Nul doute, l’attaquant Torrey Mitchell semble très heureux d’avoir signé un contrat de joueur autonome avec le Canadien de Montréal.

En effet, obtenu des Sabres de Buffalo en retour de Jack Nevins et d’un choix de septième ronde au repêchage de 2016, le joueur natif de Greenfield Park, qui aura 31 ans le 30 janvier prochain, présente un superbe rendement de 5-3-8 avec un différentiel de plus cinq lors de ses 12 premiers matchs, ayant réussi au moins un but dans quatre de ses six dernières rencontres.

Son total de cinq buts est à égalité avec deux autres joueurs (Tomas Plekanec et Brendan Gallagher) pour le troisième rang de l’équipe, derrière Max Pacioretty, qui totalise sept buts en 12 rencontres, et le surprenant Dale Weise, qui a marqué six fois en 12 parties.

Cette explosion est surprenante, car il avait eu une fiche de 0-1-1 avec un différentiel de moins deux dans ses 16 premiers matchs dans l’uniforme du Canadien, 0-1-1 avec un différentiel de moins deux dans ses 14 matchs de l’an dernier et 0-0-0 avec un différentiel égal dans ses deux premiers matchs de la présente campagne.

Il n’avait jamais eu de succès au mois d’octobre!

Son rendement au mois d’octobre est d'autant plus surprenant qu'avant la présente saison, il affichait un dossier à vie de 2-9-11 avec un différentiel de moins quatre en 52 matchs lors de ce mois.

Pas si mal pour un joueur qui évolue sur le quatrième trio de la troupe de Michel Therrien, dont la fiche à vie est de 47-66-113 avec un différentiel de moins sept en 469 matchs réguliers dans la LNH.

Après avoir marqué seulement 42 buts lors de ses 457 premiers matchs, une moyenne de 7,54 buts par 82 matchs, il en totalise cinq en seulement 12 matchs, ce qui lui fait une moyenne de 34,17 buts pour la présente saison!

Il pourrait connaître la meilleure saison de sa carrière

Soulignons que Mitchell, qui fut le choix de troisième ronde des Sharks de San Jose, le 126e au total du repêchage de 2004, n’a pas connu beaucoup de succès, suite à sa première saison avec cette équipe en 2007-2008.

En 82 matchs, il avait présenté un dossier de 10-10-20 avec un différentiel de moins trois et son total de 10 buts est son sommet en une saison, lui qui a réussi neuf buts en deux occasions, en 66 matchs lors de la saison 2010-2011 et en 76 matchs en 2011-2012, lui qui a récolté un record personnel de 23 points (9-14-23) lors de la saison 2010-2011.

Ses débuts dans la LNH ont été difficiles, car il n’avait pas marqué lors de ses 15 premiers matchs, du 4 octobre au 7 novembre 2007, avant de réussir son premier but le 9 novembre 2007, dans un revers de 3-2, en tirs de barrage, face au gardien Jean-Sébastien Giguère, des Ducks d’Anaheim, sur la patinoire de ces derniers.

Ce but avait été le début d’une belle séquence, car il avait marqué quatre fois dans l’espace de six rencontres (4-1-5), du 9 au 17 novembre 2007, lui qui avait cinq buts après 32 matchs et qui avait marqué son sixième filet lors de sa 34e rencontre.

Après sa première saison, il avait été blessé sérieusement en deux occasions et avait raté toute la saison 2008-2009, revenant lors des séries éliminatoires et par la suite, il n’a marqué que deux buts en 56 matchs lors de la saison 2009-2010.

En 2010-2011, il avait cinq buts après 52 matchs et avait réussi son sixième filet lors de sa 55e rencontre et un fait à souligner, il avait connu une excellente séquence de 5-3-8 en sept matchs, du 10 au 23 mars 2011.

En 2011-2012, il avait cinq buts après 39 rencontres et avait dû attendre à son 59e match pour réussir son sixième filet de la campagne.

L’an dernier, il avait cinq buts après 50 matchs et avait réussi son 6e but lors de son 51e match, son dernier dans l’uniforme des Sabres, tout juste avant la transaction l’envoyant au Tricolore.

Depuis la saison 2012-2013, il avait connu des difficultés, ayant eu une fiche de 4-4-8 en 45 matchs avec le Wild du Minnesota en 2012-2013, un rendement de 2-8-10 en 67 matchs (58 avec le Wild et neuf avec les Sabres de Buffalo) en 2013-2014 et un rendement combiné de 6-8-14 en 65 matchs l’an dernier, 6-7-13 en 51 matchs avec les Sabres et 0-1-1 en 14 rencontres avec le Canadien.

Par contre, il en arrache sur le plan des mises en jeu, affichant un rendement médiocre de 43,15%, ayant remporté seulement 63 de ses 146 confrontations et soulignons qu’il n’a jamais été très efficace en carrière, ayant une moyenne d’efficacité de 47,97%, gagnant 1061 de ses 2212 confrontations.

La seule saison où il a présenté une efficacité de 50,00% fut en 2012-2013, mais il n’avait pas été utilisé au centre, car il n’avait participé qu’à 42 mises en jeu (21 gains et 21 échecs), dans ses 45 matchs avec le Wild du Minnesota.

Soulignons que l’an dernier, Manny Malhotra, qui était le centre du quatrième trio du Canadien, n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 1-3-4 avec un différentiel de moins six en 58 matchs, mais il avait été superbe sur les mises en jeu, ayant eu une efficacité de 59,27%, gagnant 537 de ses 906 confrontations.

Si la transaction du 1er juillet dernier, qui a envoyé Brandon Prust aux Canucks de Vancouver, en retour de Zack Kassian et d’un choix de cinquième ronde au repêchage de 2016, n’a pas donné des résultats positifs, on peut dire que Marc Bergevin a eu la main heureuse en signant Torrey Mitchell pour trois ans, pour une somme globale de 3,6 millions de dollars.

Mitchell tentera de poursuivre son beau travail, lui qui sera confronté dimanche soir, au Centre Bell, aux Jets de Winnipeg, une équipe contre laquelle il n’a jamais marqué, affichant un dossier de 0-3-3 avec un différentiel de plus trois en sept matchs.

Les Devils du New Jersey semblent être sortis de l’enfer

Après avoir connu un début de saison misérable, tout indique que les Devils du New Jersey ont retrouvé la manière de remporter des victoires.

En effet, la formation dirigée par le nouvel entraîneur-chef John Hynes, qui avait une fiche de 0-3-1 lors de ses quare premières parties, n’ayant marqué que cinq buts, a rebondi avec un excellent dossier de 5-1-0 lors de ses six dernières rencontres, l’attaque marquant 19 buts lors de cette séquence.

Les Devils, dont la fiche globale est de 5-4-1 après 10 rencontres, ont un rendement un peu paradoxal, car ils sont 4-1-0 lors de leurs cinq matchs disputés à l’étranger et 1-3-1 dans leurs cinq matchs joués au Prudential Center, leur seule victoire ayant été celle du 20 octobre, 3-2 en prolongation face aux Coyotes de l’Arizona.

Ils ont été limités à un but par match dans chacune de leurs quatre autres parties à domicile, perdant 3-1 en trois occasions et 2-1, en tirs de barrage dans l’autre rencontre.

À la suite de leur mauvais début, tout indiquait que les misères de la fin de la dernière saison se poursuivaient, car il ne faut pas oublier qu’ils avaient présenté un piètre rendement de 1-7-3 lors de leurs 11 dernières parties régulières (dont 0-3-3 en six matchs à l’étranger), du 21 mars au 11 avril, eux qui avaient raté les éliminatoires pour une troisième saison de suite.

En ce samedi, ils reçoivent la visite de leurs rivaux, les Islanders de New York, qui ont pour leur part, une fiche de 6-1-1 lors de leurs huit dernières parties et par la suite, les Devils leur rendront la politesse, mardi prochain, au Barclays Center.

L’attaque du Lightning de Tampa Bay est au neutre

Après avoir dominé la LNH au chapitre des buts marqués l’an dernier, l’attaque du Lightning de Tampa Bay ne produit pas avec régularité en ce début de campagne.

En effet, la formation dirigée par Jon Cooper, qui avait dominé le circuit avec 262 buts marqués (un de plus que les Stars de Dallas) en 82 matchs en 2014-2015, une moyenne de 3,20 buts par match, n’a marqué que 28 buts lors de ses 11 premières parties, une moyenne de seulement 2,55 buts par rencontre.

Pis, lors de ses trois derniers matchs, le Lightning a une fiche de 0-2-1 et n’a marqué qu’un but, ayant subi une défaite de 1-0, en prolongation, face aux Blackhawks de Chicago, au United Center, le 24 octobre, un revers de 2-0, contre les Blues de St Louis, au Scottrade Center, le 27 octobre et une amère défaite de 2-1, contre l’Avalanche du Colorado, au Amalie Arena, jeudi soir.

Le Lightning a été blanchi en deux occasions, limité à un but deux fois, à deux buts une fois, à trois buts en deux occasions, à quatre buts à trois reprises et à six buts lors de l’autre rencontre.

Certains joueurs connaissent un lent départ, Valtteri Filppula, dont la fiche est de 1-4-5 avec un différentiel de moins cinq en 11 matchs (il était 2-8-10 l’an dernier), mais aussi Tyler Johnson, qui n’a pas encore trouvé le fond du filet, affichant un rendement de 0-5-5 avec un différentiel égal en 11 rencontres, lui qui l’an dernier, avait un dossier de 1-11-12 avec un différentiel de plus cinq après ses 11 premiers matchs.

Steven Stamkos, qui était 8-4-12 après 11 matchs l’an dernier, est 5-2-7 en 11 rencontres cette année.

C’est le défenseur Victor Hedman qui est au sommet des pointeurs de l’équipe, affichant un dossier de 0-10-10 en 10 rencontres, tout juste devant Stamkos.

Après 11 rencontres, la fiche de l’équipe est de 5-4-2 pour 12 points et elle a concédé 28 buts à ses adversaires, alors que l’an dernier, le Lightning avait un dossier de 7-3-1 pour 15 points et avait marqué 38 buts (10 de plus que cette saison) et avait concédé 29 filets à ses opposants.

En ce samedi, 31 octobre, jour de l’Halloween, est-ce que les joueurs du Lightning vont se déguiser en marqueurs, face aux Bruins de Boston, au Amalie Arena ?

Ces derniers, qui ont une fiche parfaite de 4-0-0 dans leurs quatre matchs disputés à l’étranger, voudont venger leur échec de 6-3, au TD Garden, le 12 octobre dernier, seul match où le Lightning a marqué plus de quatre buts cette saison.