Tim Thomas a livré à cœur ouvert, jeudi, comment la suite de sa carrière et sa vie après le hockey ont été affectées, et le sont toujours, par les commotions cérébrales.

L’ancien gardien a mentionné qu’une commotion cérébrale subie en 2013 a changé sa vie à jamais.

« Je ne pouvais plus suivre le jeu. Mon cerveau ne fonctionnait plus de la bonne façon afin de rester à un bon niveau », a-t-il rapporté à l’Associated Press en vue de son intronisation au Temple du hockey américain.

Sa vie de tous les jours est marquée par les commotions cérébrales, alors que sa routine comprend plusieurs minutes chaque matin à ordonner ses idées.

« Je me réveille chaque jour et je dois mettre en ordre tout ce que j’ai en tête pour les premières heures de ma journée. Je dresse une liste ensuite et je fais des choix pour accomplir certaines tâches », a-t-il confié.

Thomas soutient également qu’un scan de son cerveau a révélé que le 2/3 de ce dernier recevait moins de 5 % de la circulation sanguine.

Âgé de 45 ans, il a maintenu qu’il ne voulait pas parler de sa condition, mais il en a été autrement.

« J’ai eu de la difficulté à gérer comment j’ai vécu toute cette expérience et je rectifiais avec mon amour pour ce jeu. C’était ainsi jusqu’à ce que je m’écrase, même chose lorsque j’ai parlé », a-t-il précisé.

Thomas a terminé sa carrière avec les Stars de Dallas lors de la campagne 2013-2014. Il a porté l’uniforme des Bruins de Boston durant huit saisons. Il a notamment remporté la Coupe Stanley en 2011 avec ces derniers.

Thomas a conclu avec 214 victoires, une moyenne de buts alloués de 2,52 et un taux d’efficacité de ,920.