Andrei Markov a été plus utilisé que P.K. Subban cette saison !

Le russe est le 21e joueur le plus utilisé dans toute la LNH

On peut dire qu’à la fin de cette saison écourtée que le défenseur Andrei Markov, du Canadien de Montréal semble vraiment de retour en parfaite santé, lui qui a vraiment utilisé comme s’il n’avait jamais été blessé !



En effet, le russe, qui avait raté pas moins de 144 des 164 matchs (87,80%) lors des deux dernières saisons, a réussi à éviter les blessures et a obtenu du temps de glace à profusion, lui qui fut utilisé durant une moyenne de 24:18 minutes par match lors de ses 45 rencontres disputées, n’ayant pas raté un seul match de l’équipe.

Ce temps d’utilisation est impressionnant, car il ne faut oublier qu’il est aussi âgé de 34 ans et qu’il domine l’équipe à ce chapitre, devançant même le jeune et exceptionnel P.K. Subban, qui a obtenu une moyenne de 23:08 minutes de temps de glace dans ses 39 rencontres cette saison, lui qui avait raté les six premiers matchs en raison d’une négociation contractuelle.

Markov vient au 21e rang de toute la Ligue nationale sur le temps d’utilisation

Encore plus spectaculaire, Markov se classe au 21e rang de tous les joueurs joueurs les plus utilisés cette saison, ayant participé à au moins 24 matchs (tous des défenseurs, sauf Ilya Kovalchuk, des Devils du New Jersey, 25:09 en 33 matchs), tout juste derrière Dustin Byfuglien (24:21), des Jets de Winnipeg, Ryan McDonagh (24:25), des Rangers de New York et Niklas Kronwall (24:25), des Red Wings de Detroit.

Le meneur de la LNH est le défenseur Erik Karlsson, des Sénateurs d’Ottawa, qui a été utilisé durant une moyenne de 27:03 minutes, mais il n’a participé qu’à 14 rencontres, alors que le vrai meneur est Ryan Suter, du Wild du Minnesota, qui en 44 matchs, a obtenu 27:01 minutes de temps de glace, ce qui est plus d’une demi-minute de plus (0:35) que Brian Campbell, des Panthers de la Floride, qui a été employé durant 26:26 minutes lors de ses 44 matchs disputés.

Markov a été utilisé comme lors de ses belles années avec le Canadien

Pour illustrer l’utilisation vraiment impressionnante de Markov, il faut souligner que sa moyenne de 24:18 minutes par match ressemble à celles de ses trois meilleures saisons sur ce plan, lui qui fut employé durant un sommet personnel de 24:58 minutes en 82 matchs en 2007–2008, une moyenne de 24:38 en 78 matchs en 2008–2009 et de 24:29 lors de ses 77 rencontres de 2006–2007, trois années passées avec Guy Carbonneau comme entraîneur-chef de l’équipe.

Il a une bonne fiche en attaque, mais ordinaire en défensive cette saison

En cette saison écourtée, Markov a connu du succès en attaque, affichant un dossier de 9–18-27 en 45 matchs, mais il présente un différentiel de moins douze, le pire de toute sa carrière à ce chapitre.

La majorité de ses points furent récoltés durant l’avantage numérique

Soulignons que Markov a été efficace en avantage numérique, mais plus qu’ordinaire à forces égales, car il a récolté pas moins de 22 (8–14-22) de ses 27 points (81,48%) sur le jeu de puissance, comparativement à un dossier de 1–4-5 à égalité numérique, lui qui a réussi son premier but dans ces circonstances, dans une cause inutile, à la toute fin du revers de 6 à 4, mercredi soir, face aux Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center.

Son total de huit buts sur le jeu de puissance est le plus élevé chez les défenseurs du circuit cette saison.

LA FICHE D’ANDREI MARKOV DEPUIS 2010-2011

SAISON----ÉQUIPE-----PJ--B--A--PTS—(P/M)—PUN-TEMPS

2010–2011 — Montréal — — — 7 — 1 — 2 — 3 — — — (P 2) — — 4 — — — (22:55)

2011–2012 — Montréal — — 13 — 0 — 3 — — 3 — — (M 4) — -4 — — — (18:00)

2012–2013 — Montréal — — 45 — 9–18 — 27 — — (M 12) — 10 — — (24:18)

*

Les Hurricanes de la Caroline ont été balayés dans la 2e moitié de la saison

La troupe de Kirk Muller a une fiche de 3-15-2 dans la 2e tranche du calendrier

Après avoir connu une très bonne première moitié de saison, les Hurricanes de la Caroline ont vraiment été balayés par leurs adversaires lors de la deuxième tranche du présent calendrier écourté.



En effet, la formation dirigée par Kirk Muller, qui a dû composer avec plusieurs blessés (dont le gardien numéro un Cam Ward) et qui avait présenté un très bon rendement de 14–9-1 pour 29 points lors de ses 24 premières rencontres, une excellente moyenne de ,604, n’a pu faire mieux qu’un misérable dossier de 3–15-2 pour seulement huit points lors des 20 matchs disputés en deuxième moitié, une moyenne de seulement ,200, la pire de la LNH lors de cette deuxième tranche.

Soulignons qu’en date du 10 mars dernier, les Hurricanes trônaient au premier rang de la section Sud-Est, quatre points devant les Jets de Winnipeg et ils ont dégringolé au 4e rang, avec un retard de pas moins de 15 points de retard sur les meneurs actuels, les Capitals de Washington, qui ont une fiche de 25–18-2 pour 52 points en 45 rencontres.

Les Hurricanes, qui avait surclassé leurs adversaires 75–69 (plus six) au chapitre des buts marqués-concédés, lors de la première moitié, ont été surclassés 74 à 40 (moins 34), lors de la deuxième tranche, ayant concédé une moyenne de 3,70 lors de cette deuxième moitié, comparativement à une moyenne de 2,88 en première moitié, mais l’attaque est passée d’une moyenne de 3,13 buts par match lors des 24 premières rencontres à une très faible moyenne de 2,00 buts lors de la 2e tranche.

Ils vont rater les éliminatoires pour une quatrième saison de suite et pour la sixième fois lors des sept dernières saisons, depuis la conquête de l’unique Coupe Stanley de leur histoire en 2005–2006.

Ils visitent une autre formation décevante, le Lightning de Tampa Bay, qui va rater les éliminatoires pour une deuxième saison de suite et qui a un rendement perdant de 17–23-4 pour 38 points en 44 matchs, au 3e rang de la section Sud-Est et au 13e rang de l’Association de l’Est.

Si le Canadien de Montréal a surpris agréablement cette saison, ce fut tout le contraire pur les Hurricanes de la Caroline.

*