicago 2 à Pittsburgh 0
9 avril 1972-Chicago 6 à Pittsburgh 5 (prol.)
(QUART-DE-FINALE 1978–1979, BOSTON 4 PITTSBUGH 0)
16 avril 1979-Pittsburgh 2 à Boston 6
18 avril 1979-Pittsburgh 3 à Boston 4
21 avril 1979-Boston 2 à Pittsburgh 1
22 avril 1979-Boston 4 à Pittsburgh 1
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Où est le jeu de puissance des Penguins de Pittsburgh ?
Il a été totalement impuissant dans la série contre les Bruins
Avant le début de cette présente série, les Penguins de Pittsburgh avaient fait des ravages en avantage numérique, mais ils sont devenus totalement inertes, face aux Bruins de Boston.
En effet, la troupe de Dan Bylsman, qui affichait une superbe efficacité de 28,26% (la plus élevée de la LNH) lors des deux premières rondes, est tout simplement neutralisée par la défensive des Bruins dans cette finale de l’Association de l’Est, ayant un rendement de 0 en 12 supériorités numériques, évoluant durant un total de 24:00 minutes avec l’avantage d’un joueur.
Lors de la première ronde, les Penguins avait été explosifs, marquant sept buts en 21 avantages numériques, une efficacité de 33,33%, lors du gain en six matchs (4–2), face aux Islanders de New York, alors que lors de la deuxième ronde, face aux Sénateurs d’Ottawa, ils ont eu un rendement 24,,00%, marquant six buts en 25 avantages numériques.
Lors du match de mercredi soir, les Penguins ont eu la chance de remporter la victoire en deux occasions en prolongation, car ils ont évolué en avantage numérique de 8:27 à 10 :27 de la première prolongation, alors que Chris Kelly avait été pénalisé pour avoir fait trébucher un joueur, alors que lors de la deuxième prolongation, les Buins ont été pénalisé à 3:47, pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire, mais ils ont résisté aux attaques de leurs adversaires.
Une pénalité pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire, cela nous fait vivre des souvenirs lointains d’un certain 10 mai 1979, alors que Guy Lafleur avait fait payer cher la bande à Don Cherry, vers la fin de la troisième période, créant l’égalité 4–4 avant de voir Yvon Lambert marquer un but dans la première prolongation, donnant une victoire dans le septième match de la demi-finale.
Comment expliquer un rendement de 0–12 dans la présente série ?
On doit donner crédit aux joueurs des Bruins, mais aussi au gardien Tuukka Rask, qui fut extraordinaire dans les trois premiers matchs, ayant effectué de beaux arrêts en plus d‘avoir bénéficié de quelques poteaux frappés par les joueurs des Pens.
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