L’agent le plus influent de la LNH, Pat Brisson, a dévoilé sa vision de l’avenir de la LNH lors de son passage en tant qu’invité à l’émission Max&Bruno, diffusé tous les mercredis soir à RDS.

En temps de pandémie mondiale, la LNH se doit d’être créative pour arriver à éponger les pertes de revenus dues à l’absence de spectateurs dans les gradins. La stratégie qui a été mise de l’avant dès le début des camps d’entraînement a été l’arrivée de la publicité sur les casques des joueurs de la LNH, comme le logo de Bell chez le Canadien. Selon Pat Brisson, cette publicité ne sera pas seulement sur les casques, les chandails pourraient également être mis à contribution dans un avenir rapproché pour mettre plus d’argent dans les coffres de la LNH. 

« À cause de la COVID-19, les joueurs doivent rembourser environ un milliard de dollars aux propriétaires, donc on risque de voir de la publicité sur les chandails pour générer plus de revenus, car cette dette va durer au moins deux ou trois ans », a-t-il souligné.

La LNH pourrait donc imiter l’Europe où la publicité sur l’équipement des joueurs des ligues professionnelles ne date pas d’hier. Et le Vieux continent n’intéresse pas la LNH qu’au sujet de sa publicité, il serait également une cible de choix pour une nouvelle expansion.

« L’expansion en Europe, je vois ça d’ici deux ou trois ans, je verrais des grosses villes comme Londres ou Stockholm obtenir des franchises. Chaque pays devrait avoir une ville avec une équipe. Je ne serai pas surpris de voir une division européenne », a mentionné l’agent québécois, qui affiche beaucoup moins d’optimiste face à une autre expansion de la LNH en Amérique du Nord.

En plus de considérer l’Europe pour une prochaine expansion, Pat Brisson a également dévoilé sa vision pour l’avenir du repêchage de la LNH qui devrait hausser l’âge d’admissibilité des espoirs de 18 à 19 ans.

 « Au niveau développement, j’aimerais voir un repêchage à l’âge de 19 ans pour que les joueurs aient une autre année de développement. Il n’y a pas beaucoup de joueurs de 18 ans qui sont en mesure de jouer dans la LNH. Il y en a peut-être un à tous les deux ou trois ans qui est en mesure de faire une différence (à cette âge) », a affirmé celui qui travaille avec les jeunes hockeyeurs depuis plus de 30 ans en étant à la tête de la division hockey de l’agence Creative Artists Agency (CAA).

En cette nouvelle année 2021, Brisson a également partagé un souhait, celui de voir un jour la Ligue canadienne de hockey et la USHL travailler main dans la main. 

« La Ligue canadienne et la USHL devrait travailler ensemble. Il faudrait que les jeunes soient en mesure de jouer dans la Ligue Canadienne de hockey et ensuite d’aller dans les rangs collégiaux américains (NCAA). Autrement dit, il faut que le jeune n’ait pas à prendre la décision à l’âge de 15 ans de jouer dans une ligue et ensuite, qu’il devienne impossible de jouer avec les collèges américains. »