C'était au tour de l'entraîneur adjoint des Penguins de Pittsburgh Jacques Martin de passer la journée avec la coupe Stanley mardi.

Le Franco-Ontarien a débuté la journée au Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO), endroit qu'il connaît bien après son séjour avec les Sénateurs d'Ottawa.

« Le personnel ici est très accueillant et très dévoué. D'avoir eu l'occasion de partager avec les gens ici, ça me fait plaisir. Je connais l'importance du CHEO pour la région. On venait souvent ici durant mes années avec les Sénateurs. C'est une belle opportunité de partager la coupe Stanley », a dit Martin.

Sensible à la cause des enfants malades, il s'agissait d'un arrêt obligé pour le double gagnant de la coupe Stanley. Martin a pris le temps d'effectuer de nombreuses visites et a passé du temps précieux avec les jeunes patients.

Puis, Martin a pris la direction d'Hawkesbury, où il a commencé sa carrière d'entraîneur, pour rencontrer, discuter et se faire photographier avec de nombreux partisans.

« Apporter la coupe à Hawkesbury est une très belle expérience. C'est l'endroit où j'ai débuté ma carrière d'entraîneur. C'est proche de ma région natale », a ajouté l'homme originaire de Saint-Pascal-Baylon.

Martin était accompagné de son frère Ronald, qui a assisté à tous ses faits d'armes.

« La deuxième Coupe était différente de la première »

« J'ai eu l'occasion d'être là pour la Coupe Stanley, la médaille olympique en 2002, le Championnat du monde en Russie en 2007 et la Coupe Canada en 2004 , a dit Ronald Martin au sujet de l'impressionnant palmarès de son frère.

L'homme de 65 ans avait ainsi la chance de passer une journée avec la Coupe Stanley pour une deuxième année consécutive. Il espère que l'expérience pourra se reproduire, lui qui vient de parapher une nouvelle entente de trois saisons avec les Penguins.

« C'est une excellente organisation. C'est un groupe dévoué qui travaille bien ensemble. En l'absence d'un poste d'entraîneur-chef, c'est une situation idéale pour moi », a-t-il conclu.

Jeunes et moins jeunes ont apprécié de rencontrer le vétéran entraîneur, mais ils resteront surtout marqué par la chance de voir et de toucher le plus précieux trophée dans le monde du hockey.