Le rêve se poursuit pour Jakob Pelletier
Jakob Pelletier n'est pas encore descendu de son nuage depuis qu'il est arrivé dans la LNH.
L'attaquant des Flames de Calgary a maintenant neuf rencontres derrière la cravate dans le circuit Bettman et il n'a pas caché lors d'une entrevue accordée à l'Antichambre qu'il adore son expérience.
« Lorsque je me lève chaque jour, je me dis : est-ce un rêve ou non? Ça fait un mois et demi que je suis en haut et je me dis que c'est un rêve. »
Sa nouvelle réalité fait aussi en sorte qu'il évolue récemment aux côtés de Jonathan Huberdeau et Nazem Kadri. Il veut profiter de cette occasion au maximum et il est bien au courant que le fait de jouer avec deux joueurs à caractère offensif amène aussi une certaine pression sur le plan de la production.
« Je pense c'est un rêve aussi de pouvoir jouer avec des superstars. C'est une chimie qui est peut-être un peu longue (à installer), car je suis une recrue et je veux comprendre comment le jeu se déroule. J'apporte de la vitesse, « Jo » passe la rondelle et « Naz » c'est celui qui marque. »
« C'est sûr que je commence à être plus à l'aise. Je pense c'est à nous de plus produire et moi aussi. Si on veut faire les séries, je pense que toutes les lignes doivent produire et nous encore plus », a souligné Pelletier.
« Nous avons beaucoup de joueurs qui veulent gagner. Nous avons une équipe bâtie pour faire un bout en séries. Oui il y a une pression, mais je viens ici pour faire de mon mieux. C'est sûr que j'aimerais aussi produire un peu plus », a-t-il ajouté.
Le choix de premier tour des Flames en 2019 a eu la chance de briser la glace le 11 février dernier contre les Sabres de Buffalo. Un autre moment qu'il a savouré pleinement comme les membres de sa famille était sur place pour l'occasion.
« Ça faisait quatre ou cinq matchs que j'obtenais d'excellentes chances. Ma famille était à Buffalo, donc de pouvoir vivre ça, c'était un moment très spécial. »
Le Québécois n'est pas étranger à certaines rumeurs de transactions avec l'approche de la date limite du 3 mars. Il n'accorde toutefois pas d'importance aux éléments qu'il ne peut pas contrôler à l'extérieur de la patinoire.
« L'an passé aussi je pense qu'il y en avait eu pour Chiarot, ensuite pour Toffoli. Je suis bien ici et je n'ai pas de contrôle sur le reste. Je n'ai pas d'inquiétude par rapport à ça », a-t-il sagement indiqué.
Les Flames sont au cœur de la course pour une place en séries avec 61 points en 55 rencontres ce qui leur confère pour le moment le cinquième rang de la division Pacifique.