Chez les Panthers de la Floride, l’attaque fait défaut. Plusieurs joueurs ne produisent pas à la hauteur des attentes et Jonathan Huberdeau est dans ce groupe.

En effet, auteur lors de la saison 2012-2013 d’un dossier de 14-17-31 avec un différentiel de moins 15 en 48 matchs et récipiendaire du trophée Calder, remis à la recrue par excellence, le premier choix de l’équipe (3e au total) du repêchage de 2011 n’a pas été aussi bon depuis cette campagne.

L’an dernier, il avait présenté un décevant dossier de 9-19-28 avec un différentiel de moins cinq en 69 rencontres, ayant obtenu 108 tirs au but et été utilisé durant une moyenne de 15:39 minutes par match.

Cette saison, il s’avère encore une déception, car en 29 matchs, il présente un piètre dossier de 3-10-13 avec un différentiel égal. Il a obtenu 61 tirs au but et a été utilisé durant une moyenne de 16:25 minutes par rencontre.

Il a réussi un but dans chacun des trois premiers mois, ayant disputé huit matchs en octobre, 10 matchs en novembre et 11 matchs en décembre.

Il est en quête de son premier but à domicile, car il présente une fiche de 0-3-3 avec un différentiel de moins un en 13 matchs devant ses partisans comparativement à un rendement de 3-7-10 avec un différentiel de plus un lors de ses 16 matchs disputés à l’étranger.

Après avoir réussi un but lors de son premier match de la saison, face au Lightning de Tampa Bay, le 9 octobre, il a traversé une léthargie de 10 matchs (0-1-1), avant de réussir son deuxième filet, lors d’un gain de 6-2, face aux Ducks d’Anaheim, au Honda Center, mais a traversé une autre longue léthargie de 11 parties (0-7-7), du 18 novembre au 8 décembre, avant de marquer son troisième but, le 12 décembre, dans un gain de 3-2, en tirs de barrage, contre les Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.

Depuis ce but, il a un dossier de 0-1-1 avec un différentiel de moins trois lors de ses cinq derniers matchs disputés depuis le 13 décembre.

Il avait connu une très difficile fin de saison en 2013-2014

Le présent début de saison est à l’image de la médiocre fin de saison qu’il a connue l’an dernier.

Auteur en date du 20 janvier, d’un dossier de 8-12-20 avec un différentiel de moins trois lors de ses 47 premiers matchs, il n’avait pu faire mieux qu’une fiche de 1-7-8 avec un différentiel de moins deux lors de ses 22 derniers matchs disputés du 21 janvier au 13 avril 2014.

Cela lui fait un piètre dossier de 4-17-21 avec un différentiel de moins deux lors de ses 51 derniers matchs disputés depuis le 21 janvier dernier.

Natif de St-Jérôme, Huberdeau, qui aura 22 ans le 4 juin prochain, affiche un dossier global de 26-46-72 avec un différentiel de moins 20 en 146 matchs réguliers dans la LNH et il a un dossier quasi-égal, ayant été 13-22-35 en 73 matchs à domicile et 13-24-37 en 73 matchs à l’étranger.

Il tentera de mettre fin à sa présente disette, en affrontant les Maple Leafs de Toronto, une équipe contre laquelle il n’a jamais marqué, affichant un dossier de 0-2-2 avec un différentiel de moins un en six matchs.

Par la suite, il sera confronté au Canadien de Montréal et il est en quête de son premier point contre le CH, étant 0-0-0 avec un différentiel de moins deux en cinq rencontres.

Roberto Luongo connaît une saison extraordinaire

Plus que jamais, le gardien Roberto Luongo, des Panthers de la Floride s’avère le  meilleur joueur de son équipe cette saison.

En effet, le portier qui aura 36 ans le 4 avril prochain, est plus dominant que jamais, affichant un dossier de 13-7-6 avec une excellente moyenne de 2,30, un blanchissage et une haute efficacité de ,924 en 26 rencontres et il est le grand responsable du fait que son équipe lutte pour une place dans les séries éliminatoires.

La formation de Gerard Gallant doit beaucoup à ses gardiens (Al Montoya a une fiche de 2-2-2 avec une moyenne de 2,27 en neuf matchs), car elle est très faible en attaque, n’ayant marqué que 73 buts en 32 matchs, une anémique moyenne de 2,28 buts par rencontre.

Les deux gardiens ont aidé l’équipe à récolter de précieux points au classement, car les Panthers ont vu 14 de leurs rencontres (fiche de 6-4-4) être décidées en bris d’égalité, un sommet dans la LNH cette saison.

L’an dernier, Luongo avait aussi été bon, affichant un dossier global de 25-23-7 avec une moyenne de 2,40, quatre blanchissages et une efficacité de ,919 en 56 matchs, lui qui après avoir débuté la saison avec les Canucks de Vancouver, avait été échangé aux Panthers avec Steven Anthony, en retour de Jacob Markstrom et Shawn Matthias, le 4 mars 2014.

Les Panthers ont une fiche globale de 15-9-8 pour 38 points en 32 rencontres et ils occupent le 6e rang de la section Métropolitaine et le 10e rang de l’Association de l’Est, un point derrière les Bruins de Boston, qui sont au 9e rang et quatre points derrière les Capitals de Washington et les Rangers de New York, qui occupent la 8e position.

Ils ont trois matchs de plus à jouer que les Capitals et quatre de plus que les Bruins.

Lors de ses cinq derniers matchs, Luongo est 4-1-0 avec une superbe moyenne de 1,90 et une efficacité de ,930, ne concédant que 10 buts sur 142 tirs.

En carrière, Luongo affiche un dossier de 386-319-84 (33) avec une moyenne de 2,50, un total de 67 blanchissages et une efficacité de ,919 en 829 matchs réguliers.

Il tentera de poursuivre sur cette lancée, en recevant la visite des Maple Leafs de Toronto, une équipe qui marque beaucoup de buts et contre laquelle il a un superbe dossier à vie de 15-7-2 avec une moyenne de 2,29, deux blanchissages et une efficacaité de ,926 en 25 rencontres.

Par la suite, il devrait affronter le Canadien de Montréal, mardi soir et il présente un dossier de 10-14-5 avec une moyenne de 2,61, deux blanchissages et une efficacité de ,917 en 30 matchs contre la troupe de Michel Therrien.

Les Canucks de Vancouver ont une fiche semblable à l’an dernier

Même s’ils ont effectué un changement d’entraîneur-chef, les Canucks de Vancouver n’ont pas fait beaucoup de progrès sur la saison dernière.

En effet, après 33 rencontres, la formation dirigée par Willie Desjardins affiche un dossier de 20-11-2 pour 42 points comparativement à un rendement de 18-10-5 pour 41 points, sous la gouverne de John Tortorella l’an dernier.

Les Canucks ont marqué 11 buts de plus que l’an dernier (99 contre 88), mais ont concédé 10 filets de plus à leurs adversaires (91 contre 81), lors de leurs 33 premiers matchs.

Ce qu’il faudra suivre c’est ce que fera l’équipe d’ici la fin de la saison, car c’est dans la deuxième moitié que tout s’était effondré, n’ayant pu faire mieux qu’un dossier de 18-25-6 pour 42 points lors de ses 49 derniers matchs réguliers et cela avait mené au renvoi de John Tortorella, après une seule saison derrière le banc, car l’équipe avait raté les séries éliminatoires.

Après avoir connu une courte séquence difficile, ne pouvant faire mieux qu’un dossier de 0-4-1 lors des cinq rencontres disputées du 6 au 17 décembre, les Canucks ont réussi à remporter deux gains de suite, 3-2, face aux Flames de Calgary, le 20 décembre et 7-1, contre les Coyotes de l’Arizona, lundi dernier.

Ils amorcent une séquence de cinq rencontres face à des adversaires redoutables, car après avoir visité les Ducks d’Anaheim en ce dimanche, ils iront affronter les Sharks de San Jose, au SAP Center et ils amorceront un séjour de cinq rencontres à domicile.

Ils recevront la visite des Kings de Los Angeles, des Red Wings de Detroit, des Islanders de New York, des Panthers de la Floride (et de leur ex-gardien Roberto Luongo) et finalement, des Flames de Calgary.

C’est un peu à la suite de cette séquence de sept matchs que nous aurons une meilleure idée si l’équipe va continuer à bien faire ou si elle va s’effondrer comme l’an dernier.

Matt Beleskey est le meilleur buteur des Ducks d’Anaheim

C’est un superbe début de saison pour l’attaquant Matt Beleskey, des Ducks d’Anaheim, car il marque des buts comme jamais auparavant et domine l’équipe à ce chapitre.

En effet, en 37 matchs, il présente un dossier de 15-4-19 avec un différentiel de plus douze et son total de 15 buts (sept à domicile et huit à l’étranger) le place au sommet de la troupe de Bruce Boudreau, devant Corey Perry, qui a réussi 14 buts, mais en seulement 23 matchs et aussi Ryan Getzlaf, qui a 12 buts en 36 matchs et Ryan Kesler, qui a réussi 12 filets en 37 rencontres.

Il a été très régulier, marquant un but dans 15 rencontres et n’ayant pas connu de longues léthargies, ayant été deux fois sans marquer durant quatre matchs de suite (du 28 octobre au 2 novembre et du 9 au 16 novembre) et on pourrait ajouter une note amusante du fait qu’il a réussi deux buts dans les sept jours de la semaine, dont trois lors des mardis.

Dans le cas de Corey Perry, il est certain que le fait d’avoir raté 14 matchs, a fait en sorte qu’il n’a pas été en mesure d’avoir une chance de se retrouver au premier rang de l’équipe pour les buts.

Avant la présente saison, Beleskey, qui aura 27 ans le 7 juin prochain, avait toujours été un joueur de soutien et n’avait jamais marqué plus de 11 buts et cela est arrivé lors de la saison 2009-2010, alors qu’il avait eu un dossier de 11-7-18 en 60 rencontres.

L’an dernier, il avait eu un rendement de 9-15-24 avec un différentiel de plus huit en 55 matchs réguliers et il avait terminé en force, affichant un dossier de 4-2-6 avec un différentiel de plus six lors de ses huit derniers matchs disputés du 29 mars au 13 avril 2014.

Cela lui fait donc un dossier de 19-6-25 avec un différentiel de plus 18 lors de ses 45 derniers matchs réguliers disputés depuis le 29 mars dernier, lui qui n’avait réussi que 31 buts lors de ses 256 matchs précédents.

En carrière, Beleskey, qui avait été le 4e choix de l’équipe, le 112e au total du repêchage de 2006, affiche un dossier de 50-49-99 avec un différentiel égal en 301 rencontres régulières.