Lors du Championnat du monde de hockey junior à Buffalo en 2018, le gardien Carter Hart ne s’est pas uniquement fait reconnaître pour son travail devant le filet canadien.

Le gardien qui a mené son pays à la conquête de la médaille d’or s’est sans nul doute fait remarquer pour son côté superstitieux qui a été dévoilé au grand jour.

Celui qui porte les couleurs des Flyers de Philadelphie dans la LNH est revenu sur cette épisode et sur son changement d’attitude par rapport à la superstition avec Mark Masters de TSN.

Lors du tournoi, les autres nations ont commencé à remarquer que le gardien avait pris pour habitude de sans cesse être le dernier joueur à quitter la patinoire à la fin d’une période.

Il n’en fallait pas plus pour que certaines équipes tentent de bousculer sa routine. La Suisse a d’ailleurs tenté le coup lors du match quart de finale en demandant à son gardien auxiliaire Matteo Ritz de rester sur la patinoire jusqu’à ce que Hart ait quitté. Ce dernier a toutefois joué un tour à son rival en revenant par la suite sauter sur la patinoire pour que sa tradition se poursuive.

Toutefois, à son retour dans la WHL, toutes les équipes avaient eu vent de cette tendance. Le gardien a dû se résoudre à l’évidence et mettre un terme à sa superstition.

« J’ai sans doute poussé le tout un peu trop loin, a-t-il mentionné à Masters. C’était une bonne leçon pour moi. C’était une superstition, mais j’ai réalisé qu’elle n’avait aucun impact sur ma manière de jouer. Il n’y avait aucune conséquence pour le dénouement d’une rencontre. »

« J’ai encore des superstitions ou des routines, mais ce sont des choses que personne ne peut savoir ou ils n’ont pas le moyen de l’affecter », a-t-il ajouté.

En effet, ce n’est pas du jour au lendemain que le gardien cessera certaines habitudes. Après avoir révélé qu’il mangé sensiblement le même déjeuner depuis quatre ans lors du Championnat du monde junior, Hart a modifié son menu depuis.

Celui qui optait auparavant pour des oeufs avec du pain et du lait au chocolat mange dorénavant du pain avec du beurre de cajou et il accompagne le tout d’un smoothie. Le principal intéressé souligne qu’outre les changements bénéfiques pour son menu, alors que les oeufs ne lui convenaient plus, il se sent plus léger sur le plan psychologique.

« Honnêtement, je ne suis plus autant superstitieux qu’au niveau junior. J’ai davantage des routines. Je fais tout sensiblement dans les mêmes temps et c’est à peu près ça », a-t-il mentionné.

L’athlète de 21 ans peut dire que la recette fonctionne pour lui alors que depuis son arrivée avec les Flyers, Hart présente un dossier de 40-26-4 avec un taux d’efficacité de ,915.

Au moment de l’arrêt des activités dans la LNH le 12 mars dernier, les Flyers occupaient le deuxième rang de la division Métropolitaine avec 89 points en 69 matchs. Ils tiraient de l’arrière par un seul point sur les Capitals de Washington.