Le nouvel attaquant des Ducks d'Anaheim Antoine Vermette continue de s'adapter à son environnement après avoir vécu un été mouvementé, marqué par un déménagement imprévu sous le ciel californien.

Pris par surprise par le rachat de son contrat par les Coyotes de l'Arizona le premier août, l'athlète de St-Agapit de 34 ans ne s'est pas senti bien seul bien longtemps puisqu'au moins une douzaine d'équipe de la LNH a manifesté un intérêt pour le vétéran.

En entrevue avec Martin Lemay dans le cadre de l'émission de radio quotidienne sur RDS.ca, On jase, Vermette a avoué avoir eu du mal à bien comprendre le sens de la décision des Coyotes.  « J'ai été flatté de l'intérêt que cette histoire a suscité, mais même dans le monde du hockey, il y a des directeurs généraux qui ne comprenaient pas. »

N'envisageant pas ce changement, il avait choisi de retourner jouer en Arizona l'an dernier après un exil de quelques mois avec les Blackhawks de Chicago avec lesquels il a pu soulever la coupe Stanley.  « Il y a eu des changements au niveau de la direction des Coyotes et je voyais qu'un mouvement jeunesse avait été amorcé. Quand arrive un nouveau directeur général, une nouvelle philosophie s'installe aussi et je savais que je n'étais pas à l'abri.  Mais je n'avais pas vu ce changement arriver aussi rapidement. »

Il a expliqué qu'une règle permet aux équipes de s'ajuster au niveau du plafond salarial après la signature d'un joueur ayant droit à l'arbitrage pendant la saison morte. Cette fenêtre de 48 heures permettant le rachat de contrat s'est ouverte à la suite de la signature du défenseur Michael Stone et les Coyotes ont saisi la balle au vol pour racheter le contrat de Vermette et ce, un mois après l'ouverture des joueurs autonomes.

« J'ai été le premier surpris »

Après avoir été laissé pour compte,  Vermette a accepté un contrat de deux ans avec les Ducks. Il a bien pesé les arguments avant de signer l'équipe et c'est la perspective de remporter une deuxième coupe Stanley qui a dicté son choix.

« Quand on songe aux équipes qui peuvent aspirer aux grands honneurs, vous ne pouvez pas écarter les Ducks. L'équipe voit à court terme et je me donne l'opportunité de graver mon nom sur le précieux trophée. J'en ai discuté avec ma famille et mon agent et je trouvais que ça avait beaucoup de sens d'aller à Anaheim. »

Vermette défendra les couleurs de l'équipe qui lui avait ravi la coupe Stanley en 2007 quand les Sénateurs d'Ottawa ont atteint la grande finale pour la première fois depuis leur retour dans le giron de la LNH.

L'entente de deux ans lui permettra d'atteindre le plateau des 1000 parties en carrière, un objectif précieux à ses yeux. Depuis qu'il a été repêché par les Sénateurs en 2000, Vermette a disputé 910 rencontres. Il a été l'auteur de 211 buts et 260 passes à Ottawa, Columbus, Arizona et Chicago.

Il ignore encore le rôle précis que lui confiera Randy Carlyle, un entraîneur qui traîne la réputation de toujours tirer le meilleur de ses hommes.   « Ce n'est pas un problème pour moi. Jusqu'ici, j'ai pu voir qu'il est rigoureux et bien préparé. Je suis impressionné par son approche.»

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