On sait que Patrice Bergeron, des Bruins de Boston a toujours excellé dans le département des mises en jeu et c’est encore le cas en cette saison 2014-2015.

En effet, l’attaquant de la formation de Claude Julien, est devenu le premier joueur de la LNH à atteindre le plateau des 1000 mises en jeu gagnées cette saison, lui dont le rendement en 74 matchs, est de 1060-695 en 1755 tentatives, une efficacité de 60.40%.

Il est au premier rang du circuit pour le total de gains, devant Claude Giroux des Flyers de Philadelphie, qui a un total de 994 mises en jeu gagnées sur 1763 tentatives, un rendement de 56,38%.

Par contre, c’est Manny Malhotra, du Canadien de Montréal qui est au deuxième rang pour la deuxième plus haute efficacité du circuit (59,26%), ayant un rendement de 531-365 en 896 tentatives en 57 matchs.

Lors de ses 74 rencontres, Bergeron dont la fiche est de 21-32-53 avec un différentiel de plus deux, est sorti victorieux dans 60 parties, à égalité dans trois rencontres et perdant seulement 11 fois.

Cela lui fait un rendement moyen de 14,32 gains et 9,39 pertes lors de ses 74 matchs cette saison, lui qui le 24 février dernier, dans un revers de 2-1, face aux Canucks de Vancouver, avait été superbe, affichant un dossier de 31-7, une efficacité de 81,58% en 38 tentatives.

Sa pire performance cette saison fut celle du 6 décembre dernier, alors qu’il n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 8-17 en 25 tentatives, une efficacité de 32,00%, dans un gain de 5-2, face aux Coyotes de l’Arizona, au Gila River Arena et il faut souligner qu’Antoine Vermette, qui avait été opposé à Bergeron, avait eu un rendement de 15-5, une efficacité de 75,00%,  lors de cette rencontre.

C’est la deuxième fois que Bergeron gagne 1000 mises en jeu en une saison, lui qui avait aussi réalisé cet exploit l’an dernier.

En 2013-2014, Bergeron avait dominé le circuit avec 1015 gains sur 1732 tentatives, une efficacité de 58,60%, au sommet du circuit, devant Antoine Vermette, des Coyotes de Phoenix, qui avait eu 1005 gains sur 1783 occasions, une efficacité de 56,37%, seul autre joueur ayant remporté 1000 mises en jeu lors de cette saison-là.

Le record en une saison appartient à Rod Brind’Amour

Il faut souligner que Patrice Bergeron est loin du record réalisé par Rod Brind’Amour, car ce dernier a réussi à remporter un total de 1268 mises en jeu (fiche de 1268-877 en 2145 occasions, une efficacité de 59,11%), dans l’uniforme des Hurricanes de la Caroline, lors de la saison 2005-2006 et ces derniers avaient remporté la Coupe Stanley.

Depuis le début de sa carrière, Patrice Bergeron a été tout simplement extraordinaire, affichant un rendement global de 7771-5928, une efficacité de 56,73% en 13699 tentatives lors de ses 733 matchs réguliers.

Le  joueur natif d’Ancienne-Lorette, qui aura 30 ans le 24 juillet prochain a toujours présenté un rendement supérieur à 50,00%, sauf lors de sa première saison, alors qu’il avait été très près de cette moyenne (49,36%), lui qui avait eu un dossier de 345-354 en 699 tentatives.

Soulignons que cette statistique n’est compilée que depuis le début de la saison 1997-1998.

LE RENDEMENT À VIE DE PATRICE BERGERON

SAISON----PJ-VIC-DEF-TOT-MOY.

2003-2004-71-345-354-699-(49,36%)

2005-2006-81-791-656-1447-(54,66%)

2006-2007-77-798-762-1560-(51,15%)

2007-2008-10-88-87-175-(50,29%)

2008-2009-64-559-466-1025-(54,54%)

2009-2010-73-778-564-1342-(57,97%)

2010-2011-80-815-624-1439-(56,64%)

2011-2012-81-973-668-1641-(59,29%)

2012-2013-42-549-335-884-(62,10%)

2013-2014-80-1015-717-1732-(58,60%)

2014-2015-74-1060-695-1755-(60,40%)

TOTAUX-733-7771-5928-13699-(56,73%)

Une léthargie au mauvais moment pour les Flames de Calgary

Après avoir donné l’espoir à leurs partisans pour une place dans les séries éliminatoires, les Flames de Calgary connaissent une période plus difficule à un moment critique de la saison.

En effet, après avoir présenté un dossier de 6-0-1 pour un total de 13 points sur une possibilité de 14, du 3 au 13 mars, la formation dirigée par Bob Hartley, n’est pas en mesure de récolter des points d’une manière aussi régulière, n’ayant pu faire mieux qu’un rendement de 2-3-2 pour six points, lors de ses sept dernières parties disputées depuis le 14 mars.

Après avoir eu un rendement de 2-2-1 lors de leurs récent séjour de cinq matchs à domicile, les Flames ont amorcé un voyage de cinq rencontres, en subissant une défaite de 4-2, face au Wild du Minnesota, au Xcel Energy Center, vendredi soir.

Rien ne sera facile pour eux, car en ce dimanche, 29 mars, ils vont visiter les puissants Predators de Nashville, qui viennent de remporter quatre gains de suite et qui luttent pour le Trophée des Présidents, pour le championnat du calendrier régulier.

Par contre, les Flames ont une fiche parfaite de 2-0-0 lors des deux premiers matchs disputés contre la troupe de Peter Laviolette, ayant gagné 3-2, en tir sde barrage, le 14 octobre dernier, au Bridgestone Arena et 4-3, au Saddledome de La Banque Scotia, le 31 octobre.

C’est donc dire que ces deux équipes vont s’affronter pour la première fois en exactement cinq mois.

Les Sharks de San Jose ont aussi du succès contre les Penguins de Pittsburgh

Nul doute, les Sharks de San Jose semblent vraiment aimer jouer contre les deux équipes de la Pennsylvanie !

En effet, la troupe dirigée par Todd McLellan, qui a été superbe contre les Flyers de Philadelphie depuis plusieurs saisons, a aussi connu un succès fou contre les Penguins de Pittsburgh depuis plus de 15 ans.

Les Sharks ont une superbe fiche de 16-2-1 (1) lors de leurs 20 dernières rencontres disputées contre la troupe de Mike Johnston depuis le 1^er avril 1998, la surclassant 64-40 (plus 24) au chapitre des buts marqués-concédés, la limitant à deux buts ou moins pas moins de 15 fois sur les 20 rencontres.

Auparavant, les Sharks n’avaient pu faire mieux qu’un rendement de 1-9-2 (0) dans leurs 12 matchs disputés contre les Penguins, du 5 décembre 1991 au 22 octobre 1997 et ils avaient été surclassés 75-30 (plus 45) sur le plan des buts marqués-concédés.

Les Sharks, qui ont remporté le premier duel, 2-1, en tirs de barrage, au SAP Center, le 9 mars dernier, ont une fiche de 5-2-1 lors de leurs huit derniers matchs disputés sur la patinoire des Penguins, où ils mettront fin à un épuisant voyage de sept rencontres, ayant un rendement de 3-3-0 lors des six premiers matchs.

Tout est possible, il y a eu deux blanchissages de 4-0...

Pour illustrer que nous pouvons assister à des surprises et aussi des faits plus difficiles à expliquer, regardons les deux blanchissages de 4-0, qui ont été réalisés vendredi et samedi.

Vendredi soir, les Oilers d’Edmonton, qui ont concédé le plus de buts (254) dans la LNH (à égalité avec les Sabres de Buffalo), ont réussi un jeu blanc de 4-0 contre les Stars de Dallas, l’équipe qui a marqué le deuxième plus haut total de buts du circuit, tout juste derrière le Lightning de Tampa Bay.

Lors de ce match disputé à La Place Rexall, c’est le gardien subsitit Richard Bachman, qui a réalisé le blanchissage, effectuant 29 arrêts.

Samedi après-midi, les Red Wings de Detroit, qui avaient concédé pas moins de 11 buts lors de leurs deux matchs précédents, des revers de 5-4, en tirs de barrage, face aux Coyotes de l’Arizona, mardi et de 6-4, contre les Sharks de San Jose, jeudi soir,  ont réussi à blanchir le Lightning de Tampa Bay, la formation qui possède la meilleure attaque de la LNH, ayant réussi 244 buts.

Encore plus, c’est avec le gardien recrue, Petr Mrazek que les Red Wings ont réussi ce tour de force, car ce dernier a réalisé 23 arrêts pour réaliser le premier jeu blanc de la saison contre le Lightning, qui a été pitoyable en avantage numérique, étant neutralisé lors de six supériorités.