Moen, la guimbarde des Ducks
Anaheim Ducks mardi, 29 mai 2007. 17:19 mercredi, 11 déc. 2024. 10:53
ANAHEIM, Calif. - Les Ducks ont quelques Ferrari dans leur Honda Center. Scott Niedermayer, Chris Pronger, Teeme Selanne et Jean-Sébastien Giguère sont des joueurs qui roulent à 200 km/h. Mais dans le premier match de la finale, une "voiture" plus économique a fait la différence: Travis Moen a marqué le but de la victoire vers la fin de la troisième période. Jusque-là son trio, complété par Rob Niedermayer et Samuel Pahlsson, était parvenu à neutraliser la première unité offensive des Sénateurs d'Ottawa. A 450 000 $ US, voilà une belle aubaine.
Moen est l'un des joueurs qui symbolise le mieux l'équipe mise sur pied par le directeur général Brian Burke. Celui-ci apprécie les joueurs de talent. Il sait aussi l'importance de les entourer d'éléments capables de se "salir les mains" pour le bien de l'équipe. Moen est justement ce type de joueur que les amateurs de hockey de l'est du pays ont découvert lors du premier match.
Repêché par les Flames de Calgary en 2000, Moen a entrepris sa carrière dans la LNH à Chicago. Les Ducks l'ont acquis des Blackhawks en juillet 2005 en retour de Michael Holmqvist. A sa première saison à Anaheim, le patineur de la Saskatchewan a marqué quatre buts en 39 matchs. Puis cette année, il a débloqué dès le camp d'entraînement à la gauche de Pahlsson et Niedermayer. Plus confiant et en santé à sa troisième saison dans la ligue, Moen a inscrit 11 buts, un rendement qu'il n'avait jamais atteint, même pas dans le junior à Kelowna.
"Nous savions qu'il était grand et fort et que le travail ne lui faisait pas peur", raconte l'entraîneur Randy Carlyle en parlant de son ailier gauche de 6'02" et 218 livres.
"Dans le cas de Travis, on n'a jamais à craindre une baisse d'intensité dans son jeu."
Moen n'a pas ralenti en séries. Toujours aussi responsable défensivement (plus-3), il a marqué lundi soir son cinquième but, soit un de moins que Selanne et Andy McDonald, les meneurs de l'équipe. Il compte aussi cinq passes, ce qui le place au quatrième rang des pointeurs des Ducks, quatre points derrière Ryan Getzlaf et Pronger.
"C'est énorme", dit Moen à propos de son but contre les Sénateurs.
"Je dirais que tout jeune rêve un jour de marquer le but de la victoire en finale de la coupe Stanley. C'est un moment spécial que je n'oublierai jamais."
Moen a déjoué Ray Emery d'un tir de l'enclave.
"Son tir était parfait, a noté Niedermayer. La rondelle était bondissante et il a quand même atteint le coin droit du filet. C'est un but qu'il mérite. Il travaille tellement fort."
Ses succès offensifs ne risquent pas de lui monter à la tête. Moen, qui est âgé de 25 ans, a grandi sur une ferme située à Stewart Valley, une petite localité situé à 500 milles à l'ouest de Regina que sa famille exploite depuis quatre générations. Chaque été, il y retourne pour donner un coup de main à son frère Brant qui en assure la bonne marche.
"J'y travaille à tous les jours tout en jouant un peu au golf. Mais là, je n'ai pas le temps de penser à la ferme, dit-il un peu gêné. J'irai après les séries."
Son père Brian est décédé d'un arrêt cardiaque il y a cinq ans.
"Il m'a inculqué les valeurs du travail", dit-il.
Sa famille sera présente pour le cinquième match à Anaheim. Il s'agira pour lui d'un moment important.
"J'ai hâte, dit-il. Ma mère a dépensé beaucoup d'argent pour que je devienne un joueur de hockey."
Moen est l'un des joueurs qui symbolise le mieux l'équipe mise sur pied par le directeur général Brian Burke. Celui-ci apprécie les joueurs de talent. Il sait aussi l'importance de les entourer d'éléments capables de se "salir les mains" pour le bien de l'équipe. Moen est justement ce type de joueur que les amateurs de hockey de l'est du pays ont découvert lors du premier match.
Repêché par les Flames de Calgary en 2000, Moen a entrepris sa carrière dans la LNH à Chicago. Les Ducks l'ont acquis des Blackhawks en juillet 2005 en retour de Michael Holmqvist. A sa première saison à Anaheim, le patineur de la Saskatchewan a marqué quatre buts en 39 matchs. Puis cette année, il a débloqué dès le camp d'entraînement à la gauche de Pahlsson et Niedermayer. Plus confiant et en santé à sa troisième saison dans la ligue, Moen a inscrit 11 buts, un rendement qu'il n'avait jamais atteint, même pas dans le junior à Kelowna.
"Nous savions qu'il était grand et fort et que le travail ne lui faisait pas peur", raconte l'entraîneur Randy Carlyle en parlant de son ailier gauche de 6'02" et 218 livres.
"Dans le cas de Travis, on n'a jamais à craindre une baisse d'intensité dans son jeu."
Moen n'a pas ralenti en séries. Toujours aussi responsable défensivement (plus-3), il a marqué lundi soir son cinquième but, soit un de moins que Selanne et Andy McDonald, les meneurs de l'équipe. Il compte aussi cinq passes, ce qui le place au quatrième rang des pointeurs des Ducks, quatre points derrière Ryan Getzlaf et Pronger.
"C'est énorme", dit Moen à propos de son but contre les Sénateurs.
"Je dirais que tout jeune rêve un jour de marquer le but de la victoire en finale de la coupe Stanley. C'est un moment spécial que je n'oublierai jamais."
Moen a déjoué Ray Emery d'un tir de l'enclave.
"Son tir était parfait, a noté Niedermayer. La rondelle était bondissante et il a quand même atteint le coin droit du filet. C'est un but qu'il mérite. Il travaille tellement fort."
Ses succès offensifs ne risquent pas de lui monter à la tête. Moen, qui est âgé de 25 ans, a grandi sur une ferme située à Stewart Valley, une petite localité situé à 500 milles à l'ouest de Regina que sa famille exploite depuis quatre générations. Chaque été, il y retourne pour donner un coup de main à son frère Brant qui en assure la bonne marche.
"J'y travaille à tous les jours tout en jouant un peu au golf. Mais là, je n'ai pas le temps de penser à la ferme, dit-il un peu gêné. J'irai après les séries."
Son père Brian est décédé d'un arrêt cardiaque il y a cinq ans.
"Il m'a inculqué les valeurs du travail", dit-il.
Sa famille sera présente pour le cinquième match à Anaheim. Il s'agira pour lui d'un moment important.
"J'ai hâte, dit-il. Ma mère a dépensé beaucoup d'argent pour que je devienne un joueur de hockey."