Après un automne plutôt chancelant, l’Avalanche du Colorado s’est replacé en position satisfaisante dans la course aux séries éliminatoires de la LNH, à un tel point où il figure désormais quelques matchs au-dessus de la barre fatidique des ,500 à la mi-saison.

« Il y a des choses qui ont changé depuis notre mauvais début d’année. On joue mieux dans notre zone défensive et notre attaque se porte mieux aussi, a convenu vendredi le défenseur québécois François Beauchemin en entrevue avec 30 Minutes CHrono.

Le vétéran de 35 ans est le joueur le plus sollicité par Patrick Roy, avec un temps de jeu frôlant les 25 minutes par match, une utilisation qui lui vaut le 13e rang du circuit Bettman. L'absence récente d'Erik Johnson n'aide en rien à lui fournir un répit.

« Je ne regrette pas ma décision de me joindre à l’Avalanche. C’est une très belle ville. La température et les montagnes, l’ambiance avec les joueurs, tout me rend heureux de mon choix. Et en plus, j’ai beaucoup de temps de glace depuis mon arrivée », mentionne-t-il.

Beauchemin a récemment pu assister de près au moment spécial qu'a vécu Jarome Iginla lorsque celui-ci a enfilé son 600e but en carrière, le 4 janvier, face aux Kings de Los Angeles. Le franc-tireur a réussi l’exploit devant la foule partisane du Pepsi Center de surcroît.

« Pour l'avoir affronté longtemps, physiquement, c’est dur. On apprécie de l’avoir parmi nous! Ce n’est pas tous les jours que tu as la chance de voir un joueur marquer son 600e but dans la LNH. C’était vraiment spécial. (…) Jarome est un gars qui donne l’exemple en travaillant fort chaque jour, sur la glace comme au gymnase. Il a vraiment une bonne éthique de travail. »

« Il donne un paquet de petits trucs à nos plus jeunes joueurs comme Nathan MacKinnon ou Matt Duchene. Ces gars-là veulent corriger de petites lacunes et s’améliorer. Comment se positionner, d’où lancer pour obtenir de meilleures chances de marquer. Jarome est d’une grande aide pour notre avantage numérique », poursuit-il.

L’une des raisons pour lesquelles la formation basée à Denver a grimpé de quelques positions au classement général est le boulot accompli devant la cage par le Russe Semyon Varlamov, qui retrouve ses repères après avoir connu des ennuis de santé tôt en saison régulière.

« Depuis que Reto Berra s’est blessé, Varlamov a obtenu beaucoup de départs et il fait du très bon travail. Et quand on a besoin de Calvin Pickard, il fait vraiment la job », explique celui qui a amassé cinq buts et 17 aides en 45 parties cette saison.