La vie sans hockey, c’est triste. Trois semaines ont passé depuis que le dernier match de la LNH a été joué, mais on dirait que c’était il y a trois mois.

 

La conclusion de la saison 2019-2020 s’annonçait prometteuse après avoir été marquée par plusieurs histoires positives

 

Pour vous remonter un peu le moral en ces temps de solitude, nous en revisitons une pour chacune des 31 équipes du circuit.

 

Ducks d’Anaheim

 

La renaissance de Cam Fowler. Le défenseur de 28 ans a connu sa meilleure saison offensive depuis 2016-2017 avec une moyenne de 0,49 point par rencontre (29 points en 59 matchs), avec 9 buts et avec son meilleur pourcentage d’efficacité dans ses tirs au but (7,7) depuis 2014-2015. L’entraîneur-chef Dallas Eakins a retranché 1 minute 23 secondes au temps de jeu moyen de Fowler, ce qui lui a permis de connaître l’une de ses meilleures campagnes en carrière, contrairement à plusieurs de ses coéquipiers, qui paient le prix dans cette saison de misère des Ducks.

 

Coyotes de l’Arizona

 

Alex Meruelo. Le milliardaire est devenu en juillet dernier le seul propriétaire majoritaire d’un club de la LNH de descendance hispanique. Il a rapidement appris que les Coyotes avaient une nouvelle réalité économique. En 2017-2018, les Coyotes avaient la plus petite masse salariale de la LNH. L’an dernier, ils étaient 23es, mais cette saison, seuls les Maple Leafs de Toronto avaient une masse salariale supérieure. La nouvelle stabilité économique offerte aux Coyotes leur a permis de se montrer agressifs et de faire l’acquisition de Phil Kessel et Taylor Hall sur le marché des transactions. Qu’ils participent ou non aux séries, il est clair que le vent souffle plus fort dans les voiles des Coyotes. Reste la question d’un nouvel aréna…

 

Bruins de Boston

 

Les tours du chapeau de Pastrnak. Que la saison régulière reprenne ou non son cours, David Pastrnak a connu une campagne à la fois phénoménale et historique. Ses 48 buts représentent un sommet chez les Bruins depuis les 50 inscrits par Cam Neely en 1993-1994. Ce qui le démarque surtout, ce sont ses tours du chapeau. Pastrnak en a réussi quatre en 2019-2020, ce qui lui en donne huit en carrière. Il est le plus jeune joueur de l’histoire de la LNH à en revendiquer autant. Son chef d’œuvre? Ses quatre buts dans un gain de 4-2 des Bruins sur les Ducks le 14 octobre. À ne pas négliger non plus, son complet couleur saumon porté avant un match.

 

Sabres de Buffalo

 

Le mois d’octobre. La saison a mal tourné pour les Sabres... encore. Un excellent début de saison suivi d’une glissade jusque dans les abysses semble être le modus operandi de cette équipe. Ça ne veut pas dire qu’on ne devrait pas souligner les débuts de l’entraîneur-chef Ralph Krueger, au cours duquel les Sabres ont montré une fiche de 9-2-2 et dominé leurs adversaires 43-32 au chapitre des buts marqués. Jeff Skinner avait marqué 7 buts et amassé 3 passes en 13 matchs… avant d’en inscrire que 7 lors des 46 matchs suivants. Partisans des Sabres, rappelez-vous qu’en octobre, c’était prometteur.

 

Flames de Calgary

 

Top-5 : Bagarres de gardiens de buts

Vive les rivalités! Tout a commencé avec la guerre des mots entre Matthew Tkachuk et Drew Doughty des Kings de Los Angeles. Le défenseur avait notamment affirmé que Tkachuk « est un gars qui pense être vraiment bon alors qu’il ne l’est pas ». Cela avait été suivi de deux matchs intenses en octobre, dont un qui a presque été le théâtre d’une bataille générale. Puis, il y a eu le retour en force de la « Bataille de l’Alberta », marquée par le lancer du bâton du gardien des Oilers d’Edmonton David Rittich, par un combat de gardiens, par un match de 8-3 et par la suspension de deux matchs de Zack Kassian pour s’être attaqué à Tkachuk. Encore mieux pour les Flames : ils ont remporté 3 de leurs 4 matchs contre les Oilers.

 

Hurricanes de la Caroline

 

Andrei Svechnikov : plus qu’un magicien. L’émergence de l’attaquant de 20 ans est pour le moins divertissante à regarder. En décembre, Svechnikov a marqué le premier but « lacrosse » dans l’histoire de la LNH, ce qui a évidemment capté l’attention. Mais sa constance à sa deuxième saison dans la LNH est ce qui excite le plus ses entraîneurs. Le deuxième choix au total du repêchage de 2018 a amassé 61 points (24 buts et 37 passes) en 68 matchs après avoir récolté 37 points en 82 rencontres à sa saison recrue.
 

Top-5 : Buts depuis le début de la saison

 

Blackhawks de Chicago

 

L’entrée en matière de Dominik Kubalik. S’il y a une chose que la direction des Hawks fait extrêmement bien depuis plusieurs années, c’est de trouver un diamant à polir dans les ligues européennes. On n’a qu’à penser à Artemi Panarin, Erik Gustafsson, Dominik Kahun, Jan Rutta et Michal Kempny. La recrue de 24 ans des Blackhawks est la dernière étoile de l’équipe à se développer sur le tard. Il a déjà 30 buts au compteur et il ne lui en manque que 2 pour égaler le record de Petr Klima pour le plus de buts marqués par une recrue tchèque, établi il y a 34 ans.

 

Avalanche du Colorado

 

En amour avec Cale. Plusieurs jeunes défenseurs ont pris l’avant-scène cette saison, mais prenons une seconde pour apprécier l’émergence de Cale Makar. Après avoir été lancé dans l’action en séries le printemps dernier, Makar est déjà un naturel cette année. Il a rarement l’air dépassé. Comme Nathan MacKinnon le confiait à ESPN en janvier dernier : « Il y a tellement de choses extraordinaires qu’on peut dire à son sujet. C’est tout un athlète. Il est tellement rapide et puissant. Je pense qu’il est déjà l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Il a cette confiance tranquille ».

 

Blue Jackets de Columbus

 

Pas de Bob, pas de problème. Les Blue Jackets de Columbus ont peut-être été forcés de faire leurs adieux au double récipiendaire du Trophée Vézina, Sergei Boborvsky, ils ne semblent pour l’instant pas avoir perdu au change. Le duo fort plus économique que forment Joonas Korpisalo et Elvis Merzlikins s’avère un véritable trésor pour les Jackets. « Tout le monde disait qu’on prenait une chance ou un risque », confiait le directeur général des Jackets Jarmo Kekalainen à ESPN en mars. « Mais j’ai toujours dit que quand tu cherches un gardien no 1 potentiel, pourquoi ne pas regarder du côté de tes propres réservistes en premier? » Cette stratégie était la bonne.

 

Stars de Dallas

 

Au tour de Gurianov de briller. Plusieurs doutaient de la capacité de Denis Gurianov, choix de premier tour en 2015, à devenir un joueur d’impact dans la LNH. Au fil d’une audition qui a duré 21 matchs l’an dernier, il n’avait récolté qu’un but et quatre points. Or, il ne fallait qu’être patient. Le joueur de 22 ans est débarqué en force cette saison et a été un plaisir à regarder malgré un temps de jeu limité. Il mène les Stars avec 20 buts en 64 matchs, ce qui représente un sommet pour une recrue chez les Stars depuis les 22 buts de Jamie Benn en 2009-2010.

 

Red Wings de Detroit

 

Montréal dominé. On ne peut pas dire qu’il y a une abondance d’histoires positives chez les Wings cette saison si on ne compte pas le retour de Steve Yzerman, survenu durant la saison morte. L’un des faits marquants pour ceux-ci cette saison est toutefois leur inexplicable domination sur le Canadien de Montréal. Les Wings ont balayé la série de quatre rencontres, ayant le dessus 14-9 au chapitre des buts marqués. Si le Canadien avait balayé les Wings, Montréal ne serait qu’à deux points d’une place en séries. Attardez-vous à cette statistique : les victoires des Wings sur le Canadien représentent 31 % de leurs gains cette saison!

 

Oilers d’Edmonton

 

L’ascension de Leon Draisaitl se poursuit. Une étoile est née l’an dernier lorsque Draisaitl a inscrit 50 buts. Cette saison, il est l’un des candidats au titre de joueur par excellence du circuit. L’attaquant des Oilers n’a eu besoin que de 71 matchs pour établir des sommets personnels pour les points (110) et les passes (67), ce qui risque de lui valoir le Trophée Hart. Il a aidé à propulser les Oilers vers le sommet, que ce soit en jouant sur le même trio que Connor McDavid ou pas. Il a été particulièrement brillant en l’absence de McDavid.

 

Panthers de la Floride

 

Le no 1 retiré. C’est à la fois normal et extraordinaire que Roberto Luongo soit devenu le premier joueur de l’histoire des Panthers à voir son numéro 1 être retiré. C’est ce qui est survenu le 7 mars dernier. « Ce n’est définitivement pas la fin », avait alors confié Luongo, qui demeure conseiller spécial au sein de l’organisation. « C’est peut-être la fin sur la glace, mais je suis ici tous les jours. J’assiste à tous les matchs locaux. Je sens que je fais encore partie de l’équipe. J’ai la ferme intention de tout faire pour mener cette équipe où elle n’est pas encore allée. »

 

Kings de Los Angeles

 

Une bouffée d’air frais. Au milieu d’une saison perdue, les Kings ont profité de leur match en plein air contre l’Avalanche du Colorado au Air Force Academy en février pour montrer qu’ils s’améliorent et afficher un peu de fierté. Leur victoire de 3-1, sécurisée avec deux buts dans la dernière minute de jeu, est sans doute l’expérience la plus satisfaisante de leur saison. Tyler Toffoli en avait alors profité pour réussir un tour du chapeau avant d’être échangé aux Canucks de Vancouver. Ce triomphe, l’entraîneur-chef Todd McLellan affirmait que l’équipe allait « s’en souvenir et la chérir ».

 

Wild du Minnesota

 

Une histoire de résilience. Ce fut une saison étrange pour le Wild. L’équipe a amorcé l’année avec un dossier de 1-6, a congédié l’entraîneur-chef Bruce Boudreau et le directeur général Bill Guerin a admis qu’il est passé près d’échanger Zach Parise aux Islanders de New York. Malgré tout cela, le club affiche une belle résilience. Étonnamment, le Wild n’est qu’à un point d’une place en séries. Et ils ont réussi cela avec une formation que plusieurs décrivent comme trop vieille et trop coûteuse.

 

Canadien de Montréal

 

La réunion des capitaines. Aucun club de la LNH ne fait mieux que le Canadien dans les célébrations axées sur la nostalgie, et la réunion des capitaines n’a pas fait exception. Dans le cadre du 110e anniversaire de la concession, le Canadien a réuni le 4 décembre au Centre Bell 12 des 13 hommes toujours vivants ayant déjà porté le « C ». Chacun des joueurs de l’édition actuelle du CH a porté l’uniforme de l’un des anciens capitaines de l’équipe pendant la période d’échauffement. Artturi Lehkonen a par exemple endossé celui de son compatriote finlandais Saku Koivu. Chacun des chandails a ensuite été mis aux enchères au profit de la Fondation des Canadiens pour l’enfance.

 

Predators de Nashville

 

Jusse se lève. Après un début de saison difficile qui a coûté à Peter Laviolette son poste, les Predators se sont relevés et font actuellement partie du portrait éliminatoire dans l’Association de l’Ouest. Ils peuvent remercier leurs gardiens. Alors que Pekka Rinne en a arraché, Juuse Saros s’est levé et s’est montré digne du poste de no 1. À ses neuf derniers matchs avant la pause forcée, Saros a montré un dossier de 6-2-0, un taux d’efficacité de ,948 et signé deux blanchissages.

 

Devils du New Jersey

 

Blackwood, l’homme de la situation. Plusieurs clubs de la LNH aimeraient sans doute appuyer sur le bouton « Reset ». Au sommet de la liste, les Devils, qui après une série d’acquisitions estivales, n’ont pas été à la hauteur. Si l’incertitude planait au-dessus du filet, ce n’est toutefois plus le cas. Dans les quatre derniers mois, Mackenzie Blackwood a trouvé ses repères. À ses 27 derniers départs, il affiche un dossier de 14-6-5 et un taux d’efficacité de ,927, en plus d’avoir réussi deux jeux blancs. Plusieurs vides restent à combler dans la formation des Devils, mais peut-être pas devant le filet.

 

Islanders de New York

 

Fini Brooklyn! Le Barclays Center n’a jamais été adapté au hockey, au grand malheur des partisans de l’équipe. Après avoir disputé leurs matchs locaux et Nassau Coliseum et au Barclays Center au cours des deux dernières années, les Islanders seront de retour à plein temps à Long Island un an plus tôt. L’équipe a récemment annoncé qu’elle jouera au Nassau Coliseum en 2020-2021 et d’ici à ce que leur nouvel aréna à Belmont Park soit prêt à les accueillir.

 

Rangers de New York

 

Le « Bread Man » livre la marchandise. Les Rangers qui dépensent une fortune pour un gros nom sur le marché... Il n’y a peut-être rien de nouveau là-dedans, certes, mais cette fois c’est pour un joueur au sommet de son art – ou sur le point de l’être – que les Rangers ont déroulé le tapis rouge l’été dernier. Sept ans et 81,5 millions $, c’est un gros contrat, mais avec 95 points en 69 matchs, Artemi Panarin prouve qu’il en valait l’investissement.

 

Sénateurs d’Ottawa

 

Soirée haute en émotion pour Bobby Ryan

Le retour de Bobby Ryan. En lice pour le titre de moment le plus magique de la saison : Bobby Ryan qui réussit un tour du chapeau à son premier match local après avoir pris une pause pour combattre ses problèmes de consommation d’alcool. Le vétéran de 32 ans a inscrit un but en première période et deux autres en l’espace de 19 secondes au troisième vingt. Alors que les partisans des Sénateurs l’ovationnaient pour son tour du chapeau, Ryan n’a pu retenir ses larmes au banc des siens.

 

Flyers de Philadelphie

 

Le combat d’Oskar Lindblom. Depuis le 8 janvier, les Flyers affichent le meilleur dossier de la LNH, à égalité avec les Bruins. C’est toutefois la lutte du jeune de 23 ans contre le sarcome d’Ewing, une forme de cancer des os, qui retient l’attention. Lindblom est demeuré dans l’entourage de l’équipe, prenant notamment part à la photo d’équipe au début du mois de mars. « Le gars n’arrête jamais de sourire », faisait alors remarquer son coéquipier Matt Niskanen. « Il était comme ça avant de recevoir la nouvelle et il n’a pas changé. Les gars l’aiment. Juste pouvoir parler quelques minutes avec lui et voir son visage, c’est fantastique. »

 

Penguins de Pittsburgh

 

Les Penguins trouvent un autre joyau. Les Penguins ont été confrontés à énormément d’adversité tôt dans la saison, mais ils ont néanmoins trouvé le moyen de demeurer dans le portrait des séries. On se doit de souligner le brio de l’un des buteurs les plus constants cette saison : Bryan Rust. En seulement 55 matchs, le joueur de 27 ans a éclipsé ses sommets personnels pour les buts (de 18 à 27) et les points (de 38 à 56). Et il a fait tout ça après avoir raté les 11 premiers matchs de la saison en raison d’une blessure à une main.

 

Sharks de San Jose

 

Aaron Dell. La saison est tout sauf facile pour les Sharks, qui occupent la dernière place dans l’Association de l’Ouest et qui ne pourront en soutirer un choix de première ronde au prochain repêchage (échangé aux Sénateurs, ndlr). Mais Dell, un gardien de 30 ans, est l’un des rares points positifs de cette campagne. Les performances des gardiens des Sharks ont laissé à désirer au fil des dernières années et autant Dell que Martin Jones en ont été blâmés. Dell, un joueur autonome sans compensation en devenir, a néanmoins mené l’équipe avec un taux d’efficacité de ,907 et un taux de départs de qualité de ,500. Sans lui, ç’aurait pu être encore pire pour les Sharks.

 

Blues de St Louis

 

Quel lendemain de veille? Sérieusement, comment les Blues ont-ils fait pour éviter les contrecoups d’une conquête de la coupe Stanley? Même s’ils ont perdu les services à long terme de leur attaquant étoile Vladimir Tarasenko en octobre, les Blues ont su maintenir leurs standards d’excellence, flirtant avec le sommet de l’Association de l’Ouest durant presque toute la saison. Une réussite qui mérite d’être célébrée.

 

Lightning de Tampa Bay

 

« Selke » Cirelli. Les joueurs du Lightning se plaisent à surnommer l’attaquant défensif Anthony Cirelli « Selke ». Et ce n’est pas pour rien. Le joueur de centre de 22 ans s’est imposé comme l’un des finalistes potentiels au Trophée Selke, bien que l’attaquant des Flyers Sean Couturier demeure le favori. Si on se fit au passé, Cirelli ne devrait toutefois pas tarder à remporter cet honneur. Couturier a dû patienter sept saisons avant de s’élever parmi les finalistes. S’il l’emporte, ce sera à sa neuvième campagne dans la LNH. Cirelli a encore bien du temps devant lui.

 

Maple Leafs de Toronto

 

Bonne fête Kade! En novembre dernier, Jason Foster a indiqué sur Twitter qu’il s’agissait du 11e anniversaire de son fils Kade, mais que malheureusement aucun invité ne s’était présenté à sa fête, dont le thème était les Maple Leafs de Toronto. Quelques joueurs des Leafs, notamment Mitch Marner, lui ont alors souhaité bonne fête sur Twitter. L’équipe est toutefois allée un peu plus loin. Le capitaine John Tavares a appelé le jeune partisan pour l’inviter en compagnie de sa famille à assister à un match des Maple Leafs en guise de cadeau. Ils ont assisté à l’entraînement matinal et même la rencontre d’équipe d’avant-match. « L’expérience était surréelle, on a été traité comme de l’or », avait réagi le paternel.

 

Canucks de Vancouver

 

Les Sedin honorés. La cérémonie de retrait des chandails d’Henrik et Daniel Sedin a permis à l’équipe de célébrer deux des plus grands joueurs de l’histoire de la formation, qui grâce à eux, a notamment participé à une finale de la Coupe Stanley. Cette célébration a aussi permis à leur ancien coéquipier Kevin Bieksa de livrer un discours mémorable. « Je ne veux pas être porteur de mauvaises nouvelles, mais l’une des raisons pour lesquelles ils savaient toujours où l’autre était sur la glace, c’est qu’ils portaient un écouteur. »

 

Golden Knights de Vegas

 

En mémoire de Hulk. Les Golden Knights ont l’une des relations les plus privilégiées avec leurs partisans dans la ligue. L’un de ces fans, le détenteur de billet de saison John Baratta, est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 68 ans au début du mois de mars. Il était connu de plusieurs pour sa moustache à la Hulk Hogan et l’habitude qu’il avait de déchirer son chandail après un but des Knights au T-Mobile Arena. L’équipe lui a rendu un hommage lors du match suivant son décès en diffusant une vidéo à l’écran géant et en distribuant des chandails Hulk Hogan aux partisans de la Section 8, où il avait l’habitude de prendre place. Lorsque Max Pacioretty a marqué, ceci est arrivé :

 

 

Un geste que Hulk aurait sans doute aimé.

 

Capitals de Washington

 

Les Caps soulignent les 700 buts d'Ovi

Ovi dans le club des 700. On sera peut-être privée d’une neuvième saison de 50 buts pour Alex Ovechkin, ce qui lui permettrait de rejoindre Wayne Gretzky et Mike Bossy dans le livre d’histoire de la LNH. Au moment où la LNH a suspendu ses activités, Ovechkin avait 48 buts au compteur. On a au moins pu être témoins d’un moment spécial en février dernier lorsqu’il a atteint le plateau des 700 buts en carrière. Ce qui a fait dire à l’ancien des Capitals Mike Gartner : « On m’a dit qu’il y a plus de gars qui ont marché sur la lune que de gars qui ont marqué 700 buts et [Ovi] a donné l’impression que c’était facile! ».

 

Jets de Winnipeg

 

Hellebuyck s’en charge. La brigade défensive des Jets était la source de plusieurs mauvaises blagues lorsque la saison a commencé. Ravagée par les revirements – notamment l’annonce de Dustin Byfuglien à la dernière minute qu’il prenait du temps pour songer à la retraite –, Winnipeg en a arraché. Heureusement, le brio du gardien Connor Hellebuyck, candidat au Vézina, a permis à l’équipe de demeurer compétitive. L’Américain a obtenu 56 départs (2e dans la LNH), mais il a néanmoins affiché un taux d’efficacité de ,922, en plus de signer six jeux blancs, un sommet dans le circuit.​