Les Jets de Winnipeg ont participé aux séries pour la première fois depuis leur retour au Manitoba. Selon Pascal Vincent, le changement dans l’équipe s’est effectué lors de la transaction d’Evander Kane aux Sabres de Buffalo.

De passage à l’Antichambre mardi soir, l’entraîneur adjoint des Jets a indiqué que l’équipe a modifié sa manière de penser à ce moment et est devenue la formation qui a connu du succès en fin de campagne.

« C’est là que ça s’est passé. Ça s’est produit dans le vestiaire. Paul Maurice a fait un travail extraordinaire depuis qu’il est arrivé. [...] On a fait une remise en question sur notre identité. On a réalisé qu’on était gros et qu’on patinait alors on a adapté notre système en conséquence. Les joueurs ont embarqué et ç’a fonctionné », a affirmé l’ancien entraîneur-chef des Screaming Eagles du Cap-Breton dans la LHJMQ.

Les Jets ont toutefois été éliminés en quatre parties par les Ducks d’Anaheim, une formation qu’il a qualifiée de très bonne.

« On ne réussissait pas à se rendre au filet. Anaheim a eu la contribution de leurs quatre trios et leur avantage numérique s’est mis en marche », a-t-il expliqué.
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Pascal Vincent n’a jamais caché son désir de devenir entraîneur-chef dans le circuit Bettman. Le Québécois apprécie son travail avec les Jets, mais est à l’écoute pour une promotion ailleurs.

« Présentement, je suis à la fin de mon contrat. J’ai eu des discussions avec l’équipe et on va entamer des négociations pour renouveler à plus long terme. Mais, je suis intéressé (à devenir entraîneur-chef) », a-t-il déclaré en ajoutant que toutes les équipes sans entraîneur attendent de connaître la décision de Mike Babcock.

Vincent aime travailler avec Paul Maurice et a beaucoup appris de celui qui a aussi dirigé les Hurricanes et les Maple Leafs dans la LNH.

« Il me laisse être l’entraîneur-chef en moi. Travailler avec lui, c’est aller à l’université. Mon bagage d’expérience et de connaissances s'agrandit. »