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« Je savoure chaque instant » - Adin Hill

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SUNRISE, Fla. -- Adin Hill a entendu les spectateurs scander son nom après qu'il eut enchaîné quelques gros arrêts. Il a tenté de ne pas se laisser distraire.

Après tout, la plupart des spectateurs n'avaient probablement jamais entendu parler de Hill avant les derniers mois. Le gardien de but âgé de 27 ans, qui a roulé sa bosse dans la LNH, est maintenant au coeur des discussions puisqu'il explique en grande partie pourquoi les Golden Knights de Vegas mènent la série finale de la coupe Stanley 2-0 contre les Panthers de la Floride.

Le match no 3 aura lieu jeudi soir, et Hill retrouvera alors l'amphithéâtre où il avait été repêché il y a huit ans - il avait alors été le cinquième gardien sélectionné lors de l'encan, au 76e rang de la cuvée 2015. Cette fois-ci, cependant, il s'y présentera en tant que gardien partant qui n'est plus qu'à deux victoires de soulever le précieux trophée.

Depuis qu'il s'est établi en tant que gardien no 1 au deuxième tour dans l'Association Ouest, il a présenté une fiche de 9-3 avec une moyenne de buts alloués à peine plus élevée que 2,00 et a affiché un taux d'efficacité remarquable de 93,7 pour cent. Hill, qui empoche 2,7 millions $US annuellement, a jusqu'ici le meilleur sur son rival en finale, Sergei Bobrovsky, qui a remporté le trophée Vézina à deux reprises et qui commande un salaire de 10 millions $ par campagne.

Il a aussi réalisé l'un des plus beaux arrêts jusqu'ici en finale; un arrêt spectaculaire avec son bâton pendant le match no 1.

« Je ne me suis jamais autant amusé au hockey, a admis Hill. Je savoure chaque instant, chaque jour... Je vis le moment présent, et c'est amusant. C'est formidable de faire partie de cette aventure-là, avec cette équipe-ci. »

Ce parcours remarquable n'aurait pas été envisageable sans Hill, qui a repoussé 62 des 66 tirs dirigés vers lui depuis le début de la série finale. De son côté, Bobrovsky a concédé quatre buts dans chacun des deux premiers matchs et a même été chassé de son filet à mi-chemin du match no 2.

Pendant que Bobrovsky peinait, Hill, lui, brillait. Et il n'est pas prêt de se laisser intimider par l'adversaire. Les attaquants des Panthers Nick Cousins et Matthew Tkachuk ont déjà reçu de vilains coups de bloqueur au visage lorsqu'ils sont passés un peu trop près du demi-cercle du gardien des Golden Knights dans cette série.

« Si vous choisissez de foncer au filet, alors vous devrez être prêts à être accueillis, a dit Hill. Cette année, dans cette équipe, nous avons joué de manière disciplinée, mais nous ne nous sommes jamais laissés intimider. »

La discipline a été un enjeu du côté des Panthers en finale. Ils ont écopé de 25 pénalités jusqu'ici, dont neuf pour inconduite et une autre pour avoir rudoyé un arbitre.

L'entraîneur-chef des Panthers Paul Maurice a mentionné après la défaite de son équipe lors du match no 2  « qu'il n'y a pas de problème de discipline », puisque la plupart des visites au cachot se sont produites après que les Golden Knights eurent mis le match hors de la portée des Floridiens. Mais les Panthers ne peuvent se permettre de jouer constamment en infériorité numérique, car le jeu de puissance des Golden Knights ne dérougit pas dernièrement.

Les Panthers n'ont toujours pas touché la cible en avantage numérique dans cette série, et Hill explique en grande partie cette situation. Il a effectué quatre arrêts vifs tôt dans le deuxième match qui ont changé l'allure du match et permis aux Golden Knights de riposter et de se forger une avance.

Le coéquipier de Hill, William Carrier, était ébahi après qu'il soit parvenu à frustrer les joueurs des Panthers pendant un de leurs jeux de puissance.

« C'est difficile à décrire, a confié Carrier. Il joue de façon incroyable depuis son retour au jeu. Il a travaillé très fort en fin de campagne, alors qu'il était blessé. Il joue de manière époustouflante. »