Devancer Patrick Roy avec 552 victoires serait « un honneur » pour Fleury
À 37 ans, le gardien de but Marc-André Fleury s'apprête, avec son enthousiasme légendaire, à amorcer sa 19e campagne dans la LNH, le tout dans l'espoir d'ajouter une 4e Coupe Stanley à sa collection.
Pour discuter de la signification de cette nouvelle saison, le sympathique Sorelois a offert un généreux entretien aux animateurs d'On jase, jeudi midi.
Auteur de 520 victoires, Fleury se trouve à seulement 32 succès de dépasser Patrick Roy au 2e rang de l'histoire.
Il aura la chance de réaliser cet exploit avec le Wild du Minnesota, étant donné qu'il sera de retour avec la formation qui avait transigé pour ses services à la dernière date limite des transactions.
« Je ne vais pas toujours voir mes statistiques pour voir où je me situe, ou quelque chose du genre, mais je me considère chanceux de faire ce que j'aime, et d'avoir pu le faire aussi longtemps. D'avoir la chance de rattraper Patrick, c'est un honneur. Pour moi, il était une idole, et Martin (Brodeur) l'était aussi », a-t-il assuré.
« Juste d'avoir 500 victoires, jamais je m'étais dit que j'allais jouer 19 ou 20 saisons dans la LNH et en arriver là. (...) En plus, on avait un match à Montréal l'an dernier, et il a fallu que ça se passe là, devant famille et amis », a ajouté celui qui totalise 939 matchs dans la meilleure ligue au monde.
Malgré sa grande longévité, Fleury fait preuve de sa modestie habituelle lorsqu'on lui souligne qu'il a semblé trouver la fontaine de Jouvence.
« Pour vrai, les hanches, le dos, tout devient plus rough! Des fois les matins sont plus durs qu'ils l'étaient, tout comme les pratiques. Je prends moins de la glace qu'avant, et j'ai des gens qui m'aident. Le staff de l'équipe et des gens de l'extérieur qui m'aident à rester souple et en forme. »
Au cours de cette entrevue accordée à Martin Lemay et Yannick Lévesque, Fleury s'est aussi rappelé son premier camp dans le circuit Betman, à l'automne 2003 chez les Penguins de Pittsburgh.