Michel Therrien recevra-t-il le Trophée Jack Adams ?

Il deviendrait seulement le 3e de l’histoire du CH à recevoir cet honneur

Nul doute, Michel Therrien, l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, se veut un très sérieux candidat pour l’obtention du Trophée Jack Adams remis au meilleur de sa profession dans la LNH.



En effet, l’entraîneur du CH, qui en est à sa deuxième présence à la barre de l’équipe a vraiment surpris en menant sa troupe, qui affiche un dossier de 26–9-5 en 40 matchs, dans la lutte pour le championnat de la section Nord-Est et aussi de l’Association de l’Est.

C’est certain qu’il y aura d’autres sérieux candidats pour cet honneur, Joel Quenneville, des Blackhawks de Chicago, Dan Bylsma, des Penguins de Pittsburgh, Paul MacLean, des Sénateurs d’Ottawa, car ces derniers ont eu plusieurs joueurs importants blessés durant de longues périodes et aussi Randy Carlyle, des Maple Leafs de Toronto, ce dernier qui va possiblement réussir à mener son équipe dans les séries éliminatoires, une chose qui ne s’était pas vue depuis 2003–2004.

Bruce Boudreau des Ducks pourrait encore une fois devancer le candidat du Canadien !

Un autre entraîneur pourrait recevoir le titre et c’est nul autre que Bruce Boudreau, des Ducks d’Anaheim, qui a lui aussi réalisé une sorte de volte-face extraordinaire avec son équipe, la menant au 3e rang du classement général, alors que l’an dernier, elle avait terminé au 25e rang de ce classement et avait raté les éliminatoires.

Boudreau, qui avait reçu cet honneur en 2007–2008, avait devancé nul autre que Guy Carbonneau, du Canadien, qui avait mené son équipe au premier rang de l’Association de l’Est, mais Boudreau, qui n’avait été en poste que pour 61 matchs (fiche de 37–17-7) des Capitals de Washington, avait impressionné au point de surpasser Carbonneau au fil d’arrivée.

Scotty Bowman et Pat Burns sont les seuls du Canadien à avoir reçu l’honneur

Soulignons que depuis l’arrivée de ce Trophée en 1973–1974, seulement deux membres de la Sainte Flanelle ont reçu cet honneur, Scotty Bowman en 1976–1977, alors que l‘équipe avait récolté un record de 132 points en 80 matchs et Pat Burns, lors de la saison 1988–1989, alors qu’il avait mené l’équipe au 2e rang du classement général et à la finale de la Coupe Stanley, s’inclinant devant les Flames de Calgary dans les deux cas.

Un autre entraîneur a terminé au deuxième rang et ce fut Alain Vigneault lors de la saison 1999–2000 et c’était surtout en raison du fait que l’équipe, dont la fiche avait été de 35–34-9 (4) en 82 rencontres, avait réussi, malgré la plus longue liste de blessés de l’histoire du circuit, à se maintenir dans la lutte pour les séries éliminatoires durant toute la saison, subissant l’élimination lors dans la dernière fin de semaine.

Dans le cas de Michel Therrien, cela serait un peu un juste retour des choses, car malgré deux superbes fiches connues dans ce rôle avec les Penguins de Pittsburgh en 2006–2007 et 2007–2008, il n’avait même pas été dans les deux finalistes pour cet honneur, ayant été surpassé par Alain Vigneault, des Canucks de Vancouver et Lindy Ruff, des Sabres de Buffalo en 2006–2007 et par Bruce Boudreau, des Capitals de Washington et Guy Carbonneau, du Canadien de Montréal en 2007–2008.

Il ne faut pas oublier que le Tricolore, qui occupe le 4e rang du classement général du circuit, avait terminé au 28e rang l’an dernier et faire grimper une équipe de 24 positions en l’espace de quelques mois est vraiment un exploit digne de mention.

Quel entraîneur-chef vous a impressionné plus que Michel Therrien cette saison ?

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Chez les Blackhawks de Chicago, un duo égal Emery-Crawford !

Ils ont récolté 15 victoires chacun cette saison

Les Blackhawks de Chicago qui vivent une saison extraordinaire, ont réussi à connaître du succès avec deux gardiens qui ont été très réguliers et qui ont chacun remporté la moitié des gains de l’équipe.



En effet, le duo formé de Ray Emery et Corey Crawford présente une fiche globale de 30–5-4 avec une moyenne de 1,98 (la plus basse de la LNH, six blanchissages (dont un combiné) et une efficacité de ,922 en 39 rencontres.

Ray Emery, qui s’est beaucoup promené depuis son départ des Sénateurs d’Ottawa, au terme de la saison 2007–2008, a un rendement quasi-parfait de 15–1-0 avec une moyenne de 1,90, trois blanchissages et une efficacité de ,924 en 19 rencontres, alors que Crawford, qui a très bien fait lors des deux dernières saisons, a un dossier de 15–4-4 avec une moyenne de 2,01, deux blanchissages et une efficacité de ,922 en 23 rencontres.

Par contre, les équipes qui remportent la Coupe Stanley ont la plupart du temps confié le gros du travail à un seul gardien en séries éliminatoires et peu de formations avec de bons duos ont réussi à triompher régulièrement dans les séries de fin de saison.

Les Blackhawks, qui tentent de remporté le Trophée des Présidents (championnat du calendrier régulier) pour la première fois depuis la saison 1990–1991, ont encore neuf matchs à disputer, dont cinq au United Center, eux qui viennent de signer trois gains de suite, dont deux impressionnantes victoires de 1 à 0, à l’étranger, alors que Ray Emery a réussi deux blanchissages, face aux Predators de Nashville, samedi dernier et contre le Wild du Minnesota, mardi soir.

Que fera l’entraîneur-chef Joel Quenneville pour garder ses deux gardiens heureux dans les éliminatoires, sans froisser l’égo de l’un ou l’autre si jamais il venait à prendre une décision de confier l’ensemble du travail à un seul des deux joueurs ?

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