Michael Ryder de retour avec le CH ? Les Bruins adorent Toronto et l'attaque des Capitals est équilibrée
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:54 lundi, 13 mai 2013. 02:27Michael Ryder s’est avéré une forte déception à la fin de la saison
Il n’a marqué qu’un but lors de ses 14 dernières rencontres
Après avoir connu de bons moments à son retour dans l’uniforme du Canadien de Montréal, l’attaquant Michael Ryder n’a pas produit les résultats espérés dans le dernier droit du calendrier régulier et lors des séries éliminatoires.
En effet, suite à un excellent rendement de 10–8-18 lors de ses 18 premiers matchs après la transaction, qui avait envoyé Erik Cole au Stars de Dallas, le 27 février dernier, Ryder n’a pas été en mesure de maintenir ce rythme, ayant terminé avec un dossier de 0–3-3 lors de ses neuf derniers matchs réguliers et de 1–1-2 dans les cinq rencontres éliminatoires.
Depuis le 7 avril, il n’a marqué qu’un but et ce fut lors du match du 3 mai, dans un gain de 3 à 1, au Centre Bell, dans le 2e match de la série face aux Sénateurs d’Ottawa.
Auteur d’une fiche de 6–8-14 avec un différentiel de plus quatre lors de ses 19 matchs disputés avec les Stars de Dallas, il a eu un rendement de 10–11-21 avec un différentiel de moins deux en 27 matchs dans l’uniforme du Canadien.
On sait que Ryder, qui a eu 33 ans le 31 mars dernier et qui a l’habitude de marquer des buts et récolter des points par séquences, a choisi un mauvais moment pour connaître des difficultés, lui qui deviendra joueur autonome sans restriction le 1er juillet prochain.
Erik Cole a été une forte déception avec les Stars de Dallas
Si Ryder a connu une mauvaise fin de saison, l’attaquant Erik Cole a été plus qu’ordinaire suite à cette transaction, car il n’a pu faire mieux qu’un dossier de 6–1-7 en 28 matchs dans son nouvel uniforme, lui qui lors de son départ de Montréal, affichait un rendement de 3–3-6 en 19 rencontres, terminant avec un dossier global de 9–4-13 avec un différentiel de moins six en 47 matchs.
Quelle sera la décision du Canadien dans le cas de Michael Ryder, alors qu’il va économiser neuf millions de dollars, lors des deux prochaines saisons, en ayant échangé Erik Cole, à qui il restait deux années à un lourd contrat ?
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Les Bruins vont-ils poursuivre leur domination à Toronto ?
Ils ont une fiche de 9-0 dans les 9 derniers matchs éliminatoires dans la ville reine
Après avoir perdu deux de leurs cinq premiers matchs (à domicile) de leur série face aux Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston tenteront de mettre fin à ce duel du premier tour en jouant à Toronto, où ils n’ont pas perdu en éliminatoires depuis plus de 50 ans !
En effet, pour illustrer la domination des Bruins sur les Leafs lors des dernières confrontations dans les éliminatoires, ils ont une fiche parfaite de 9–0 lors de leurs neuf dernières rencontres disputées sur la glace des Leafs et leur dernier revers dans la ville reine remonte aussi loin que le 31 mars 1959, 3 à 2, en prolongation, sur un but de Frank Mahovlich marqué à 11:21 de cette première période de surtemps, dans le cinquième match de la demi-finale du circuit.
Les Maple Leafs avaient néanmoins remporté cette série, mais s’étaient inclinés face au Canadien de Montréal, en cinq matchs (4–1) dans la finale de la Coupe Stanley.
Soulignons que les sept victoires enregistrées du 5 avril 1959 au 14 avril 1974 furent dans l’ancien Maple Leaf Gardens, alors que les deux de la présente série furent remportées dans le Centre Air Canada.
Les Bruins ont une fiche à vie perdante de 5–8 dans les 13 séries éliminatoires qu’ils ont disputées contre les Maple Leafs de Toronto, dont 3–0 dans les trois dernières confrontations qui ont eu lieu depuis la saison 1968–1969 et leur fiche est de 15–3 lors des 18 matchs disputés lors de cette séquence.
Les Maple Leafs seront-ils en mesure de faire plaisir aux mamans de la ville reine, en ce match qui sera disputé lors de la Fête des mères ?
LA SÉRIE DE NEUF VICTOIRES DES BRUINS À TORONTO EN ÉLIMINATOIRES
31 mars 1959-Boston 2 à Toronto 3 (prol.) (11:21) (dernier revers)
4 avril 1959-Boston 5 à Toronto 4
5 avril 1969-Boston 4 à Toronto 3
6 avril 1969-Boston 3 à Toronto 2
8 avril 1972-Boston 2 à Toronto 0
9 avril 1972-Boston 5 à Toronto 4
13 avril 1974-Boston 6 à Toronto 3
14 avril 1974-Boston 4 à Toronto 3 (prol.) (1:27)
6 mai 2013-Boston 5 à Toronto 2
8 mai 2013-Boston 4 à Toronto 3 (prol.) (13:06)
12 mai 2013-Boston à Toronto (19h)
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Chez les Capitals de Washington, un équilibre total sur le plan de l’attaque !
11 joueurs ont marqué les 12 buts de l’équipe dans la présente série
On dit souvent que c’est l’effort collectif qui fait la force d’une équipe dans les séries éliminatoires et le rendement des joueurs des Capitals de Washington en est la preuve évidente actuellement.
En effet, la formation dirigée par Adam Oates, qui possède une avance de 3–2 après cinq matchs, face aux Rangers de New York, elle qui a marqué 12 buts et qui a vu pas moins de 11 joueurs inscrire au moins un filet.
Le seul joueur qui a réussi plus d’un but est le défenseur Mike Green, dont la fiche est de 2–2-4 en cinq matchs, alors que le défenseur Karl Azner et les attaquants Joel Ward, Mathieu Perreault, Jason Chimera, Nicklas Backstrom, Mike Ribeiro, Troy Brouwer, Marcus Johansson, Jay Beagle et Alex Ovechkin, ont réussi un filet chacun dans cette série, où quatre des cinq matchs ont été décidés par un seul but, dont deux en prolongation.
Ce scénario est très différent de la saison régulière, car la super-vedette Alex Ovechkin avait largement dominé, marquant 32 buts, le plus haut sommet dans la LNH (Trophée Maurice-Richard), 13 de plus que Troy Brouwer (19 buts) et Mike Ribeiro, qui avait réussi 13 filets en 48 rencontres.
Soulignons que le défenseur Mike Green, qui avait connu un regain de vie vers la fin du calendrier régulier, avait terminé avec 12 buts en seulement 35 matchs cette saison.
Chez les Rangers, c’est différent, car seulement sept joueurs ont réussi à trouver le fond du filet (10 buts), alors que Carl Hagelin, Brian Boyle et Derek Stepan ont marqué à deux reprises et Derick Brassard, Arron Asham, Brad Richards et le défenseur Dan Girardi, ont fait mouche une fois chacun.
Que verrons-nous dans le sixième match de cette série où les cinq premières rencontres ont été remportées par l’équipe hôte ?
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