Pierre-Alexandre Parenteau a été en mesure de démontrer une partie de son talent avec les Rangers de New York lors de la dernière saison ce qui a incité les Islanders de New York à lui accorder la chance qu'il désirait pour s'établir dans la LNH.

Dès le lendemain de l'ouverture du marché des joueurs autonomes, l'attaquant de 27 ans a accepté un contrat à un volet d'une valeur de 600 000$ avec les Islanders.

«Je suis vraiment content du dénouement, c'est une belle occasion et un nouveau départ pour moi. J'ai hâte que ça commence!», avoue Parenteau.

Celui qui a été repêché en neuvième ronde par les Ducks d'Anaheim en 2001 n'a pas choisi cette organisation par hasard. Son profil correspond très bien à cette formation qui a permis à des joueurs d'éclore un peu sur le tard au cours des dernières saisons comme Matt Moulson et Rob Schremp.

«Ils ont beaucoup de bons exemples à ce sujet et c'est exactement ce que j'aimerais qui m'arrive avec la chance qu'ils m'accordent. Ces joueurs comme Moulson et Schremp obtiennent beaucoup de temps de glace donc si j'arrive en forme, je vais avoir ma chance», avoue-t-il.

L'attaquant droitier a d'ailleurs discuté de cette situation avec les dirigeants des Islanders.

«Je sais qu'ils ont des plans pour moi. J'ai parlé avec des gens de l'organisation et cet aspect a joué un rôle pour que je signe avec eux. Je connais la plupart des joueurs avec lesquels je serai en compétition, mais je ne regarde pas trop cela. Je sais que si je connais un bon camp, je vais avoir ma place», ajoute Parenteau.

L'ancien des Saguenéens de Chicoutimi a amassé trois buts et cinq aides en 22 parties la saison dernière avec les Rangers, mais il a surtout retenu l'attention quand il a été envoyé comme deuxième tireur d'une fusillade cruciale lors du dernier match de la saison.

Parenteau a trouvé une façon de déjouer Brian Boucher, mais les Rangers ont perdu le duel et les Flyers de Philadelphie ont obtenu la dernière place en séries éliminatoires.

«C'était assez énervant surtout que la saison en dépendait. Je ne cacherai pas que j'avais des papillons, mais j'ai réussi à marquer sauf que nous n'avons pas fait les séries. C'était une belle marque de confiance, mais c'était avec les Rangers et je dois tourner la page et j'espère que ça va bien se passer avec les Islanders», conclut Parenteau.