ATLANTA (PC) - Marc Savard reviendra sur les lieux mercredi soir où sa carrière dans la LNH a vraiment pris son envol quand les Bruins de Boston rendront visite aux Thrashers d'Atlanta.

"Ils m'ont donné l'occasion de jouer et je les remercie, a rappelé Savard mardi avant de prendre l'avion à destination d'Atlanta. Je dois beaucoup au directeur général Don Waddell et à l'entraîneur Bob Hartley. Ce sera difficile parce que j'ai plusieurs amis dans cette équipe. Mais quand on est sur la patinoire, on a un travail à faire."

Savard, qui a évolué pendant trois saisons à Atlanta, garde toujours le contact avec ses amis des Thrashers, Scott Mellanby et Eric Boulton.

"Et l'entraîneur Hartley, aussi. Je lui parle encore beaucoup. Il a été important dans ma carrière."

La force de caractère de Savard avait été mise en doute quand il était avec les Flames de Calgary il y a quatre ans mais il s'est épanoui à Atlanta où il est devenu le joueur de centre no 1. Il espère maintenant que les partisans des Thrashers comprendront mercredi soir que ce sont uniquement des raisons d'affaires qui l'ont incité à quitter l'équipe.

"J'espère que tout ira bien, a-t-il dit. J'avais l'impression d'être bon avec les partisans et qu'ils étaient bons avec moi quand j'étais à Atlanta. Mais ils veulent gagner et je comprends cela."

Dans un monde idéal, Savard serait toujours avec les Thrashers. Mais ils ne pouvaient se payer ses services en raison du plafond salarial en vigueur dans la LNH.

"Quand on verse autant d'argent aux joueurs formidables que sont Ilya Kovalchuk et Marian Hossa, et même Bobby Holik, c'est difficile d'accorder de tels montants à plusieurs joueurs, a dit Savard. Je savais que j'avais peu de chances vers la fin de la dernière saison. Mais Don Waddell a été formidable. Il m'a dit d'aller tenter ma chance sur le marché des joueurs autonomes et de l'aviser si quelque chose survenait."

Savard, 29 ans, a totalisé 97 points la saison dernière, un sommet en carrière, et il a signé un contrat de quatre ans évalué à 20 millions $ US avec les Bruins.

"J'avais reçu quatre ou cinq offres sérieuses dès le début, a dit Savard. Boston était toujours dans ma mire. En jouant contre eux l'an dernier, même s'ils n'ont pas terminé parmi les meilleurs au classement, j'ai vu qu'ils avaient beaucoup de talent. J'ai pensé que j'irais bien avec eux."