Jonathan Bernier affiche la confiance d'un gardien no 1
LNH jeudi, 13 août 2015. 12:59 samedi, 14 déc. 2024. 15:32Jonathan Bernier a deux ans pour prouver qu’il est bel et bien le gardien d’avenir des Maple Leafs de Toronto, et c’est exactement ce qu’il compte faire cette saison alors qu’un vent de fraîcheur souffle sur l’organisation autrefois glorieuse.
Fort d’un pacte de deux ans d’une valeur de 8,3 millions $ signé cet été, le portier québécois débarquera sous peu dans la Ville Reine afin d’y jouer sa troisième campagne à titre de gardien no 1 des Leafs.
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« J’étais le gardien no 1 l’an dernier et j’ai joué plus de 55 matchs (58). Dans ma tête, c’est le statut qui m’attend à mon arrivée au camp. C’est à moi de trouver la constance pour m’élever au plus haut niveau possible durant toute la saison », a confié à RDS l’athlète de 26 ans au terme d’une séance d’entraînement jeudi.
« En m’offrant ce contrat de deux ans et ce montant, ils me démontrent leur confiance et me disent "Montre-nous ce que tu es capable de faire " », raisonne Bernier, qui a montré une fiche de 21-28-7 l’an dernier, tout en maintenant une moyenne de buts alloués de 2,87 et un taux d’efficacité de .912.
À l’instar de ses coéquipiers, Bernier envisage donc l’avenir rapproché des Leafs avec optimisme. Avec Lou Lamoriello et Mike Babcock aux postes de directeur général et d’entraîneur-chef respectivement, il serait difficile de faire autrement.
« Je suis très impressionné et ils ont l’air d’avoir un bon plan. Le plus dur c’est de le suivre, mais je crois qu’ils ont une bonne structure pour le faire », observe le gardien des Leafs, qui n’ont pas participé aux séries lors des deux dernières saisons.
Dans l’espoir de renouer avec le succès, les Leafs ont donc fait le ménage, se permettant même de troquer Phil Kessel aux Penguins de Pittsburgh en retour des espoirs Kasperi Kapanen et Scott Harrington, de même que l'ailier Nick Spaling et deux choix de repêchage.
« Phil, c’est un gars qui marque 30-40 buts par saison. C’est toujours difficile à remplacer un joueur comme ça. C’était un choix difficile qu’ils (l’organisation) avaient à faire, mais qui à long terme sera profitable », estime Bernier, qui aura également comme nouveau coéquipier l’ancien du Canadien Pierre-Alexandre Parenteau.
« L’arrivée de Parenteau, ce sera très bon pour nous. C’est un gars d’expérience capable de marquer. Avec les jeunes que l’on va avoir, la combinaison (Tyler) Bozak-JVR (James van Riemsdyk), fera aussi une grosse différence. »
Reste à voir si les récents changements se feront sentir au classement dès cette saison.