Le gardien Jonathan Bernier ne veut pas encore une fois simplement vivre la période creuse de la reconstruction. Il veut voir les beaux jours des Red Wings de Detroit.

Le Québécois de 31 ans a partagé à Luc Bellemare lors d’une entrevue à l’Antichambre, mardi, qu’il espérait être convaincant la saison prochaine afin d’obtenir un vote de confiance des Red Wings. Le gardien écoulera à ce moment la dernière année de son contrat qui lui rapporte annuellement 3 millions $.

Alors que les Wings ont occupé le bas-fond du classement, Bernier a tout de même su se démarquer avec une moyenne de buts alloués de 2,95 lors de la dernière campagne. Celui qui a vécu les moments difficiles des Maple Leafs de Toronto avant de passer aux Ducks d’Anaheim ne veut pas que la situation se répète.

« Je l’ai vécu à Toronto et c’était dommage de passer par les années très difficiles, de voir l’évolution de l’équipe, de travailler fort pour changer la situation, mais être échangé avant que ça se produise », a-t-il conevnu.

« Ce n’est jamais facile et si je regarde mes expériences à Toronto, ils ont été chanceux en repêchant Matthews, Marner et Nylander. Avec de bons choix au repêchage, ça peut changer très rapidement », a-t-il ajouté.

Un bon joueur au repêchage, les Red Wings avaient tous les droits de rêver à Alexis Lafrenière, mais la loterie a été cruelle à leur endroit. Même si la formation de Detroit pourrait trouver un joueur talentueux au quatrième rang du repêchage, Bernier aurait bien aimé voir arriver Lafrenière dans le vestiaire.

« Je m’entraîne avec Laf depuis quelques années et c’est un bon kid. Anthony (Mantha) et moi, on aurait pris soin d’un autre Québécois. On ne l’aura pas eu. Je trouve ça un peu dommage qu’une équipe en séries puisse mettre la main dessus, mais les DG ont voté pour cette formule », a-t-il souligné.

Bernier poursuit sa préparation en attendant la reprise des activités pour les équipes ne participant pas aux séries dans les bulles de Toronto et Edmonton. Décembre demeure loin, mais Bernier espère pouvoir avoir un camp d’entraînement prolongé. Il soutient que pour un gardien, plus il peut voir d’action, mieux en sera sa préparation.

« Pour un gardien, c’est certain qu’il faut beaucoup jouer alors que c’est une question de réflexes. »

Bernier a disputé 46 matchs la saison dernière avec les Wings et il a enregistré 15 victoires.