Pierre-Luc Dubois et Phillip Danault au coeur de la culture gagnante des Kings

Le soleil brille à Los Angeles cette saison.

Les Kings sont de retour parmi les puissances de la LNH et leur excellent début de saison place présentement l'équipe au quatrième rang du classement général de la LNH avec un rendement de 13-3-3 en 19 rencontres.

Alors qu'on ne peut renier la présence de beaucoup de talent au sein de la formation, les joueurs des Kings ont aussi tenu à rappeler que la culture de l'équipe est une partie intégrante des succès de la formation californienne en 2023-2024. La combinaison de jeunes joueurs et de vétérans qui ont remporté la coupe Stanley semble véritablement sourire aux Kings.

« Dans les deux dernières années, on a reconstruit un peu la culture qui s'était éparpillée avec les années après les coupes Stanley de 2012 et de 2014, a admis Phillip Danault lundi. C'est dur d'avoir la culture et c'est ce qu'on a construit. Pierre-Luc Dubois est arrivé au bon moment pour remplir un trou qu'on devait combler. »

Parlant de Dubois, l'attaquant québécois semble se plaire avec sa nouvelle formation, la troisième qu'il représente au cours de sa carrière dans la LNH. Bien qu'il aimerait fournir une meilleure production offensive, Dubois est d'avis que le choix de rejoindre Los Angeles a été le bon.

« La première chose que je voulais, c'était un bel environnement pour continuer à grandir et me développer, a confié Dubois. Je voulais rejoindre une équipe avec qui j'allais apprendre et pouvoir gagner. Avec les joueurs et le personnel, je pensais que ça pouvait être une bonne destination pour moi. Nous sommes une équipe qui peut avoir une très bonne saison. C'est une équipe qui veut gagner pour les prochaines années. »

« Les Kings ont eu quelques années en reconstruction, en quelque sorte, mais ils ont conservé le noyau et maintenant nous sommes sortis de la reconstruction. Pendant les 3-4 saisons plus difficiles, les habitudes de travail n'ont pas changé. C'est seulement les résultats sur la glace qui avaient changé. L'effort et les détails de jour en jour n'ont jamais changé. C'est plus facile de se sortir de cette reconstruction avec la base déjà en place, avec Anze Kopitar et Drew Doughty. C'est plaisant de faire partie de cela. »

Au niveau personnel, Dubois produit à un rythme offensif en deçà de celui qu'il a présenté dans les dernières années. En 19 matchs dans l'uniforme des Kings, PLD a récolté cinq buts et six aides pour un total de 11 points, ce qui ne le place qu'au septième rang des pointeurs des Kings.

« Je pense que mon jeu n'est pas à 100% où je voudrais qu'il soit. Il y a de meilleurs matchs et de moins bons matchs. Parfois je pense un peu trop et ça ralentit ma prise de décisions, je ne suis pas le joueur que je voudrais être nécessairement. Il y a d'autres matchs où c'est plus fluide, quand je pense moins au système et à la chimie. Je pense que ces matchs-là, c'est le vrai moi. Ça fait partie de la période d'adaptation, on est une équipe avec énormément de profondeur et la contribution peut venir de n'importe où. N'importe quel trio peut faire la différence et c'est pour cette raison que je suis venu ici. Je voulais gagner et je voyais la profondeur de cette équipe. »

Une des raisons qui pourrait expliquer cette petite baisse de production de Dubois est justement l'imposante profondeur offensive des Kings. Lorsque Dubois s'est entendu avec Los Angeles, tous les experts s'entendaient pour dire que les Kings allaient avoir une ligne de centres terrifiante avec Kopitar et Danault.

« On a trois centres assez offensifs. Dubois doit s'adapter à son rôle et notre temps de glace est réduit dans certaines facettes du jeu. Je pense aussi qu'il y a autant un ajustement pour l'entraîneur que pour le joueur. On fait bien ça jusqu'ici », a rassuré Danault.

« Je suis très bien dans mon rôle, ils me font confiance et ils croient en moi. Je suis très heureux d'être ici et avec notre équipe, on a la chance de gagner chaque match. Il n'y a pas mieux que ça », de conclure Danault.