Vingt-quatre heures avant de hisser le chandail numéro 30 de Martin Brodeur au sommet du Prudential Center, les Devils du New Jersey ont tenu une belle et grande cérémonie pour célébrer le plus grand joueur de leur histoire.

Une statue à l’effigie du Québécois a été dévoilée. Grâce à cette statue, l’ancien gardien est maintenant immortalisé au New Jersey.

Les Devils ont fait les choses en grand avec plusieurs autres activités. On fête le jeune retraité depuis quelques jours au New Jersey!

« Je suis arrivé ici vendredi. On a eu plusieurs choses à faire. C'est un beau week-end pour moi. Tranquillement pas vite, tout le monde arrive de Montréal et d'un peu partout des États-Unis pour venir célébrer avec moi. C'est vraiment une belle chose », a lancé Brodeur.

Comme le célèbre gardien québécois a terminé sa carrière en disputant sept parties dans l'uniforme des Blues et qu'il travaille aujourd'hui pour cette organisation, on voulait réagir rapidement du côté des Devils. On voulait démontrer qu'il n'y avait aucune ambiguïté et que Brodeur sera un Devil pour toujours.

« Je pense que tout le monde ici, la réaction n'est jamais partie. C'est super le fun. C'est pour ça que l'organisation voulait faire ça le plus rapidement possible. J'ai joué 22 ans ici. Il n'y a rien qui va changer. C'est vraiment un bel honneur. L'organisation fait de grandes choses pour moi et pour ma famille comme on l'a vu aujourd'hui », a-t-il reconnu.

Martin Brodeur sera seulement le quatrième joueur de l'histoire des Devils à voir son chandail être retiré après les défenseurs Scott Stevens, Ken Daneyko et Scott Niedermayer.

Son discours est déjà prêt et il a prévu une portion en français, lui qui n'a jamais oublié d'où il venait.

Un homme qui a marqué les Devils

Brodeur a passé plus de 20 ans dans l'organisation des Devils.

À travers la ligue, les anciens coéquipiers et patrons de Brodeur n'ont pas hésité à souligner l'apport de l'homme, autant sur la glace qu'à l'extérieur.

« C'est un beau week-end! »

« Pour lui, un match de saison ou de séries, c'était la même chose. Il n'était pas nerveux, mais il voulait toujours compétitionner et être le meilleur », a raconté l’ancien des Devils et du Canadien, Stéphane Richer.

« C'était un excellent gardien et il donnait confiance à l'équipe. Il faisait toujours les arrêts importants. Il nous a permis de remporter la Coupe Stanley », a indiqué Scott Stevens.

« Il devait toujours réparer les erreurs des autres, mais il ne blâmait jamais personne. C'était un joueur d'équipe et l'un des meilleurs gardiens de l'histoire », a déclaré l’ancien DG des Devils, Lou Lamoriello.

« Il était bon pour aider les jeunes joueurs. On voyait à quel point il était travaillant, même pendant les entraînements », a mentionné l’ancien capitaine des Devils, Zach Parise.