Lucky Luke confirme sa retraite
Hockey mardi, 11 avr. 2006. 15:37 jeudi, 12 déc. 2024. 23:40
(PC et RDS) - Luc Robitaille est parvenu pendant un certain temps à contrôler ses émotions quand il a confirmé mardi sa retraite annoncée la veille.
Mais il a fini par flancher, des larmes sont apparues et sa voix a brisé dans un vestiaire rempli de coéquipiers actuels et anciens des Kings de Los Angeles. Son épouse et ses deux garçons étaient également sur place.
"Oh que c'est dur", a constaté le Montréalais d'origine âgé de 40 ans qui va compléter sa 19e saison dans la LNH avant de quitter avec les principaux records offensifs pour un ailier gauche.
"Je sais tout simplement que le temps est venu, a-t-il dit de sa retraite. Quand les journalistes vous questionnent sur le sujet depuis trois ans, on commence à y penser...
"Je ne peux croire que je vous raconte tout cela en anglais, a-t-il constaté à un certain moment en faisant allusion à son arrivée à Los Angeles à l'âge de 19 ans quand il ne parlait presque pas la langue de Shakespeare. Marcel Dionne l'avait alors pris sous sa protection et il avait aussi obtenu une passe sur le premier but dans la LNH de son jeune coéquipier réussi à son tout premier match avec les Kings.
"Je me souviens que je regardais sur une carte en constatant à quel point c'était loin. Et maintenant, Los Angeles est mon chez-moi", a encore rappelé Robitaille
A son troisième stage avec les Kings, "son" équipe, ce fut à son tour de servir de mentor à un compatriote québécois, Eric Bélanger.
"Il a pris soin de moi, c'est plus un ami qu'un coéquipier", a commenté ce dernier.
En entrevue à RDS, Robitaille a raconté que sa décision était mûrie depuis longtemps: "A notre dernière, j'avais dit à ma mère que c'était probablement mon dernier match à Montréal."
Interrogé à savoir quels sont les meilleurs moments dont il se rappelle, Robitaille a répondu: "D'abord d'avoir "fait" la Ligue nationale. Et gagner la coupe Stanley à Detroit a été vraiment spécial.
"Des mauvais moments, il n'y en a pas eu, a-t-il ajouté. J'ai réalisé mon rêve! Et j'ai travaillé fort chaque jour, je n'ai rien à regretter."
Robitaille a refusé de critiquer Wayne Gretzky, à qui plusieurs reprochent d'avoir été jaloux de lui à Los Angeles. "Voyons, c'est le plus grand joueur au monde", a dit Robitaille, qui sera toujours reconnu comme un parfait gentilhomme, toujours de bonne humeur.
Qu'est ce qui l'attend maintenant?
"Ma femme", a répondu celui qui a toujours eu un fort sens de l'humour.
Plus sérieusement, il a dit qu'il s'intéresse à l'immobilier et qu'il restera "peut-être dans le monde du hockey". Il y a aussi une oeuvre de bienfaisance, dans laquelle il est impliqué avec son épouse, et veut consacrer plus de temps à sa famille.
Recordman des ailiers gauches
Robitaille a 15 buts et 24 points à sa fiche en 61 matchs disputés en 2005-06. Il est le meilleur compteur de l'histoire chez les ailiers gauches de la LNH avec un total de 668-726-1394 en 1428 matchs réguliers. Il a ajouté 127 points (58-69) en 159 matchs éliminatoires et a aidé les Red Wings de Detroit à remporter la coupe Stanley en 2002. Il a aussi porté les couleurs des Penguins de Pittsburgh et des Rangers de New York.
Il n'avait pourtant été repêché qu'au 171e rang en 1984, en provenance des Olympiques de Hull, ce qui ne l'avait pas empêché de gagner le trophée Calder remis à la meilleure recrue en 1986-87 sans être jamais passé par un circuit mineur.
Robitaille détient les records pour un ailier gauche de 63 buts en une saison et de huit saisons consécutives avec au moins 40 buts.
Très populaire à Los Angeles, où il a été surnommé "Lucky", il est aussi le meilleur marqueur de l'histoire des Kings, toutes positions confondues.
"C'est ici que j'ai commencé ma carrière et c'est ici que je pense que je vais la compléter. C'est chez-nous", a-t-il dit en 2003-04, quand il en était à son deuxième retour à Los Angeles.
Robitaille a été laissé de côté pour sept matchs par les deux entraîneurs des Kings cette saison, Andy Murray et John Torchetti, dont trois fois la semaine passée par ce dernier.
"Quand c'est arrivé, il était extrêmement frustré et déçu, a confié son agent Pat Brisson. Je ne sais pas si c'est en lui de poursuivre une autre saison avec le risque que ça se produise de plus en plus souvent."
Vu que les Kings sont à toutes fins utiles éliminés, on prévoit que Robitaille participera à leurs trois derniers matchs.
Mais il a fini par flancher, des larmes sont apparues et sa voix a brisé dans un vestiaire rempli de coéquipiers actuels et anciens des Kings de Los Angeles. Son épouse et ses deux garçons étaient également sur place.
"Oh que c'est dur", a constaté le Montréalais d'origine âgé de 40 ans qui va compléter sa 19e saison dans la LNH avant de quitter avec les principaux records offensifs pour un ailier gauche.
"Je sais tout simplement que le temps est venu, a-t-il dit de sa retraite. Quand les journalistes vous questionnent sur le sujet depuis trois ans, on commence à y penser...
"Je ne peux croire que je vous raconte tout cela en anglais, a-t-il constaté à un certain moment en faisant allusion à son arrivée à Los Angeles à l'âge de 19 ans quand il ne parlait presque pas la langue de Shakespeare. Marcel Dionne l'avait alors pris sous sa protection et il avait aussi obtenu une passe sur le premier but dans la LNH de son jeune coéquipier réussi à son tout premier match avec les Kings.
"Je me souviens que je regardais sur une carte en constatant à quel point c'était loin. Et maintenant, Los Angeles est mon chez-moi", a encore rappelé Robitaille
A son troisième stage avec les Kings, "son" équipe, ce fut à son tour de servir de mentor à un compatriote québécois, Eric Bélanger.
"Il a pris soin de moi, c'est plus un ami qu'un coéquipier", a commenté ce dernier.
En entrevue à RDS, Robitaille a raconté que sa décision était mûrie depuis longtemps: "A notre dernière, j'avais dit à ma mère que c'était probablement mon dernier match à Montréal."
Interrogé à savoir quels sont les meilleurs moments dont il se rappelle, Robitaille a répondu: "D'abord d'avoir "fait" la Ligue nationale. Et gagner la coupe Stanley à Detroit a été vraiment spécial.
"Des mauvais moments, il n'y en a pas eu, a-t-il ajouté. J'ai réalisé mon rêve! Et j'ai travaillé fort chaque jour, je n'ai rien à regretter."
Robitaille a refusé de critiquer Wayne Gretzky, à qui plusieurs reprochent d'avoir été jaloux de lui à Los Angeles. "Voyons, c'est le plus grand joueur au monde", a dit Robitaille, qui sera toujours reconnu comme un parfait gentilhomme, toujours de bonne humeur.
Qu'est ce qui l'attend maintenant?
"Ma femme", a répondu celui qui a toujours eu un fort sens de l'humour.
Plus sérieusement, il a dit qu'il s'intéresse à l'immobilier et qu'il restera "peut-être dans le monde du hockey". Il y a aussi une oeuvre de bienfaisance, dans laquelle il est impliqué avec son épouse, et veut consacrer plus de temps à sa famille.
Recordman des ailiers gauches
Robitaille a 15 buts et 24 points à sa fiche en 61 matchs disputés en 2005-06. Il est le meilleur compteur de l'histoire chez les ailiers gauches de la LNH avec un total de 668-726-1394 en 1428 matchs réguliers. Il a ajouté 127 points (58-69) en 159 matchs éliminatoires et a aidé les Red Wings de Detroit à remporter la coupe Stanley en 2002. Il a aussi porté les couleurs des Penguins de Pittsburgh et des Rangers de New York.
Il n'avait pourtant été repêché qu'au 171e rang en 1984, en provenance des Olympiques de Hull, ce qui ne l'avait pas empêché de gagner le trophée Calder remis à la meilleure recrue en 1986-87 sans être jamais passé par un circuit mineur.
Robitaille détient les records pour un ailier gauche de 63 buts en une saison et de huit saisons consécutives avec au moins 40 buts.
Très populaire à Los Angeles, où il a été surnommé "Lucky", il est aussi le meilleur marqueur de l'histoire des Kings, toutes positions confondues.
"C'est ici que j'ai commencé ma carrière et c'est ici que je pense que je vais la compléter. C'est chez-nous", a-t-il dit en 2003-04, quand il en était à son deuxième retour à Los Angeles.
Robitaille a été laissé de côté pour sept matchs par les deux entraîneurs des Kings cette saison, Andy Murray et John Torchetti, dont trois fois la semaine passée par ce dernier.
"Quand c'est arrivé, il était extrêmement frustré et déçu, a confié son agent Pat Brisson. Je ne sais pas si c'est en lui de poursuivre une autre saison avec le risque que ça se produise de plus en plus souvent."
Vu que les Kings sont à toutes fins utiles éliminés, on prévoit que Robitaille participera à leurs trois derniers matchs.