Trois jours après avoir signé un contrat de deux ans d'une valeur globale de 10 millions $ US avec les Blue Jackets de Columbus, le joueur de centre québécois Pierre-Luc Dubois s'est montré peu loquace au sujet de ses états d'âme et de son avenir avec l'équipe.

Cinquième et dernier joueur à défiler au micro lors d'une série de visioconférences organisée par les Blue Jackets dimanche après-midi, Dubois a répondu aux questions des journalistes pendant moins de dix minutes, plus souvent qu'autrement sur un ton monocorde.

« Notre objectif était d'obtenir un contrat avant le camp. L'équipe, mon agent (Pat Brisson) et moi avons tenu des discussions privées et elles vont demeurer privées », a déclaré Dubois à quelques reprises.

Alors que les joueurs des Blue Jackets s'apprêtaient à se soumettre aux examens médicaux et aux évaluations physiques, Dubois a dit qu'il va prendre les moyens pour ne pas devenir une source de distraction.

« Je vais être le meilleur joueur que je peux être, le meilleur coéquipier que je peux être, la meilleure personne que je peux être. Je ne veux pas que ça devienne une distraction et je crois que c'est la seule façon de faire », a déclaré Dubois.

« Si je travaille fort lors des entraînements, que j'affiche une bonne attitude, si je travaille fort pendant les matchs, que je joue bien, je pense que ça ne sera pas une distraction. C'est si je ne fais pas ça que ça pourrait le devenir, mais je sais quelle attitude je vais adopter, a-t-il enchaîné. Je sais que je vais travailler fort, je sais que je vais adopter une bonne attitude et être un bon coéquipier. J'espère que ça ne sera pas une distraction. »

Dubois a rejeté l'hypothèse selon laquelle il pourrait avoir de la difficulté à afficher un niveau aussi compétitif que d'habitude pendant le prochain camp d'entraînement.

« Ça ne change rien pour moi. Je suis un joueur de hockey, d'abord, je suis un coéquipier, je suis un joueur pour le personnel d'entraîneurs. Ça ne changera pas. Je vais essayer d'être le joueur le plus travaillant sur la patinoire, le meilleur coéquipier possible, le meilleur joueur possible. Ça ne changera jamais pendant ma carrière, ça ne changera pas aujourd'hui ou au cours des prochains mois. »

Auparavant, le directeur général Jarmo Kekalainen a expliqué que les deux parties ont discuté de divers scénarios, incluant une entente à long terme.

« Il faut toujours deux parties qui sont d'accord pour signer un contrat. Nous avions diverses options sur la table. Nous avions une entente de deux ans, une entente de trois ans et même une entente de huit ans. À nos yeux, elles représentaient toutes de bonnes options. Ils ont décidé de choisir le contrat de deux ans et ça nous va, aussi », a précisé Kekalainen.

À ce sujet, Dubois a affirmé que son clan avait étudié tous les scénarios possible et qu'il a été décidé de privilégier l'entente de deux saisons.

Kekalainen a dit n'avoir jamais été inquiet de ne pas trouver un terrain d'entente avec Dubois.

« L'an dernier, nous avons fait signer un contrat à Zach Werenski trois jours avant le début du camp d'entraînement. C'était le même agent. Ils ont tous leur processus et nous avons le nôtre », a noté le directeur général des Blue Jackets.

« En fait, les négociations se sont déroulées assez bien, a renchéri Kekalainen. L'échéancier a été ce qu'il a été. Du moment, que (les joueurs) ne manquent aucun segment du camp, ça me convient. Je n'ai jamais été nerveux, je n'ai jamais été inquiet. Ç'a s'est réglé avant le début du camp d'entraînement et c'est le principal. »

Réclamé par les Blue Jackets au troisième rang du repêchage de 2016, Dubois a amassé 18 buts et 49 points en 70 parties la saison dernière. Il a ajouté quatre buts et dix points en dix matchs des séries éliminatoires.

Depuis son entrée dans la Ligue nationale en 2017, Dubois n'a encore jamais raté un match. En 234 parties en carrière, il a inscrit 65 buts et 158 points.