Tout indique que le rendement extraordinaire de l’attaquant Gustav Nyquist, des Red Wings de Detroit, en fin de saison dernière n’était pas un feu de paille et que le conte de fées se poursuit cette saison.

En effet, la formation dirigée par Mike Babcock a vraiment reçu un cadeau du ciel, car le numéro 14 qui fut le 3e choix de l’équipe, le 121e au total du repêchage de 2008, a vraiment débloqué sur le tard et d’une manière spectaculaire.

L’an dernier, auteur en date du 19 janvier 2014 d’un dossier ordinaire de 5-6-11 avec un différentiel de plus un lors de ses 23 premiers matchs, Nyquist, qui a eu 25 ans le 1er septembre, avait brûlé les gardiens adverses à compter du 20 janvier 2014. Il avait présenté un rendement extraordinaire de 23-14-37 avec un différentiel de plus 15 lors de ses 34 derniers matchs réguliers en 2013-2014.

Ce total de 23 buts du 19 janvier à la fin de la saison régulière était le plus élevé de tous les joueurs de la LNH, ce qui n'est pas peu dire!

Il n’a eu besoin que de 99 tirs pour réussir les 23 buts, une moyenne de précision de de 23,23 %, compartivement à une moyenne de 9,26 (cinq buts sur 54 tirs) auparavant.

Avec un dossier de 4-1-5 avec un différentiel de plus trois lors de ses cinq matchs cette année, sur seulement 12 tirs au but, cela fait donc une fiche 27-15-42 avec un différentiel de plus 18 lors de ses 39 dernières rencontres régulières.

Cela lui fait 27 buts sur 111 tirs, une moyenne de précision de 24,32 %, ce qui ressemble aux beaux jours de Mike Bossy, un ailier qui avait le compas dans l’œil avec les Islanders de New York, de 1977-1978 à 1986-1987.

Qui aurait parié que Gustav Nyquist marquerait plus de buts que des joueurs comme Alex Ovechkin, Sidney Crosby, Corey Perry et autres vedettes du circuit durant cette période?

En prenant ces statistiques transposées sur un calendrier de 82 rencontres, Nyquist aurait une fiche de 57 buts et 32 aides pour 89 points sur une saison complète, ce qui est vraiment exceptionnel.

Pourtant, il  avait connu un début timide dans la LNH, car en 2011-2012, il avait eu un rendement de 1-6-7 avec un différentiel de plus deux en 18 matchs, alors qu’en 2012-2013, sa fiche avait été de 3-3-6 avec un différentiel égal en 22 rencontres.

De 2011-2012 au 19 janvier 2014, il affichait un rendement de 9-15-24 avec un différentiel de plus trois et une précision de 7,56 % (119 tirs) lors de ses 63 premiers matchs et de 27-15-42 avec un différentiel de plus 18 avec une précision de 24,32 % (111 tirs), en 39 rencontres depuis le 20 janvier 2014.

En faisant le total des deux séquences, on arrive à un rendement dans la LNH de 36-30-66 avec un différentiel de plus 21 et une moyenne de précision de 15,65 %, ayant totalisé 230 tirs au but en 102 rencontres.

On sait que les Red Wings ont toujours eu du flair lors du repêchage universel, car plusieurs de leurs joueurs ont été des choix tardifs, mais un bon système de développement a fait en sorte que l’équipe a été en mesure de se maintenir dans les meilleures formations du circuit depuis plus de 25 ans.