Menés par Aleksander Barkov et Jonathan Huberdeau, tous deux très productifs depuis le début de la campagne, les Panthers de la Floride semblent retrouver leurs repères peu à peu après un début de saison plus lent.

«Statistiquement ça va très bien et on ramasse des points comme équipe. On est une équipe de séries donc il faut continuer comme ça», a déclaré l’attaquant québécois Jonathan Huberdeau en entrevue dans le cadre de l’émission On Jase.

Les Panthers ont pu récolter plusieurs points importants dans les premiers duels de la saison, même lors des défaites.

«On avait de la misère à aller chercher des matchs en prolongation ou en fusillade. Ça nous a fait mal de ne pas aller chercher les deux points, mais au moins on allait en chercher un, donc ça faisait moins mal. On a eu une bonne séquence de victoires par la suite», a expliqué Huberdeau.

Les Panthers n’ont toutefois pas été épargnés par les blessures depuis le début de la saison, notamment privés de l’attaquant Vincent Trocheck pendant quelques matchs.

«L'absence de Trocheck ne nous a pas vraiment aidés. [Noel] Acciari est aussi blessé. C’est certain que c’est un gars de 4e trio, mais c’est un gars qu’on veut avoir en désavantage numérique. Quand on va être tous en santé, on va être un club vraiment dangereux, surtout qu’on l’est déjà», a expliqué Huberdeau.

La présence de Sergei Bobrovsky devant le filet leur permet néanmoins de mieux respirer, malgré son début de saison en dents de scie.

«On a confiance en lui. Ce n’est pas toujours de sa faute. On a souvent laissé des filets déserts, des deux contre un. C’est sûr et certain que les chiffres vont se placer plus la saison va avancer.»

Quenneville a la confiance des joueurs

Nouvel entraîneur-chef des Panthers cette saison, Joel Quenneville semble avoir la cote dans son nouveau vestiaire.

«Joel est un coach qui aime gagner, qui a un passé gagnant avec Chicago. Il s’attend aux mêmes choses avec nous. On est une équipe qui peut aller loin et on a le même noyau depuis longtemps.»

Huberdeau ne cache pas qu’il apprécie particulièrement le système de jeu implanté par Quenneville.

«Son système est d’avoir la rondelle le plus longtemps possible, donc c’est certain qu’un joueur comme moi adore ça», a conclu l’attaquant qui a connu la meilleure saison de sa carrière l’an passé avec 92 points.