Les Devils du New Jersey ont remercié le dépisteur québécois Claude Carrier.

La nouvelle a été rapportée en premier par Mario Langlois de la station 98,5 FM.

Carrier a été à l'emploi des Devils durant 31 ans alors qu'il s'est joint à l'organisation lors de la saison 1984-1985.

Rejoint par notre collègue Stéphane Leroux, Carrier a affirmé « qu'il s'en attendait, mais à la fin de la saison. »

Avec l'embauche de Ray Shero comme directeur général et Paul Castron comme directeur du recrutement amateur, Carrier était conscient de la possibilité d'une volonté de changement de l'organisation.

« Avec la nouvelle organisation, j’entrevoyais qu’au début juin, après le camp d’évaluation, que je serais remercié. Mais c’est toujours un choc », a-t-il indiqué en entrevue au 5 à 7.

Néanmoins, l'organisation a été peu avare dans ses raisons pour expliquer ce congédiement.

« En toute humilité, je leur ai demandé s’ils avaient des raisons. Ils m’ont dit qu’ils n’en avaient aucune à me donner et que c’était leur décision. Bon, j’ai dit je vais la respecter. Mais je leur ai dit que je vous trouve faible », a mentionné Carrier.

« Vous avez peur des forts, autant Ray Shero que Paul Castron. Shero n’a même pas eu le cœur de m’appeler lui-même. C’est lui qui mène le club. Bien ça prouve à quel point on est faible maintenant. Les Devils sous Lou Lamoriello, ce n’était pas la même histoire », a ajouté celui qui voudrait travailler encore pendant deux ans, que ce soit comme dépisteur ou dans le monde des médias.

Carrier s'occupait de faire du dépistage dans l'est de l'Ontario, au Québec, dans les Maritimes et dans la Eastern College Athletic Conference où évoluent entre autres les Universités Harvard et Cornell.

C'est lui qui avait recommandé de repêcher le gardien Martin Brodeur qui est devenu le portier avec le plus de victoires (691) et de jeux blancs (125) dans l'histoire de la LNH.

« Jamais je ne vais renier ma présence (dans le choix de) Martin. Martin et moi sommes deux bons amis maintenant. C’est une personne que je respecte beaucoup. Il a quand même gagné trois coupes (Stanley) pour nous. Je peux dire que j’étais avec lui. »