« Un gros manque de combativité » des Oilers en ouverture, selon Jay Woodcroft

Après que ses joueurs eurent connu ce qu'il estime être un « solide camp d'entraînement », l'entraîneur-chef des Oilers d'Edmonton Jay Woodcroft s'expliquait difficilement la contre-performance collective de mercredi, en ouverture de la saison face aux Canucks de Vancouver.

Peu impliqués dans les duels pour la rondelle dès les premières minutes de la rencontre, les Oilers ont essuyé un cinglant revers de 8 à 1 pour lancer leur calendrier d'après-saison.

Il s'agit d'un seul résultat, mais peut-être de quoi ébranler quelque peu les certitudes de ceux qui identifient les Albertains comme de sérieux prétendants à une place en finale de la Coupe Stanley.

« Nous nous sommes assis et avons rencontré les joueurs déjà. Les sujets qui méritaient d'être abordés l'ont été. Nous prenons fierté à ce que chacun soit redevable à ses coéquipiers d'être compétitif. Pour nous, ce match était bien en-deça d'où se trouvent nos standards. (…) Chacun d'entre nous est capable de bien mieux, et j'inclus le personnel d'instructeurs », a insisté Woodcroft durant son point de presse, jeudi midi.

« Ça ne doit pas rester avec nous. Nous avons identifié ce qui doit changer, nous mettons ça derrière nous, et nous pensons (au match de samedi) », a-t-il résumé.

Au lieu de se relever les manches après que Vancouver eut pris les devants 3 à 0 tôt en deuxième période, les joueurs d'Edmonton ont plutôt regardé le bateau couler.

« Personne ici, des joueurs aux entraîneurs, ne garde un bon sentiment de ce résultat. Mais nous avons encore la conviction d'avoir connu un bon mois (de préparation) à Edmonton. Hier, le niveau de combativité affiché était à des années lumières de ce que ça prend pour connaître du succès dans la LNH », a reconnu Woodcroft, qui entame sa deuxième saison complète à la barre des Oilers.

« Je crois que nous avons eu le double du temps de possession offensive (face aux Canucks). J'ai vu des revirements en relance qui nous ont été coûteux, des décisions fâcheuses, mais je ne crois pas nous ayons été embouteillés dans notre zone », a-t-il mis en garde.

« C'est un match. Oui, il passe mal. Mais nous avons analysé de fond en comble, et c'est rangé aux oubliettes. (…) Je crois que nos joueurs sont sérieux. Ils auront appris leur leçon, et on verra un club bien plus affamé samedi. »

Ce sera maintenant au tour des Oilers de donner le ton à leur saison locale, alors qu'ils recevront ces mêmes Canucks au Rogers Place, samedi à 22 h.

Par ailleurs, les Oilers ont nommé Dani Rylan Kearney à titre de dépisteuse régionale. Auparavant, elle était commissaire de la Ligue nationale de hockey féminin.