Alain Vigneault n'est pas demeuré sans emploi bien longtemps. Limogé par les Canucks de Vancouver le 22 mai dernier, il a signé un contrat de cinq ans avec les Rangers moins d'un mois plus tard non sans avoir aussi vu les Stars de Dallas lui manifester un certain intérêt. Vigneault est prêt pour le défi que représente la ville de New York, qui est très différente de Vancouver.

«On s’habitue à la grosse ville. Avant, j’avais cinq minutes de voiture pour aller travailler, peut-être quinze si j’y allais à pied tranquillement. À New York, je suis à 25 miles de notre site d’entraînement. Donc, c’est très différent. Mais New York, c’est New York!», raconte le nouveau pilote des Rangers.

Vigneault est passé à une seule victoire de la coupe Stanley avec les Canucks. A-t-il l'impression d'être plus près des grands honneurs avec sa nouvelle équipe? Une question à laquelle l'entraîneur-chef répond avec un petit sourire en coin.

«J’avais une très bonne équipe à Vancouver. On me dit que j’ai une très bonne équipe ici. Je vais faire mon évaluation au cours du camp d’entraînement et au fur et à mesure que je vais découvrir les joueurs. Peut-être que la prochaine, fois je vais pouvoir donner une meilleure réponse.»

Au plan médiatique, Vigneault devrait plaire aux médias new-yorkais qui, il fait bien l'avouer, ne l'ont pas toujours eu facile avec son prédécesseur.

«Avec les médias et avec les partisans, je suis exactement la même personne que j’étais à Vancouver. J’ai un travail à faire, je suis conscient des responsabilités de ces gens-là et je suis conscient de mes responsabilités envers les médias ainsi que les partisans. Je n’ai pas l’intention de changer mon comportement.»

Alain Vigneault fera connaissance avec les partisans du Madison Square Garden qu'à la fin du mois d'octobre. L'amphithéâtre des Rangers subit d'importantes rénovations. C'est donc dire que l'équipe new-yorkaise disputera ses neuf premiers matchs sur la route, ce qui n'est pas sans un peu inquiéter l'entraîneur.