Le légendaire Madison Square Garden n'intimide pas le Lightning de Tampa Bay. Ni la récente séquence de succès des Rangers de New York lors des matchs ultimes présentés dans le vénérable amphithéâtre.

« C'est le même sport, avec les mêmes règlements que partout ailleurs », a rappelé le défenseur Victor Hedman.

L'entraîneur-chef du Lightning Jon Cooper ne sortira pas le ruban à mesurer comme l'avait fait Gene Hackman dans le film Le Grand défi (version française de Hoosiers) pour prouver que la patinoire de « l'aréna le plus célèbre du monde » mesure aussi 200 pieds par 85, comme partout ailleurs dans le circuit Bettman. Ses joueurs et lui espèrent cependant renverser la tendance des Rangers lors des matchs ultimes en gagnant la rencontre de vendredi soir pour obtenir leur billet pour la série finale de la Coupe Stanley.

« Nous ne faisons pas partie de ces statistiques, alors ça ne nous concerne pas, a dit Cooper en conférence téléphonique mercredi. Mais lorsqu'on jette un coup d'oeil aux statistiques, on ne peut s'empêcher d'être impressionnés par ce qu'ils ont accompli. Ils n'y sont toutefois pas parvenus contre notre groupe et notre équipe, et nous formons un jeune groupe assez confiant. »

La confiance du Lightning émane probablement de sa fiche de 3-1 au Madison Square Garden cette saison, dont deux victoires en trois opportunités jusqu'ici en finale de l'Est. Hedman a reconnu qu'il s'agissait d'un « milieu hostile » où il est difficile de jouer, mais a ajouté que le Lightning avait toujours été à l'aise à Manhattan.

Tout comme les Rangers, particulièrement dans les matchs sans lendemain. Ils ont disputé quatre matchs ultimes au MSG depuis 2012, tous remportés par la marque de 2-1.

Dans ces circonstances, ils ont défait les Capitals de Washington en prolongation en demi-finale de l'Est, les Flyers de Philadelphie l'an dernier ainsi que les Sénateurs d'Ottawa et les Capitals en 2012.

« Les matchs nos 7 sont excitants sur cette patinoire, car les partisans rendent l'ambiance carrément électrique, a noté le joueur de centre des Rangers Derek Stepan à Tampa, en Floride, mercredi. On joue pendant toute une saison pour obtenir l'avantage de la patinoire, et c'est ce que nous sommes parvenus à faire cette année. »

En résumé, les Rangers n'ont jamais perdu un match no 7 à domicile.

« Ça veut donc dire qu'ils sont dûs pour en perdre un, non?, a déclaré l'ailier du Lightning Alex Killorn. Mais non, honnêtement, ils forment une équipe qui, lorsqu'elle se retrouve au pied du mur, joue très bien.

« Mais nous avons également démontré dernièrement que notre équipe est unie, que nous sommes capables de rebondir. »