Il affiche un dossier perdant à ce chapitre en séries éliminatoires

Même s’il possède une superbe fiche en séries éliminatoires, le gardien Martin Brodeur a toujours connu des difficultés dans les rencontres qui ont nécessité de la prolongation.



En effet, le gardien qui aura 40 ans dimanche prochain et qui affiche un dossier à vie de 103–85 avec une moyenne de 2,02, 24 blanchissages (un record) et une efficacité de ,919 en 189 matchs éliminatoires, n’a jamais été très éblouissant dans les matchs en prolongation, présentant un dossier de 14–22 avec une moyenne de 2,39 et une efficacité de ,913, ayant concédé 22 filets en 252 tirs reçus dans les rencontres qui se sont rendues en surtemps.

Ce total de 14 victoires en prolongation est le plus élevé chez les gardiens actifs, deux de plus que Jean-Sébastien Giguère, de l’Avalanche du Colorado, qui a été quasi-parfait à ce chapitre, affichant un dossier à vie de 12–1 avec une moyenne de 0,24 en 13 rencontres du genre.

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Le jeu de puissance des Blues est impuissant face aux Kings cette saison !



En cette saison 2011–2012, le jeu de puissance des Blues de Saint Louis a été complètement neutralisé, face aux Kings de Los Angeles.

En effet, la formation de Ken Hitchcock, présente un rendement de 0 en 26, ayant évolué durant 44 :35 avec l’avantage numérique, face à la troupe de Darryl Sutter.

Après avoir affiché un rendement de 0 en 14 (23 :22 de temps en avantage) durant les quatre matchs réguliers, les Blues ont un dossier de 0 en 12 (21 :13 de temps en avantage), lors des deux premières rencontres de l’actuelle série.

Pis, dans le revers de 5 à 2 de lundi soir, les Blues ont été 0 en 9, étant blanchis en 15 :13 de temps sur l’avantage numérique (dont 1 :41 avec l’avantage de deux joueurs), concédant de plus, un but en infériorité numérique, à Anze Kopitar, à 14 :16 du premier vingt, but qui devenait crucial, car il portait le pointage 2 à 0, en faveur des Kings, qui ont marqué deux autres buts avant la fin de cette première période et prendre une avance insurmontable de quatre buts.

Soulignons que dans la présente série entre les deux équipes, le jeu de puissance est 0 en 23 lors des deux premiers matchs (42 minutes et sept secondes en avantage), les Kings étant 0 en 11, ayant évolué durant 20 :54 avec l’avantage.

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Une première pour les Les Kings: mener 2-0 deux fois de suite



Les Kings de Los Angeles, qui n’ont jamais connu beaucoup de succès dans les séries éliminatoires, viennent de réaliser une première dans leur histoire : mener 2 à 0 lors de deux séries consécutives.

En effet, la formation de Darryl Sutter, qui a vaincu les Canucks de Vancouver dans les deux premiers matchs par le même résultat (4 à 2), dans le domicile de celle d’Alain Vigneault, a joué le même tour aux Blues de Saint Louis, remportant deux gains de 3 à 1 et de 5 à 2, lors des deux premiers matchs, contre la troupe de Ken Hitchcock, au Scottrade Center.

Soulignons qu’avant la présente saison, les Kings n’avaient réussi qu’une seule fois, à prendre les devants 2 à 0 lors d’une série quatre-de-sept et cela remontait à la première série de leur histoire, face aux North Stars du Minnesota, lors des quarts-de-finale en 1967–1968.

Les Kings, qui avaient gagné les deux premiers matchs (2 à 1 et 2 à 0), dans leur domicile, s’étaient effondrés par la suite, car ils menaient 3 à 2 après cinq matchs, mais avaient subi une défaite de 4 à 3, en prolongation, lors de la sixième partie, au Minnesota et avaient été écrasés 9 à 4, lors du 7e matchs, à domicile, le 18 avril 1968, le gardien Terry Sawchuk avaient concédé neuf buts sur 33 tirs, lors de ce cuisant revers.

Soulignons que la seule autre fois où les Kings ont eu une avance de 2 à 0 fut en 1975–1976, alors qu’ils avaient vaincu les anciens Flames d’Atlanta (2 à 0), mais c’était lors d’une série deux-de-trois.

Que feront les Kings lors du match d’aujourd’hui au Staples Center ?

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Mener 2 à 0, en remportant les deux premiers matchs à l’étranger, les Mighty Ducks d’Anaheim détiennent le record …

En remportant les deux premiers matchs d’une série quatre-de-sept à l’étranger dans leurs deux premières séries, les Kings de Los Angeles ont réalisé une chose plus que rare dans les présentes éliminatoires, mais on a déjà vu mieux auparavant.

En effet, le record de la LNH à ce chapitre appartient aux Ducks d’Anaheim (Mighty Ducks à l’époque), qui avaient réalisé ce tour de force lors de leurs trois premières séries de la saison 2002–2003.

Cette formation qui était dirigée par Mike Babcock, avait triomphé lors de ses deux premiers matchs contre les Red Wings, à Detroit, lors du premier tour, elle avait fait de même face aux Stars, à Dallas, lors de la deuxième ronde et aussi lors du troisième tour, face au Wild, au Minnesota, qui était dirigé par Jacques Lemaire et Mario Tremblay.

Après avoir remporté leurs trois premières séries, dont deux par balayages (Detroit et Minnesota), les Ducks avaient perdu les deux premiers matchs de la finale par blanchissage (3 à 0), face aux Devils, au New Jersey, une équipe dirigée par le regretté Pat Burns.

Après avoir été l’équipe-cendrillon des séries de 2002–2003, les Ducks, qui avaient terminé au 7e rang de l’Association de l’Ouest, s’étaient inclinés en sept matchs lors de la finale de la coupe Stanley.

DEUX PREMIERS MATCHS DES QUATRE SÉRIES D’ANAHEIM EN 2002-2003

PREMIÈRE RONDE

10 avril 2003-Anaheim 2 à Detroit 1 (3e prol.)

12 avril 2003-Anaheim 3 à Detroit 2

DEUXIÈME RONDE

24 avril 2003-Anaheim 4 à Dallas 3 (5e prol.)

26 avril 2003-Anaheim 3 à Dallas 2 (prol.)

TROISIÈME RONDE

10 mai 2003-Anaheim 1 au Minnesota 0 (2e prol.)

12 mai 2003-Anaheim 2 au Minnesota 0

FINALE DE LA COUPE STANLEY

27 mai 2003-Anaheim 0 au New Jersey 3

29 mai 2003-Anaheim 0 au New Jersey 3

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