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L'AVANT-MATCH

 

Les Panthers de la Floride n’ont pas fait de cachettes à Samuel Montembeault; le poste de gardien no 2 est ouvert et bien qu’il ait disputé 11 matchs avec l’équipe l’an dernier, le Québécois doit encore prouver qu’il en a l’étoffe.

 

Il aura l’opportunité de le prouver jeudi soir alors qu'il défendra le filet des siens pendant toute la rencontre préparatoire face au Canadien au Centre Bell.

 

Montembeault ne s’est donc rien fait promettre par le nouvel entraîneur-chef Joel Quenneville et c’est pourquoi il n’estime pas détenir de longueur d’avance sur Chris Driedger, Philippe Desrosiers et Ryan Bednard, qui sont tous encore au camp des Panthers et qui luttent pour le poste de gardien substitut à Sergei Bobrovsky.

 

« Il n’y a rien de garanti et c’est à moi de leur prouver que j’ai ma place ici dans cette ligue. [...] Le poste est ouvert et ils ne vont pas me le donner. C’est à moi d’aller le chercher », a commenté le choix de 3e ronde des Panthers en 2015, à quelques heures de l’affrontement face au CH.

 

Montembeault s’estime par ailleurs privilégié de pouvoir compter sur les conseils d'un vétéran comme Bobrovsky après avoir été épaulé par Roberto Luongo à ses premiers pas chez les professionnels.

 

« Il (Bobrovsky) en fait tellement avant les pratiques. Il est toujours l’un des premiers [arrivés] et fait beaucoup d’extras. C’est vraiment en dehors de la glace que je peux en apprendre sur lui », se réjouit celui qui pourra miser sur l’appui d’environ une vingtaine de proches au Centre Bell.

 

Aux yeux de Quenneville, Montembeault s'est très bien comporté depuis le début du camp, comme tous ses autres gardiens d’ailleurs.

 

« Tout le monde a été bon chaque jour », a précisé Quenneville, tout en ajoutant que la position de gardien a été la plus constante de son équipe depuis le début du camp d’entraînement.

 

Sur le plan collectif, les Panthers veulent progresser et atteindre les séries éliminatoires cette année et Bobrovsky se dit excité de se joindre à un groupe détenant tous les ingrédients pour réussir. Il juge que les Panthers ont la jeunesse, le talent et qu'ils sont affamés en vue de la saison régulière.

 

Vincent Trocheck est par ailleurs un autre élément qui pourrait faire une différence chez les Panthers, dans leur quête d'une place en séries. Limité à 55 matchs la saison dernière en raison d'une fracture à la cheville droite, Trocheck veut revenir au sommet de sa forme et retrouver la recette qui lui a permis de récolter 75 points, dont 31 buts, il y a deux ans.