WINNIPEG - Dustin Byfuglien a fait un Marshawn Lynch de lui lorsqu'il s'est adressé aux journalistes au lendemain de la défaite en prolongation des Jets, qui tirent de l'arrière 3-0 dans leur série contre les Ducks d'Anaheim.

Byfuglien a répondu à plusieurs questions consécutives avec la phrase : « Si nous nous serrons les coudes en tant qu'équipe, tout va bien aller. »

Le défenseur vedette n'a pas parlé de son jeu depuis le début de la série ou de son coup à l'endroit de Corey Perry lors du troisième match.

Byfuglien n'est pas friand d'échanges avec les médias et il l'a démontré avec ses commentaires au lendemain du revers de son équipe en prolongation contre les Ducks. Ses réponses ont rappelé celles de Lynch, le porteur de ballon vedette des Seahawks de Seattle, qui avait maintes fois répondu, à quelques jours du Super Bowl, qu'il « était ici pour ne pas se faire mettre à l'amende ».

Les Jets ne seront pas mis à l'amende puisque Byfuglien a rempli la tâche attendue de lui auprès des médias.

Quant à l'entraîneur Paul Maurice, il a dit n'avoir aucun problème avec l'attitude de son imposant défenseur.

« À titre de compétiteur, il a le droit de dire ce qu'il a dit, a déclaré Maurice. Je vous invite à apprécier pleinement les jurons qu'il a gardés pour lui, par civisme. Il est un homme gentil, poli et généreux, et le fait qu'il ne vous a pas dit comment il se sentait montre, selon moi, qu'il a de la maturité.

« J'adore cet homme, a ajouté Maurice. Je l'ai déplacé à l'avant, à la défense, il a marqué un but en prolongation contre Minnesota, il allège l'atmosphère dans le vestiaire et il n'est pas parfait. »