L’attaquant des Canucks de Vancouver Antoine Roussel a envisagé le portrait d’une prochaine saison avec une possible division impliquant toutes les équipes canadiennes.

Lors de son passage au balado On Jase, le patineur de 31 ans n’a pas caché qu’il redoute parmi les formations canadiennes particulièrement le Canadien de Montréal à la lumière des changements qui ont été apportés pendant la saison morte.

« Je pense qu’ils vont faire plaisir à beaucoup de partisans cette année. Ils n’auront plus les Bruins dans leur face, donc ils vont peut-être pouvoir prendre leur rythme », a-t-il suggéré.

« Le Canadien s’est excessivement amélioré et j’ai toujours trouvé que le Canadien était une équipe difficile à affronter en raison du rythme rapide qu’il impose à un match », a-t-il ajouté en disant que les Flames de Calgary et les Oilers d'Edmonton risquent d'être à surveiller.

S’il est reconnu pour son côté agitateur sur la patinoire, Roussel ne s’est pas gêné pour en faire une légère démonstration hors de la glace. Alors qu’il est prêt à lancer des fleurs au Canadien, celui qui est originaire de la France a répondu au commentaire d’un internaute qui laissait entendre qu’une belle rivalité pourrait s’installer avec Brendan Gallagher, alors que les deux hommes pourraient se côtoyer avec leur sourire sur la glace plus souvent qu’à leur tour la saison prochaine si le scénario de la division canadienne se concrétise.

Roussel a bien ri à l’allusion de son sourire avant de possiblement lancer une flèche à l’endroit du joueur du Canadien.

« C’est sûr, sauf que moi j’ai la réputation de répondre de mes actes aussi par contre », a-t-il simplement répondu au commentaire après son rire.

Roussel avait toutefois de très bons mots pour son ancien coéquipier Tyler Toffoli qui a rejoint les rangs du Canadien avec le marché des joueurs autonomes. Il est d’avis que ce dernier pourra bien compléter un trio et que sa mission sera de mettre la rondelle dans le filet.

« C’est un excellent joueur. Il m’a bien impressionné et il va bien compléter un trio. »

« Il va se positionner à un bon endroit et la rondelle va finir par lui arriver sur la palette avant de terminer là où maman cache le beurre d’arachides », a-t-il imagé.

Roussel a également abordé en quoi la division canadienne pourrait être un avantage pour les joueurs vedettes des Canucks comme Elias Pettersson et Quinn Hughes, alors qu’ils évolueront à des heures de grande écoute au lieu d’être souvent tard en fin de soirée. Cette nouvelle visibilité pourra leur être profitable auprès d’éventuels commanditaires.

« Ça va aider à augmenter sa valeur hors de la glace. C’est un gros atout pour lui et possiblement pour le garder à Vancouver », a-t-il avancé au sujet de Pettersson.

« La force d’une équipe est de pouvoir promouvoir ton joueur aussi. Il y a des contrats qui se négocient ainsi aussi », a-t-il souligné.

À sa deuxième saison avec les Canucks, Roussel a obtenu 13 points en 41 rencontres.