Pour la première fois de la saison, j'ai eu la chance de participer à la fusillade. Malheureusement, le résultat n'a pas été à la hauteur de mes attentes parce que je n'ai pas réussi à déjouer Martin Brodeur et parce que nous avons perdu le match. La seule bonne nouvelle dans tout cela, c'est que durant les séries éliminatoires, les rencontres ne pourront se terminer de cette façon.

Une lourde perte

Il ne faut pas se le cacher, mais l'absence de Chris Phillips représente une lourde perte. Avec les blessures à Martin Havlat, Dominik Hasek, Mike Fisher, Zdeno Chara et Anton Volchenkov, cela fait beaucoup de joueurs, mais surtout des bons hockeyeurs. Toutefois, à la lumière de nos dernières performances, tout le monde a mis l'épaule à la roue et l'équipe continue d'avoir du succès. Je tiens également à souligner le travail exceptionnel de Ray Emery, depuis le retour de la pause olympique. Il garde le fort de façon efficace en effectuant plusieurs arrêts clé.

Il ne faut pas s'inquiéter

Certains observateurs semblent s'inquiéter de la défaite de 6-3, samedi, aux dépens des Flyers de Philadelphie. Il est surtout question de notre difficulté à s'imposer face aux équipes qui pratiquent un style de jeu physique. De mon côté, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation. Personne n'a peur d'aller dans les coins de patinoire, chez les Sénateurs. Je crois simplement que nous avons mal joué contre les Flyers est c'est l'unique raison de notre défaite. Nous n'avons simplement pas fourni l'effort que nous sommes habituellement capables de fournir.

Un entraîneur satisfait

Mon entraîneur est particulièrement satisfait de mon travail en désavantage numérique. En compagnie de mon coéquipier Chris Kelly, j'obtiens beaucoup de succès. J'ai d'ailleurs marqué six buts, cette saison, avec un homme en moins. Mes six filets représentent d'ailleurs un sommet dans la LNH.

Je suis bien content d'avoir marqué mon 20e but de la saison et je ne crois pas que mon entraîneur va modifier la façon dont il m'utilise. Je ne pense pas que Brian Murray à l'intention de modifier une combinaison gagnante.

Frédéric va bien

Mon cousin Frédéric Vermette va très bien et j'ai la chance de pouvoir lui parler sur une base régulière. C'est évident que la situation vécue est très difficile pour lui. Je suis très content de le savoir en vie, car il a été extrêmement chanceux dans sa malchance. Mes pensées vont également à Jonathan Delisle et à sa famille. Je pense aussi à sa petite fille qui n'aura malheureusement pas la chance de connaître son père. J'ai eu le bonheur de le connaître, car je me suis entraîné avec lui, durant un été complet. C'est un gars que j'appréciais énormément et c'était toujours plaisant de le rencontrer.

L'annonce de la nouvelle a été un choc pour moi, mais j'ai repris mes esprits en sachant que mon cousin allait s'en tirer. J'ai vu en cela une source de motivation parce que Frédéric suit beaucoup ce que je fais dans la LNH. J'ai définitivement disputé la rencontre face aux Bruins de Boston en son honneur.