Une LNH à 34 équipes? « Pas maintenant », selon Daly
Alors que le Kraken de Seattle, plus récent club d'expansion, est en voie de terminer sa deuxième saison dans la LNH, quelles sont les visées des hauts dirigeants pour la suite des choses?
Questionné à ce sujet par Frank Seravalli de DailyFaceoff, l'adjoint au commissaire Bill Daly a répondu que la ligue n'accueillera pas de nouvelle formation, ou du moins, « pas maintenant ».
Récemment, des journalistes du réseau ESPN, dont John Bucigross et Kevin Weekes, ont spéculé à l'effet qu'on pourrait éventuellement voir des équipes s'installer à Houston et Atlanta.
« Il n'y a rien qui change à notre position pour l'instant », a répondu Daly dans un courriel à Seravalli, mercredi.
« L'expansion n'est pas notre priorité présentement, a-t-il spécifié. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas écouter des groupes ayant de l'intérêt. Ça inclut Atlanta et Houston, mais ça inclut aussi d'autres villes. »
Servalli précise qu'en réalité, plusieurs groupes d'investissement tendent une perche à LNH afin de joindre les rangs. Vegas et Seattle faisaient partie de ces groupes potentiels pendant de longues années, avant qu'une nouvelle expansion ne prenne forme.
Durant cette période, Kansas City, Portland (en Oregon), Quebec et Saskatoon sont des villes ayant présenté leur dossier de candidature à Gary Bettman.
Québec espère encore attirer l'attention des hauts dirigeants de la LNH, huit ans après l'ouverture du Centre Vidéotron, qui a coûté près de 370 M$ à construire, répartis entre les palliers municipal et provincial.
« Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'Atlanta et Houston soient dans une position avantageuse ou désavantageuse par rapport aux autres (villes) ayant exprimé leur intérêt depuis 12 ou 18 mois », a insisté Daly.
Une équipe a joué à Atlanta entre 1972 et 1980. Puis après huit ans, les Flames ont été relocalisés à Calgary. Les Thrashers ont ensuite fait leur entrée dans la ligue en 1999, et y sont demeurés 12 ans avant de déménager à Winnipeg.
« Houston serait une destination logique, si les Coyotes de l'Arizona ne recevaient pas les votes néccessaires à ce qu'ils puissent construire un nouveau domicile permanent », a opiné Seravalli en conclusion.