David Perron ne s’en cache pas, Ken Hitchcock est un entraîneur dur sur ses joueurs. Le plus dur qu’il a croisé au fil de sa carrière même.

À l’annonce de son congédiement, mercredi, Perron aurait donc pu se réjouir du départ que plusieurs décrivent comme un bourreau haït de bien de ses joueurs.

Mais c’est mal connaître Perron.

« On sait que ça fait partie de la business, que certains l’aimaient peut-être moins, mais il reste qu’on a laissé tomber quelqu’un. En tant que joueur, en tant que professionnel, tu ne veux jamais voir ça », se désolait l’attaquant des Blues de St Louis, en entrevue vendredi à l’émission On jase.

« J’ai eu beaucoup d’entraîneurs dans ma carrière et même si Ken Hitchcock a été le plus dur, que j’ai eu des hauts et des bas avec lui, je sais qu’il me respectait en tant que joueur de hockey, ajoute Perron. J’ai eu de la misère à tourner la page le jour de son congédiement. »

Si la méthode Hitchcock a longtemps fait ses preuves, cette saison, qui devait être sa dernière derrière le banc des Blues avant de céder sa place à Mike Yeo, n’a pas été couronnée de succès. Au moment d’être remercié, Hitchcock avait signé la victoire qu’une seule fois en six matchs et son équipe occupait la deuxième place des clubs repêchés dans l’Association Ouest.

« Il était [devenu] évident qu’il fallait qu’il se passe quelque chose dans l’équipe si ça ne se replaçait pas », convient Perron.

Maintenant que c’est fait, que l’accession au pouvoir de Yeo a été devancée, Perron espère que l’équipe regarde vers l’avant, et pour de bon.

« Le potentiel de l’équipe est énorme. [...] Il ne faut pas perdre confiance. J’ai connu le feeling à Pittsburgh avant d’être échangé et j’ai aussi connu le feeling à mon arrivée à Anaheim. [Le vent] a vite tourné à Anaheim et Pittsburgh. Les Pengiuns ont gagné la coupe Stanley et les Ducks le titre de la division Pacifique. Je crois qu’on a aussi ce potentiel. À nous de le prouver. »

« Brodeur est tellement humble »