Pour la première fois de sa carrière, Marc-André Fleury a vécu la vie de gardien substitut pendant les séries, étant limité à 80 minutes de jeu lors de la conquête de la coupe Stanley des Penguins de Pittsburgh.

« Le sentiment n'est pas le même, souligne Fleury à propos de la dernière conquête. Quand tu joues, tu te bats pour gagner la Coupe. »

Fleury l'admet, remporter une coupe Stanley sans avoir été un facteur déterminant n'a pas la même signification. Il a été gardien substitut durant deux mois dans sa carrière et ça devait tomber durant les plus récentes séries.

« On dirait que tu as la même fierté quand tu la soulèves, mais je suis quand même très fier d'avoir fait partie de l'équipe et d'avoir encouragé mes coéquipiers. Mon nom est sur la Coupe pour une deuxième fois et c’est une bonne chose », mentionne-t-il.

Une autre première depuis des lunes dans le cas du gardien originaire de Sorel, c'est qu'il se trouve dans une position difficile à un peu plus de deux mois d'amorcer sa treizième saison dans la LNH. L'entraîneur-chef Mike Sullivan lui a confirmé qu'il devra lutter pour le poste de numéro un avec Matt Murray au début de la prochaine saison.

« Après avoir parlé avec l’entraîneur, c'est ce qu'il m'a dit. Le meilleur va avoir la chance d'être gardien. C'est une bagarre pour avoir le filet », souligne-t-il.

Alors que plusieurs seraient tentés de demander une transaction dans sa situation, quitter Pittsburgh n'est pas aussi facile pour Fleury.

« C'est dur parce que Pittsburgh est mon équipe, explique Fleury. C'est important pour moi et j'aimerais jouer toute ma carrière là. Je n'abandonnerai pas. Je veux y aller et prendre ma place. Ça arrive parfois qu'il faille changer de place et recommencer à zéro. Si c'est le cas, on verra rendu là. »