Plusieurs villes se sont offertes à la LNH afin d’accueillir des matchs si la ligue reprend ses activités cette saison. Cela fait partie de scénarios possibles de retour au jeu.

 

Quel que soit le plan, Jonathan Marchessault ne perd pas espoir de compléter la campagne.

 

« Je suis dans le camp des 16 à 19 équipes qui sont sur le bord de faires les séries », a déclaré l’attaquant des Golden Knights de Vegas lundi, au 5 à 7. « On est dans une position favorable de faire les séries, ce n’est pas quelque chose qui arrive chaque année. Personnellement, et pour mon équipe, on veut terminer la saison et faire les séries. C’est pour ça qu’on joue : pour gagner. Et quand tu fais les séries, tu as une chance de gagner. »

 

Les Knights étaient premiers dans la division Pacifique au moment de la pause. Même si c’est une jeune organisation, elle connaît beaucoup de succès depuis son entrée dans la ligue, avec notamment une présence en finale de la Coupe Stanley dès ses débuts. Marchessault, qui est un père occupé de quatre enfants, voit les Knights continuer à s'imposer comme une menace de façon constante dans les prochaines années.

 

« Je suis confiant en mon équipe, on a vraiment une belle équipe », dit celui qui apprécie le temps passé en famille actuellement. Je parlais justement à certains gars la semaine passée et on est confiants qu’on peut causer beaucoup de dommages dans l’Ouest. On a pas mal de joueurs signés à long terme,  on a un bon noyau. Sincèrement, ça promet cette année et dans le futur. On va être capables d’être compétitifs chaque année. »

 

Les Knights n’ont toutefois pas eu le même niveau de jeu toute la saison. En janvier, cela a coûté à Gerard Gallant son poste d’entraîneur-chef, qui est ensuite revenu à Peter DeBoer. À ce moment, le club avait un dossier respectable de 24-19-6 et se trouvait au cinquième rang de sa division à égalité avec les Jets de Winnipeg pour le deuxième billet d’équipe repêchée.

 

Marchessault admet avoir mal accueilli la décision au départ, mais réalise l’impact positif qu’a eu ce changement ultimement.

 

« C’était quand même dur à prendre parce que Gerard, c’est quelqu’un pour qui tu as envie de jouer, c’est une bonne personne en dehors de la glace et sur la glace surtout. C’est une personne que tout le monde dans le vestiaire appréciait. Mais ça fait partie du monde dans lequel on vit, notre travail n’est jamais certain. Quand Pete est arrivé, on était un peu mécontents de la situation car Gerard est parti. Mais ça fait partie de la business et il ne fallait pas en vouloir à Pete, il fallait lui donner une chance et c’est-ce qu’on a fait. On a tourné notre saison à l’endroit et on a commencé à jouer en équipe. Il nous a vraiment surpris en tant que coach, c’est vraiment une bonne tête de hockey et un gars qui veut le mieux pour chaque joueur de l’équipe. On a  vraiment embarqué avec lui, c’est un très bon entraîneur. »