EDMONTON (PC) - Craig MacTavish n'a pas l'intention d'y aller de grands discours pour motiver ses joueurs en vue de la finale de la coupe Stanley.

"Il ne faut pas trop en faire," a dit l'entraîneur des Oilers juste avant qu'ils ne prennent l'avion en direction de New York où ils s'entraîneront pendant deux jours, évitant ainsi toute la cohue d'Edmonton.

MacTavish, qui a remporté la coupe Stanley troios fois à titre de joueur de centre des Oilers dans les années 1980, sait que les grandes paroles ne gagnent pas des matches de hockey.

"Je vais continuer de leur dire que ce sont des matches importants et d'aller faire leur travail, a-t-il dit. Cela a fonctionné jusqu'à présent."

Edmonton tentera de remporter son premier championnat depuis 1990 et le sixième de l'organisation.

Les Oilers profiteront des installations des Rangers de New York pour s'entraîner vendredi et samedi.

MacTavish a dit qu'il sait quoi ne pas utiliser pour tenter de motiver ses joueurs. Il a parlé de la finale de 1987 contre les Flyers de Philadelphie.

L'entraîneur des Flyers, Mike Keenan, avait placé la coupe dans le vestiaire avant le cinquième match. Les Flyers avaient gagné les cinquième et sixième matches, mais avaient perdu le match ultime contre Edmonton.

"Il ne faut pas faire en sorte que les joueurs veuillent tellement la coupe qu'ils oublient le travail qu'il leur faut faire pour l'obtenir," a dit MacTavish.

Même si c'est toujours la fièvre des séries à Edmonton, il ne faut pas oublier que les Oilers doivent remporter quatre autres victoires avant de vraiment festoyer.

"Nous devons faire le travail, a dit le joueur de centre

Jarret Stoll. On ne peut pas penser à la fin. Il faut garder notre concentration pour arriver à nos fins."

Les Oilers, la première équipe de huitième place à atteindre la finale, n'ont pas joué en juin depuis leur arrivée dans la Ligue nationale en 1979.

"C'est le trophée le plus difficile à gagner dans le sport professionnel, a dit l'ailier Ryan Smith. Nous sommes si près, mais si loin également."

MacTavish a dit que les Oilers devaient quitter Edmonton parce que la ville était devenue un zoo et les joueurs étaient sollicités de toutes parts.

Le plan est de faire en sorte que les joueurs vont se concentrer sur le hockey.

"Si vous avez la chance d'être marié, vous pouvez laisser tous ces problèmes à votre épouse et prendre le chemin de New York," a dit MacTavish en riant.

Pour ce qui est du hockey, les joueurs des Oilers veulent garder les choses simples.

"Il ne faut pas tenter de trop en faire quand nous avons la rondelle et exécuter des jeux simples, a dit l'ailier Todd Harvey. Si on tente de trop en faire, on va se créer des problèmes."