« Joueur d'impact », Alexis Lafrenière est prêt à jouer un plus grand rôle dit Laviolette
Les Rangers de New York effectuaient leur bilan de fin de saison mardi. L'équipe gagnante du trophée des Présidents a été évincée en six parties par les Panthers de la Floride lors de la finale de l'Est.
L'ailier Alexis Lafrenière a poursuivi son ascension en enregistrant des marques personnelles au chapitre des buts (28) et des aides (29) pendant qu'il a solidifié sa place parmi les deux premiers trios.
De plus, les huit buts en séries du Québécois de 22 ans au cours des présentes séries représentent un sommet chez les Rangers. Au total, il a amassé 14 points, dont 4 buts lors de la finale d'association.
« C'est une fin décevante. Nous avons travaillé fort toute l'année et on s'est mis en position de pouvoir remporter la coupe Stanley, mais on est arrivé à court de peu. C'est de l'expérience qu'on a emmagasinée et qu'on peut quand même transporter l'année prochaine pour devenir meilleurs. Cette équipe a ce qu'il faut pour gagner. »
L'entraîneur-chef Peter Laviolette a été impressionné par la progression de Lafrenière et l'a qualifié de « joueur d'impact », particulièrement en séries.
« Il a été excellent. Il a connu une excellente saison. Il a répondu présent dès le premier match. Au sein du trio avec (Artemi) Panarin, qui est un joueur de classe mondiale, avec que ce soit Vincent (Trocheck) ou bien Filip (Chytil) au centre, ils ont été excellents. Sa confiance n'a cessé de croître au fil de l'année. Ses séries ont également été excellentes. Il a été productif, physique et il s'est démarqué; il a été un joueur d'impact. »
Laviolette croit que le Québécois est prêt à assumer de plus grandes responsabilités à compter de la saison prochaine.
« J'aimerais le voir construire là-dessus l'an prochain. Je crois qu'il peut disputer plus de minutes. Il a passé peu de temps sur la première unité d'avantage numérique, qui a été au top toute l'année, jusqu'en troisième ronde. Il peut en prendre plus sur les épaules, que ce soit au chapitre des minutes ou des sphères du jeu qu'il pourrait toucher, comme l'attaque massive. »
Selon le premier choix de l'encan 2020, c'est son niveau de confiance qui lui a permis de grimper les échelons et il est d'accord qu'il peut s'imposer encore davantage, dont en termes de leadership.
« Ç'a été une question d'assurance, de faire confiance à mon jeu et d'essayer d'avoir du plaisir », a-t-il identifié comme point tournant. « De ne pas trop penser à ce qui est superflu, juste compétitionner et bien jouer. »
« Mon objectif est toujours de mener par l'exemple sur la glace. Je veux être un leader pour cette équipe et continuer à grandir. »
Laviolette aurait bien aimé pouvoir en dire autant du Finlandais de 23 ans Kaapo Kakko, qui n'a pas été en mesure de prendre son essor par rapport à l'année précédente. Le deuxième choix au total du repêchage de 2019 a été limité à 13 buts et 6 aides à sa cinquième saison complète dans la LNH malgré avoir évolué à ces heures sur le premier trio. L'entraîneur s'est lui-même pointé du doigt devant ce constat.
« Dans mes discussions avec Kaapo, j'ai aussi pris ma part de responsabilité là-dedans, a admis Laviolette. Je n'ai pu identifier ce qui serait le déclic. C'est un bon joueur qu'on espérait voir prendre du galon. Mon rôle est d'aider les joueurs à progresser. On espère que ça fonctionne avec tout le monde, mais ce n'est pas toujours le cas. Je dois trouver une façon de mieux l'impliquer. Il a aussi sa part de responsabilité au niveau de sa contribution. La saison prochaine, ce sera un nouveau jour. Il aura la chance de s'installer dans le top-6. Ça ne s'est pas déroulé de la façon qu'il ou qu'on voulait, mais il a les capacités pour y parvenir et notre boulot est de tout mettre en œuvre pour réussir, de notre côté comme du sien. »